
et souvent confondues dans le commerce avec celles du Marabout
d Afrique. Cet oiseau gigantesque se trouve non-seulement
dans l’Inde orientale, à Ceylan, en Cochinchine et en Malaisie,
mais encore dans l’île de Haïnan où il a été signalé par
M. Swinhoe et dans le Kiangsi où je l’ai rencontré au mois de
juillet; je pense toutefois que ses apparitions dans la Chine
centrale sont tout à fait accidentelles.
644. — CICOA’IA BOÏCIANA
Cigonia alba, Schr. (1860), Vôg. d. Am. L., 454. H I'rzew. (1867-69), Voy.,
n° 186. — A. Dav. (1871), N. Arcli. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 411. — Ciconia boy-’
ciaha, Swiüh. (1873), P. Z. S., 513M- Sclat.~(1874), ibid.,2, et 306, pi. 1, et (18743,
/Sis, 175.,Hf Dyb. (1875), J. f. Om., 256. —- Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 257.
Dimensions. Hauteur, dm, 17 (Ô) et lm,07 (Ç); long, du bec, 0m,880
environ.
Couleurs. Iris d’un blanc rosé, cerclé de noir ; peau nue autour de
l’oeil rouge vermillon ; bec brun, avec la base, rougeâtre ; pattes d’un rouge
vermillon. —• Plumage d’un blanc pur, avec les rémiges d’un brun noirâtre,
bordées de grisâtre en dedans et de noir en dehors,'et les pennes secondaires
et tertiaires noires à reflets pourprés.
Le Ciconia boyciana, que M. Swinhoe a fait connaître récemment
et dont il a envoyé deux individus pris au Japon au Jardin
zoologique de Londres,'diffère du Ciconia alba de nos contrées
et du Ciconia maguari de l’Amérique par sa taille plus forte et par
la coloration de son bec, de ses ailes et de l’espace dénudé qui
s’étend, sous la forme d’une bande étroite, du milieu du lorum
jusqu’au delà de l’oeil. D’après M. Taczanowski, c’est à cette
espèce japonaise qu’appartiennent les cigognes observées par le
Dr von Schrenck et par M. Dybowski dans la Sibérie orientale
et parle lieutenant-colonel Przewalski dans la Mongolie, et c’est
probablement à la même forme que se rapportent des oiseaux
que j ’ai vus à deux reprises dans la Chine septentrionale. J’ai
appris également que de nombreuses cigognes blanches séjournent
et nichent sur divers points du royaume de Corée.
645. H CICONIA NIGRA
Ciconia nigba, Belon (1555), Hist. de lanat. des Oyseaux, 1 4 5 ,— Ciconia fiisca,
tiriss. (1760), Ornith., V, 362. — Ardea nigba, L. (1766), S. N., I, 235.— La Cigogne
bbune, Buff. (1770), PI. Enl. 3 9 9 , Abdea fusca, Gm. (1788), S. N., I, 623. —
Ciconia nigba, Poil. (1811), Zoogr., II, 114. — Gould (1832), B. ofEur., pl. 284. —
Melanopelabgus nigeb, Reich. (1850), Syst. Av., pl. 165, fig. 453 et 454. — Bp. (1855),
Compt. rend. Ac. Sc., XL, Tabl. des Hér., n° 23, et (1857), Consp. Av., II, 105. —
Ciconia nigba, Schr. (1860), VBg. d. Am. L., 453. — Radde (1863), Reis. in S. O. Sib.,
II, 345. — SwinMKl863|HP. Z. S., 319. — Jerd, (1864). B. oflnd., II, 735. — Degl.
et Gerbe (1867), Om. eur., 2= éd., II, 318.—Przew. (1867-69), Voy., n° 187.-A I)yb.
(1863), J. f. Om., 338. — A. Dav. (1871), N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 412.
— Swinh. (1871), P. Z. S., 411. —Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 68. —Dress. (1876),
Ibis, 324. — Tacz. (1876), Bull. Sùc. ziàl Fr., I, 257.
Dimensions. Long, totale, lm environ; tarse, 0m,20 ; bec, 0m,20.
Couleurs. Iris brun foncé ; bec et pattes rouges. — Plumage brun,
glacé de violet, de pourpre et de vert, avec le ventre blanc.
La Cigogne noire, qui habite le midi de l’Europe et le nord de
l’Afrique, se trouve aussi dans une grande partie de l’Asie,
dans le Turkestan, dans l’Inde, dans la Sibérie orientale et dans
les montagnes de la Chine septentrionale et de la Mongolie. Je
l’ai rencontrée également dans le Setchuan et dans le Kiangsi,
mais plus rarement que dans le Petchely. C’est un oiseau très-
farouche, qui fuit le voisinage de l’homme, qui vit solitaire le
long des torrents poissonneux, et qui fait son nid sur les rochers
les plus escarpés. Les Pékinois le désignent sous le nom de Lao-
yu-kouen (vieux mandarin des poissonsJ|£qui ailleurs est appliqué
souvent à d’autres espèces d’oiseaux pêcheurs.
PLATALÉIDÉS
Sur les 7 espèces de Spatules qui sont admises par les auteurs,
une seule a été rencontrée dans l’empire chinois.
646. — PLATAIEA MAJOR
; I P ^ taleA majob,Tem. et Schleg. {d ^.Po àn . Jap. Aves, 119, pl. 75. - Bd U^UBBB IB Dr Sc’’ XL’ mm SI Bér->n° SBet Hh B H B mmmmmÊH S f f i«l «m), cownspm. aov H a ! hBBnB P^atalea majob, Swinh. (1863), Ibis, 417. - Peatalea leucobod.a, WÊÈ
(186/-69), Foi/., n° 188. — Platalea majob, A. Dav. (1871) IV Arch du
™;if258n0 M SWiDh- (1871)’ P- Z- S-’ *“ • § & * • Æ t Bhcsoc.
Cette spatule ressemble complètement à la Spatule blanche
de nos contrées par la couleur de son plumage, mais s’en
distingue par ses pattes plus longues, son bec plus développé et
!