
d’août et de septembre. Elle a été rencontrée également à Gilolo,
à Batchian, à Célèbes, aux Philippines, dans l’île de Formose
et dans la Sibérie orientale, sur les bords de l’Amour et de
l’Oussouri. Au Japon, elle est remplacée par le Gallinago
australis.
684. H GALLINAGO STENÜRA
Gallinago stisnuua (Kulil), Bp. (1830), Ann. di St. nat. Bologn,, III, fase. 14,
et (1833), Isis, 1,077. — Gallinago U oiisfieldii, Gr. et Hardw. (1830-34), lil. Int) .
Zool., II, pl. 54.— Gallinago heterura, Hogds. (1836), P. Z. S S — Gallinago
biclayatds, Hodgsi' (1837), J. A. S. B ., VI, 491. - Gallinago Horspieldi, Gr. (1844),
Zool. Misc. , 21. — Gallinago stenura, Blyth (1849), Cat. 272, n» 1 609. — Swinb.
(1860)) Ibis, 66. — Jerd. (1864), B. of Ind., II, 674. — Schleg. (1864\ MuS.desP B
Scolop., 13. — Beav. (1867), Ibis, 392. —Dyb. (1868)* .7. f . Om., 338 - A Dav
H H i M u s - ’ BulL Ü C a t - n ° 39?- S gallinago Horspieldi, Swinli.
407. —Dyb. (1873), J.f. Orn., 105. — Gallinago stenüra, Wald.
(lö/d;, Ibis, 318. — Gallinago Horsfieldi, Swinli. (1873), Ibis, 426. — (1874) ibici
(1675), ibid., 131. — Tacz. (1S76), Buil. Soe. zool. Fr., I, 256. ’’
Dimensions. Long, totale, 0m,28 j queue, 0m,045, Composée de
26 rectriees dont les huit paires latérales sont presque linéaires et les cinq
paires centrâtes larges, de. Om,OH> plus longues que les pennes latérales ;
aile, 0m, 14 ; tarse, 0"’,02S ; doigt médian, 0m,034 ; bec, O1“,038 à partir du
front. (Mâle tué à Pékin au mois de septembre.)
Couleurs. Plumage presque semblable a celui du Gallinago megala,
mais offrant des teintes rousses plus accusées sur les parties supérieures et
les sous-caudales.
Cette double-bécassine, qui diffère de la précédente par ses
rectriees latérales plus courtes, plus étroites et plus nombreuses,
ainsi que par son bec et ses tarses plus courts, passe en assez
grand nombre à travers la Chine entière et de là se répand,
en été, jusque sur les rives .du lac Baïkal et, en hiver, dans
1 Inde, à Timor et dans les îles Andaman. Au commencement
et à la fin de la belle saison, on la rencontre fréquemment dans
les endroits marécageux, aux environs de Pékin.
D. B H Gic LISAGOj L- ('1766>> S- | I. 244. - La Bécassine, Buff. (1770),
PL E n l. 883. Scolopax gallinago et Sc. gallinaria, Gm. (1788), S. JV I 662 —
Scolopax galunago, PalL (1811), Z o o g r .,\\, 174. -Tem. (1820), Man. W M i
I B B B I B. o f E ut., pl. 321, f. 2. -'G allinago scolopacina, Bp.
(1838), comp. List, 52. — Gallinago scolopacinus. Blyth (1849). Cat. 272, n° 1 610
- Scolopax gallinago, Midd (1853), Sib. Reis.g U, 224. i Gallinago M M B iK
Bp. (1856;, C om p t. rend. Ac. Sc., X L III, Tabl. des É ch ., n» 171. - Scolopax gallinago,
Schr. (1860), Vbg. d. Am. L., 426. — Gallinago uniclava, Swinh. (1860), Ibis,
66. — Scolopax gallinago, Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 337. — Gallinago
burka et G. scolopacina, Swinb. (1863), P. Z. S., 314. — Gallinago scolopacinus,
Jerd. (1864), B. of Ind., II, 674. — Gallinago scolopacina, Scbleg. (1864), Mus. des
P. B., Scolop., 4. Hl Gallinago media, Swinh. (1866), Ibis, 294. — Gallinago scolo-
pacinus, Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eut-., 2« é d ., II, 185. — Scolopax gallinago,
Przew. (1867), Voy., n ° 174. — Dyb. (1868), .7. f. Orn.-, 338. — Gallinago scolopacina,
A. Dav, (1871), N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 395. — Swinh. (1871),
f . Z. S., 407.— Dyb. (1873), J. f. Orn., 106. — Scolopax gallinago, Severtz. (1873),
Turk. Jevotn., 69. — Gallinago scolopacina, Swinh. (1873),, Ibis, 364 et 426, et (1874),
ibid., 163.,— Taez. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 257. — Scolopax gallinago, Dress.
(1876), Ibis, 330.
La Bécassine vulgaire est aussi commune en Chine qu’en
Europe et se trouve en abondance sur les canaux et dans les
rizières des environs de Pékin, au printemps et en automne.
Pendant l’hiver, elle est également fort répandue au Bengale,
aux Philippines, à Ceylan et dans quelques îles voisines du
continent indien, tandis que pendant l’été elle visite le Turkes-
tan, la Sibérie orientale et le Japon.
686. — GAL L INAGO G AL LUN TJ L A
Scolopax gallinula, L. (1766), S. N., I, 245. •— La P etite Bécassine, Bu CP. (1770),
Pl. Enl. 884. — Scolopax gallinula, Gm. (1788), S. N., I, 662.— Pall. (1811), Zoogr.,
Il, 175,.— Scolopax minima, Leach(1816), Sysf. Cat. M. and B. Brit. Mus., 31. -&?
Scolopax gallinula, Tem. (1820), Man. d’orn., If, 678. — Scolopax stagnatilis etSc.
minor, Bechst. (1831), Hand. Nat. Vôg. Deutschl., 623 et 624. — Gallinago gallinula,
Gould (1832), B. of EurJ, pl. 322. — Gr. (1846), Cat. Hogds. Coll. 141. —
Blyth (1849), Cat. 272, n° 1,611. — Scolopax gallinula, Midd. (1853), Sib. Reis., II,
224. — Limnocryptes gallinula, Bp.*(1856)* Compt. rend. Ac, Sc., XLIII, Tabl. des
Éch., n° 199. Scolopax gallinula, Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 338. —
Gallinago gallinula, Swinh, (1863), P. Z. S., 314.— Sclil. (1864), Mus. des P. B.,
Scolop., 14. — Jerd. (1864), B. of Ind., Il, 676. —Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eur.,
2e éd., II, 185. — Limnocryptes gallinula, Swinh. (1871), P. Z. S., 407. — Scolopax
gallinula, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 69. — Dréss. (1876), Ibis, 330. — Ascalopax
gallinula, Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 2.57.
La Petite Bécassine ou Bécassine sourde de nos contrées,
dont la présence a été signalée dans l’Inde, dans le Turkestan
et dans la Sibérie orientale, n’a jamais, à notre connaissance,
été rencontrée en Chine par aucun naturaliste; M. Swinhoe
admet néanmoins l’existence de cette espèce à Formose, sur
la foi d’un chasseur de ses amis. Des Européens m’ont également
soutenu qu’ils avaient tué la véritable Bécassine sourde soit
à Canton, soit aux environs de Pékin : cela n’aurait évidem