
553. — CHALCOPHAPS INDICA
Columba indica, L. (1766), S. N., I, 284. — La Tourterelle de Java, Buff. (1770),
PI. Enl. 177. — Columba javanensis, L. S. Müller (1776), Suppl., 133. Le ,Pigeon
vert a tète grise d’Antigue, Sonn. (1776), Voy. N. Gum., 112, pl. 66. Columba
pileata, Scop. (1786), Del Fl. el Faun. Insubr., II, 94. — Columba albicapilla et
C. JAVANICA, Gm. (1788), S. N., 1, 775 et 781. — Columba griseocapillata, Bonnat.
et Vieill. (1823), Ohiith., I, 238. — CoLumba superciliaris, Wagl. (1827), Syst. Av„
256 — Monornis perpulchra (Hodgs.), Gr. (1844), Zool. Mise., 85. Chalcophaps
indica et Ca. JAVANICA, Bp. (1856),. Consp. Av., II, 91. - Chalcophaps indicus, Jerd
(1864) B. of Ind., III, 485. — Chalcophaps formosana, Swinh. (1865), lois, 357 et
540 — Chalcophaps indica, Swinh. (1870), ibid., 356. — Chalcophaps indica et Ch.
pormosana, Swinh. (1871), P. Z. S., 397. - Chalcophaps indica, Wald. (1875),
Trans, zool. Sod., IX, part. 2, p. 221.— G. Dawson Rowley (1877), Ormlh. Mise.,
VI, pl. 51.
Dimensions. Long, totale, 0m,27; queue, arrondie, 0m,105; aile, 0m,15;
tarse, 0m,024.
Couleurs. Iris brun; bec rouge de corail; pattes rouge pourpre. -
Front et sourcils blancs ; vertex et nuque d’un gris bleuâtre ; dos, scapulaires,
couvertures des ailes et pennes tertiaires d’un vert doré très-brillant;
croupion marqué de quatre bandes transversales alternantes, grises et brunâtres
; parties inférieures d’un roux brûlé passant au gris sur les sous-
caudales ; queue brune, avec les deux rectrices externes grises’ et ornées
d’une bande subterminale noiTe; rémiges brunes, lis.érées de roux sur le
bord externe; une bande blanche sur l’épaule (chezle mâle). — La femelle
a des teintes moins pures que le mâle, et les sous-caudales rousses.
Le Chalcophaps indica, si remarquable par 1 élégance de ses
formes et l’éclat métallique de son plumage,; habite l’Inde,
Ceylan, la Birmanie, les îles Andaman, la presqu’île de Malacca,
Java, Bornéo, Célèbes, les Philippines et diverses parties de la
Chine méridionale. M. Swinhoe la trouvé à Haïnan et à For
mose, et je l’ai rencontré pendant l’été dans le Yunan et le
Setchuan occidental jusqu’à Moupin. Cette jolie espèce vit dans
les bois et cherche sa nourriture sur le sol ; sa voix est plaintive
et profonde, son vol aisé et rapide.
556. — COLUMBA INTERMEDIA
- Columba intermedia, Strickl. (1844), Am. and. Mag. Nat. Hist., H H |
LIVIA, Blyth (1849), Gat. 233, n ° 4 4 1 . - Columba ænas Reich (1850) Syst Av. p\.
f. 1,249.—Columba intermedia, Bp. (1857), Consp. Av., II, 48.- ÿ f f i j (186 ),. •
Ind., II, 469.— Columba livia, Swinh. (1870), P. Z. S., 444. _ (1871), zb d., _ ■
A. Dav. (1871), N. Arch. du Mus., Bull., VII, Cat. n° 338. - ? Columba fusca, Severtz.
(1873), Turk. Jevotn., 68. — ? Columba intermedia, Dress. (1876), Ibis, 321.
Description. Semblable en général à la Columba livia, mais offrant
sur le croupion une teinte brunâtre et sur la nuque des reflets verts et pourprés
plus intenses que dans l’espèce européenne.
Cette race, à peine distincte de notre Colombe bizet, vit à
■l’état sauvage dans l’Inde, dans le Turkestan (?) et dans la moitié
septentrionale de la Chine. Je l’ai vue établie en grand nombre
dans 'des cavernes situées à une grande hauteur dans les
montagnes du Tsinling. Des oiseaux domestiques se mêlant
fréquemment aux oiseaux sauvages., il s’opère des croisements
qui donnent naissance à une foule de variétés.
557. — COLUMBA RUPESTRIS
Columba ænas, var. rupestris, Pall. (1811), Zoogr. Ross, as., 1,560 et 562, pl. 35.
— Columba rupestris, Bp. (1857), Consp. Av., II, 48. S C olumba leucozonura, Swinh.
(1861), Ibis, 259Ss- Columba livia, var. rupicola daurica, Radde (1863), Rets, in
S. O. Sib., II, 282. — Columba rupestris, Swinh. (18.63), P. Z. S., 306. — Jerd. (1864),
B. oflnd., II, 470.— Swinh. (1870), P. Z. S., 434/ S (1871), ibid., 397. ifiSevertz.
(187* Turk. Jevotn., 68.,SGould (1874), B. of As., livr. XXVI, pi. — Swinh. (1875),
Ibis, 125. R Dress. (1876), Ibis, 26lH- Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 240.
Dimensions. Long, totale; 0m,34 ; queue, 0m,13; aile, 0m,23; tarse,
0m,028.
Couleurs. Iris jaune, cerclé de rouge; bec brun; pattes rouges. —
Plumage presque semblable, à celui delà Columba livia, offrant également
une large plaque blanche à la partie inférieure du dos et présentant en
outre une large bande transversale blanche sur la queue.
Le Pigeon à queue barrée habite certaines parties de l’Inde,
du Turkestan, de la Sibérie orientale, de la Mongolie et de la
Chine proprement dite ; c’est assurément l’espèce- la plus commune
dans les montagnes du nord et de l’ouest de la Chine,
jusqu’à Moupin. Il ne vit pas comme le Bizet dans le voisinage
des habitations : il se tient de préférence sur les rochers élevés,
et fait son nid dans dés cavernes inaccessibles. Il émigre chaque
année et passe le long des montagnes de Pékin à la fin de
l’automne et dans les premiers jours du printemps.