
Ce grand courlis, qui se distingue du Numenius arcuatus
d’Europe par ses plumes axillaires blanches sans taches, paraît
étendre ses migrations du N.-E. de l’Asie au S. de l’Afrique,
et touche dans ses voyages à la Sibérie orientale, au Japon, à la
Mongolie et à la Chine. En hiver, M. Swinhoe a rencontré
sur les côtes méridionales de l’Empire des individus de cette
espèce ayant le bec allongé comme le Numenius major de
Temminck et de Schlegel, mélangés avec d’autres ayant le
bec sensiblement plus court, comme le N. arcuatus; d’après
lui, les premiers de ces oiseaux sont des femelles, tandis que les
autres sont des mâles.
655. — NUMENIUS TAHITIENSIS '
S colopax tahitiensis, Gm. (1788), S. N., I, 656 (ex Lath.) —Numenius cyanopus,
Vieill. (1818), N. Diet. d’il. IV.,.2e éd., VIII, 306. -—Numenius australis, Gould (1837),
P. Z, S., 155, et (1848), B. of Aust., VI, pi. 42. — Numenius femoralis, Peale (1848),
Un. S t . Expi., 233, pi. 56, f. 1.— Numenius major, Tem. et Schl. (1850)’, Faun. Jap.,
Aves, 110, pi. 66 (part.). — Numenius femoralis, Hartl. (1852)', Wiegm. Arch. f.
Naturgesch., 120.—Numenius tahitiensis et N. cyanopus, BpBl856|jpCompt. rend.
Ac. S c ., XLIII, Tabl. des Éch., n03 275 et 279. — Numenius femoralis, Cass. (1858),
Un. St. Expi. Exped., Birds, 317, pl. 37. — Numenius australis, Sehr. (1860), Vög.
d. Am. L., 426. H Numenius major, Swinh. (I&Btjjlbis,, 343. ■ Numenius rufescens,
Gould (1862), P. Z. S . , 286, et (1864), B. of As., livr. XVI, plE- Swinh. (1863), Ibis,
410, et P. Z. S., 318. —Numenius atîstralis, Swinh. (1863), Ibis, 97, et P. Z. S., 318.
— Iladde (1863), Reis, in S. O. Sib., II, 338®-Numenius tahitiensis, Swinh. (1863),
P. Z. S., 318.:,!;- Numenius major, N. australis et N. phæopus, Schl. (1864), Miisfd.es
P. B., Scolop., 89, 90 et 93 (part.). — Numenius femoralis, Finsch et Hartl.'(1867),
Beitr. Faun. Centralpolyn,,175. -H numemus tahitiensis, Swinh. (1871), P. Z. S., 410.
— Dyb. (1873), J. f. 0., 33&. — Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr.>1, 254.
Ce grand courlis, de la taillé du N. arcuatus d’Europe, s’en
distingue par la couleur rousse de son croupion et de ses sus-
caudales et par les tons généralement roussâtres de son plumage.
Il niche dans la Sibérie orientale, et descend en hiver jusqu’en
Australie et en Tasmanie; dans ses migrations, il visite le Japon,
les Moluques et les îles de la Société, et se trouve en grand
nombre en Chine pendant la belle saison.
656. — NUMENIUS MINUTUS
Numenius minutus, Gould (1840), P. Z. S., 176; et (1848), B. ofAv.sk>, VI, pl. 44.
— Numenius minor, S. MAIL,’ Verh. Nat. Geselseh., 110’. -s*: Tem, et Schl. (1850),
Faun. Jap., Aves, ,110, pl. 67. — Numenius minutus, Bp. (1856), Campt, rend. Ac. Sc.,
XLI1I, Tabl. des Éch., n° 280. Numenius minor, Swinh. (1861), Ibis, 411. H numenius
minutus, Swinh. .(1863), P. Z. S., 317. — Schleg. (1864), Mus. des P. B., Scolop.,
110, et (1866;, Nederl. Tijdschr. Dierk., 348. — Swinh. (1871), P. Z. S., 409. — Wald.
(1872), Trans. zool. Soc., VIII, part. 2, p. 96. —Dyb. (1873), J. f. Orn., 103. —
Swinh. (1873), Ibis, 426, et (1875), ibid., 132. — Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr.,
I, 254.
Dimensions. Long, totale, 0m,30.
Couleurs. Plumage presque semblable à celui du N. phæopus.
Ce courlis, l’un des plus petits du genre, voyage de la Sibérie
orientale à l’Océanie et passe régulièrement deux fois par an
sur les côtes de la Chine et du Japon. Je l’ai rencontré en
Mongolie pendant l’été et je l’ai vu en vente sur le marché de
Changhaï, avec d’autre gibier aquatique, aux mois d’avril et
de mai.
657. — L IMOSA BA U E R I
Limosa Baueri, Naum. (1836), Deutschl. Vog., VIII, 429. — Limosa lapponica,
var. Novæ-Zelandiæ, G.-R. Gr. (1846), Voy. Ereb. and Terr., Birds, 13, et (1847),
Gen. of B., III, 570. — Limosa F oxii, Peale (1848), Un. St. Expi., 231, pl. 65. —
Limosa uropygialis, Gould (1848), P. Z. S., 38 et B. of Austi, VI, pl. 29B- Limosa
rufA, Tem. et Schl. (1850), Fauti. Jap., Aves, 114. — Limosa F oxii, Hartl. (1852),
Wiegm. Arch. f. Nalurg.. 120.— Limosa rufa, Midd. (1853), Sib. Reis., II, 217. —
Limosa Novæ-Zelandiæ et L. uropygialis, Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Sc., XLIII,
Tabl. des Éch., n03 261 et 262(4*- Limosa Baueri, v. Pelz. (1860), Sitz. Wien. Ac.,
327. — Limosa lapponica, (Beu rufa, Swinh. (1861); 76is,; 410® Limosa uropygialis,
SwinhHl863), Ibis, 409. — Schl, (1864), Mus. des P. B., Scolop., 25j|g- Finsch et
Hartl. (1867), Beitr. Faun. Centralpolyn., 177, pl. 13, fig. 1 et 2.-^- Swinh. (1871),
P. Z. S., 406.fi-A. Dav. (1871),- N. Arch, du MusîfBull. VII, Cat. n» 391. -fc
Wald. (1872;, Tram. zool. Soc.f VIII, part. 2, p. 97. — Limosa Baueri, Bull. (1873),
BUôf N. Zeal., 199. — L imosa uropygialis, Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 255.
Dimensions. Long, totale, 0ra,45 ; queue, 0m,085 ; aile, 0m,23 ; tarse,
0r',0o6 ; bec, 0m,095 à partir du front.
Couleurs. Iris brun foncé ; bec brun, avec la base jaunâtre; pattes
noires. — Parties supérieures, y compris les sus-caudales, tachées et rayées
de brun sur un fond d’un blanc grisâtre légèrement nuancé de jaunâtre ;
Couvertures alaires bordées de blanchâtre ; rémiges brunes, avec les barbes
internes plus pâles, surtout à la base, et la tige blanche ; rectrices ornées de
barres transversales brunes ; menton blanc, de même qu’un sourcil mal
défini au-dessus de l’.oeil ; gorge d’un gris isabelle faiblement rayé de brun ;
abdomen et sous-caudales d’un blanc légèrement jaunâtre, avec quelques
stries latérales brunâtres.
Cette barge à queue rayée, qui remplace dans l’extrême
Orient le Limosa rufa et le Limdsa lapponica d’Europe, visite
l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie, les
îles Yiti, les Nouvelles-Hébrides, Timor, Java, Célèbes, la