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457. — OTOCOKÏS SIBIRICA
Alauda albigula, Brandt neo Bp. — Alauda sibirica, Evers. — Otocoris peni-
cillata, Swinh. (1862), P. Z . S., 318.— (1863), I b i s , 95. — Otocoris alpestris,
Swinh. (1863), P. Z. S., 272. — Otocorys sibirica, Swinh. (1871), P. Z. S., 390. i—
Otocoris albigula, Dyb. (1868), J . f . O . , 334. — A. David (1871), N . A r c h . d u M u s .,
) B u l l . VII, cat. n° 251. — Otocorys Brandti, Dress. (1874), B . o f E u r . , XXXIII, et
(1876), I b i s , 181. — ? Otocorys Parvexi, Tacz. (1876), B u l l . S o c . z o o / . F r . , I, 161.
Description. Taille égale à celle de l’espèce précédente, avec les tarses
et le bec un peu plus courts; plumage semblable en général à .celui de
l’Otocorys alpestris, mais offrant quelques différences de détail, le front, les
côtés du cou et la gorge étant blancs et non pas jaunes, et la teinte isabélle
des parties supérieures étant plus pure et ne s’étendant pas sur la poitrine
sous forme d’une seconde bande transversale.
Cette race d'Otocorys, dont les couleurs ne changent point
au printemps, a toujours le plastron noir complètement isolé du
trait noir des joues; ce caractère la distingue de l'Otocorys albigula
(Bp. necBr.) qui paraît être la même espèce ou plutôt la
même race que Y Otocorys penicillala de Gould. Le nom à'albigula
de Brandt étant manuscrit, et ayant été appliqué par le
prince Ch. Bonaparte à une forme différente, M. Dresser a proposé
de désigner Y Otocorys de Sibérie sous le nom à'Otocorys
Brandti, mais cette dénomination nous paraît faire double
emploi avec celle à'Otocorys sibirica proposé antérieurement par
M. Swinhoe dans son Catalogue des oiseaux de Chine. C’est probablement
aussi la même espèce qui, dans le catalogue des
oiseaux de la Sibérie orientale, publié par M. Taczanowski, se
trouve désignée par le nom nouveau d'Otocorys Parvexi.
L’Otocorys sibirica se trouve communément en toutes saisons
sur les hauts plateaux de la Mongolie ; de là il descend parfois
en hiver dans la Chine septentrionale. Il sé montre souvent
au bord des chemins, et pendant les grands froids se tient même
dans le voisinage des tentes mongoles ; mais au printemps il
se retire pour nicher sur les collines découvertes. Dans cette
saison, on le voit s’élever à une grande hauteur dans les airs, à
la manière de notre Alouette champêtre ; son chant ressemble à
celui de cette dernière espèce; il est peut-être encore plus pur et
plus mélodieux, quoique un peu moins varié.
ALAUDIDES 317
458. — G A L E R ID A C R I S T A T A
Alauda cristata, L. (1766), S. N., I, 288. — Le Cochevis, Buff. (1770), PI. Enl.
503, f .'i .j p - La Coquillade, Buff., i b i d . , 662. — Alauda undata, Gm. (1788), S . N . ,
I, 797. — Alauda galerita, Pall. (1811-31), Zoogr., I, 524. — Galerida cristata et
uedata, Boie (1828), I s i s , 321. — Alauda leautungensis, Swinh. (1861), I b i s , 256.
— (1863), i b i d . , 87. E Galerida leautuhgensis, Swinh. (1863), P . Z. S . , 272. —
(187®|j433. — Galerida cristata, Swinh. (1871), P. Z. S . , 390. — Alauda cristata,
Severtz. (1873), Turk. J e v o i n . , 67. — Galerida cristata, Swinh. (1875), Ibis, 125. —
Galerita cristata, Dress. (1876), I b i s , 182.
Dimensions. (Mâle tué au mois de mars, aux environs de Pékin).
Long, totale, 0”,19; queue, 0m,06; aile, 0®,H ; tarse, 0m,023 ; doigt postérieur,
0m,0 2 , l’ongle seul mesurant 0m,0 1 ; bec, 0“ ,016 à partir du front.
Le Cochevis, qui est répandu sur une grande partie de
l’Europe et dans l’Afrique septentrionale, se trouve aussi en
Asie, et, d’après M. Severtzoff, niche dans certains districts du
Turkestan. Il est commun en toutes saisons en Mongolie et dans
la Chine occidentale et septentrionale, jusqu’au N. du Setchuan ;
il se tient toujours sur les collines arides et dans les terrains
stériles qui forment la base des montagnes, et semble éviter
aussi bien les hauts sommets que les plaines cultivées.
459. CALANDREL LA C1I ELEENSI S
Alauda brachydactyla, Swinh.''(i861), Ibis, 255 e t 333. — Calandrella
pispoletta, Swinh,-(1863), P. Z. S., 271®-Alaudula cheleenlis, Swinh. (1871),
P. Z. S., 390.
Dimensions. Long, totale, 0m,16 à 0m,175; queue, 0m,065; aile, 0m,10,
avec l’extrémité des pennes cubitales ne dépassant pas celle de la sixième
rémige; tarse, 0m,018; pouce, 0“y)18, l’ongje seul mesurant 0m,0 1 1 ; bec,
0m,008 à partir du front ; hauteur du bec, 0m,006.
Couleurs. Iris brun; bec jaunâtre, avec la pointe brune; pattes rousses.
— Parties supérieures d’une teinte isabelle, tirant plus ou moins au roux,
avçc le centre des plumes brun ; parties inférieures blanches, marquées de
mèches brunes et nuancées de roux sur la poitrine et sur les flancs.
D’après M. Swinhoe, les calandrelles de Pékin se distinguent
des Alauda pispoletta Pall. de l’Asie occidentale par une taille
plus faible, par un bec plus gros, par des teintes rousses plus
marquées sur le plumage, et par la coloration presque entièrement
blanche de leurs rectrices latérales. Le Calandrella cheleen