
501. — COCCOTHRAÜSTES VULGARIS '
Coccothraüstes, Briss. (1760), Omith., III, 219.— Loxia coccothraüstes, L;
(1766), S. JV., I, 299. — Le Gros-Bec, Buff. (1770)j Pl. Enl. 99 et 100. — Loxia
coccoihraustes, Gm. (1788), S. N., I, 844. — Coccothraüstes vulgaris, Pall. (1811),
Zoogr., II, 12. — Fringilla coccothraüstes,. Tem. (181S)( Man., 203. 'Cocco-
thradstes vulgaris, Vieill. (1817), Nouv. Diet., XIII,- 519. — Gould, (1832), B. of
Eur., pl. 199^Bfcp. (1850), Consp. Av'., I, 509. — Coccothraüstes vulgaris japonicus,
Tem. et Schl. (1850), Faun. Jap. Avec,90,pl. 51. — Bp. (1850), Consp. Av., I, 507.
— Coccothraüstes vulgaris, Midd. (1853), Sib.Rèis., II, 154_■ Sehrenck-(1860)-j Vÿg.
d. Am. L., 300.— Coccothraüstes vulgaris, var. japonicus, Swinll. (18'61}, Ibis,
336. — Coccothraüstes vulgaris, Radde (1863), Reis, in S. O’. Sib., II, 193. ■— Degl.
et Gerbe (1867), Ornith. eur., 2« éd., I, 266. — Dyb. (1868),' J. O.) 335. U' Cocco-
thraustes VULGARIS, v a r. japonicus, Swinh. (1870), P. Z. S., 448. — (1871),' ibid.,
386. — Coccothraüstes vulgaris, A. Day. (18-71 ), N. Arch..du Mus., Bull. VII, Cat.
n° 331. — Coccothraüstes japonicus, Dyb. (1"874), J. f . O., 331 et 336. — Swinb.
(1875), Ibis, 121’. — Tacz.-(1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 181, .
Dimensions. Long, totale, 0m,185; queue, 0m,06; aile, 0m, 106.;, tarse,
0m,0 2 1 ; bec, 0 m,021 ; hauteur du bec, 0m.,021 ; largeur, 0m,021. (Spécimen
tué en Chine.)
Le Gros-Bec vulgaire de l’extrême Orient ne diffère de
Celui de l’Europe ni par la taille ni par les couleurs ; et c’est
à tort, selon nous, que divers auteurs veulent l’en séparer spécifiquement
en lui attribuant des teintes constamment plus
pâles. En Chine, cet oiseau est fort commun pendant une grande
partie de l’année; mais il se retire en été dans des contrées
plus septentrionales.
502. — P Y R R I IU L A G R I S E IV E N T R I S
P yrrhula griseiventris, Lafr. (1841), Rev. et Mag. de Zool., 241. — P yrrhela
orientale, Tem. et Schl. (1850), Faun. Jap. Aves, 91, p l. 53.— Bp. (1850), Consp.Av.,
I , 525. — Gould (1853), B. of As., liv r. Y, pl. — P yrrhula vulgaris, Midd. (1853),y
Sib. Reis., II, 149. — P yrrhîjla vulgaris, var. orientalis, Schrenck (4860),Toÿ. cl.
Am. L . , 291. — P yrrhula griseiventris, Swinh. (1871), P. Z . S., 386. — Pyrrhula
orientalis, Swinh. .(1874), Ibis, 160 et 463..— Dyb. (1876), J. / . O., 200. — Tacz.
(1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 183.
Dimensions et Couleurs. Taille un peu plus faible que celle du
Pym'hula vulgaris; plumage presque semblable à celui de l’espèce européenne,
avec les parties inférieures grises à peine nuancées de rouge.
Le Bouvreuil à ventre gris se trouve non-seulement au
Japon, mais dans la Corée et la Mantchourie, et visite en petit
nombre la Sibérie orientale et le nord de la Chine. Pendant
toute la durée de mon séjour à Pékin, je n’ai vu que trois ou
quatre individus de cette espèce.
503. — P Y R R H U L A E R Y T H A C A
Pyrrhula erythaca, Blyth (1863), J. A. S., XXXII, 459, et Ibis, 440, pl. X.
- Jerd. (1863), B. of Ind., II, 389. — Blyth (1867), Ibis, 43. — A. Dav. (1871),
N: Arlk. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 328. — Pyrrhula erythrocephala, Swinh.
(1871), P. Z. .S., 387.
Dimensions. Long, totale, Om,464 ; queue, fourchue, 0m,07; aile, 0m,085 ;
tarse, 0™,016;. bec, 0m,009 ; hauteur du bec, 0m,009; largeur, 0m,01.
Couleurs. Iris d’un brun roux ; bec d’un brun noirâtre ; pattes d’un gris
brunâtre. — Autour du bée; une étroite bande noire suivie d’une bande
moins large-encore, blanche sur le front et grise lavée de rouge sur les joues
et la gorge; poitrine et flancs.d’un beau rouge vif; bas-ventre d’un gris centré
clair, avec lé milieu et les sous-éaudales blanches ; dessus de la tête et
du cou, dos et Scapulaires d’un gris cèndré pur; sur le croupion, une bande
blanche précédée d’une bande noire ; sus-caudales d’un noir bleu, frangées,
de noir mât ; pennes caudales et alaires d’un noir bleu métallique ; petites
et moyennes couvertures, des ailes cendrées ; grandes couvertures noires à
la base et d’un- gris lavé te rouge, dans leur portion terminale. — Les mâles
encore jeunes offrent sur la poitrine des teintes orangées, et les femelles ont
la poitrine, les flancs et la plus grande partie du dos nuancés de brun.
Le Pyrrhula erythaca, découvert par le lieutenant Beavan
dans le Sikkim, se trouve aussi, assez communément, en toutes
saisons, comme j’ai pu le constater, dans les grandes montagnes
boisées du Setchuan occidental, où j ’ai pu m’en procurer de
nombreux échantillons. Les sujets à teintes constamment orangées
y sont abondants, les sujets à couleurs rouges relativement
rares ; appartiennent-ils bien à la même espèce ?
504. — ERYTHROSPIZA MOMGOLICA (Pl. 97)
. Carpodacus grisïus, A. Dav., ms. et Mus. Pék.. — Carpodacus mongolicus,
Swinh. (1870), P. Z. S.; 447, et (1871), ibid., 387. — Carpodacus mongolica, A. Dav.
(1871), N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. u» 319.
Dimensions. Long, totale, 0“ ,d4; queue, un peu échancrée, 0m,055;
aît%; O®,095 ; tarse, 0m,017; bec, court, épais et convexe, 0m,009; hauteur du
bec," 0m,008i t f Dessus de la tête et du cou, dos et croupion d’un gris brun
ou d’un gris terreux pâle, avec le centre des plumes-d’une teinte plus sombre
; sus-caudales roses; sourcils lavés de rosé; gorgé, poitrine et côtés de
l’abdomen d’un rose très-pâle ; milieu du ventre et sous-caudales d’un blanc
grisâtre (légèrement nuancé de roux en été) ; côtés du cou et de la poitrine