
des régions plus septentrionales. Je l’ai rencontrée fréquemment
soit en Chine, soit en Mongolie, et c’est de cette dernière région
que proviennent les spécimens de cette espèce que j’ai envoyés
au Muséum.
754. — CHROICOCEPHALUS SAUNDERSI
Gavja Kittlitzii, Swinh. (1860), Ib is , 68. — Lakds Schimpem, Schleg. '1868)',
Mus. des P. B., Lari, 40 (nec Bp.). — Croicocephalus Kittlitzii, Swinh. (1863), Ibis,
428, et P. Z. S., 328. — Xemà Kittlitzii, A. Dav. (1871), N.Arch. du Mus., Bull. VII,
Cat. n° 461.—Chroicocephalus Saundersi, Swinh. (1871), P. Z. S., 273, et 421, p i. 22.
Dimensions. Long, totale, 0m,35v
La Mouette de Saunders, décrite récemment par M. Swinhoe,
est un peu plus petite que la Mouette rieuse, et se distingue de
cette dernière : 1 “ par son bec court, robuste, noir en toutes
saisons et prenant à peine une légère teinte rougeâtre en été;
2 ° par son capuchon d’un noir bronzé et non d’un brun fuligineux;
3° par ses yeux de couleur noire. C’est peut-être la plus
commune de toutes les mouettes qui fréquentent les eaux douces
de l’intérieur de la Chine. Je l’ai prise également en Mongolie,
et j ’en ai envoyé au Muséum quelques spécimens qui ont été
rapportés primitivement au Chroicocephalus Kittlitzii.
755, — S Y L O C H E L ID O N C A S P IA
Sterna caspia, Pall. (1769-70), N o v . C om . P e tro p ., XIV, 582. — Sterna tsche-#
grava, Lepech. (1769-70), ib id ., 500. — Sterna caspia, Sparm. (1788), M u s. Carls..,
XI, fasc. 3, n°7. — Sterna caspia, Gm. (1788), S . N ., I, 603. — Pall. (1811), Z o o g r .,
II, 322.— Thalasseus caspius, Boie (1822), I s is , 563.E Sylochelidon caspius, Brehm
(1831), Vög. D e u ts c h ., 770.— Helopus caspius, Wagt; (1832), ib id ., 1224. — Sterna
caspia, Gould (1832-37), B. o f E u r . , pi. 414.—Thalasseus melanotis, Swains. (1837),
B. W. A f r . , II, 253. — Sylochelidon strenuus, Gould (1846), P . Z . S ., 21, e t (1848),
B. o f A u s t ., VII, pi. 22. — Sylochelidon caspius, Blyth (1849), C a t. 290, n° 1,698* r -
Sylochelidon caspia e t Syl. melanotis, Bp. (1856), C om p t. r e n d . A c . S c ., XLI, 772,
T a b l. d e s P e la g ., nos 82 et 83.S- Sterna melanotis, Hartl. (1857), O rn ith . W. A f r .,
254. — Sterna caspia, Swinh. (1860), Ibis-,_68. — Schleg. (1863), Mus: des P. B.,
Sternae, 13. — Radde (1863), Reis, in S. O. Sib., II, 388. — Sylochelidon caspia,
Swinh. (1863), P. Z. S., 328. — Sylochelidon caspius, Jerd. (1864), i?. of Ind.,
II, 8 3 5 E B sterna caspia, Degl. e t Gerbe (1867), Ornith. euv., 2ced., II, 448. — Thalasseus
caspius, Elliot (1869), N. B. of the N. Am., pi. 56. — Sylochelidon caspia,
Swinh. (1871), P. Z. S., 421.— Sterna caspia, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 70. -p
Sterna (Thalasseus) .caspia, Elliott Coues (1874), B. of the N. W. Am., 667. — S terna
caspia, Dress. (1876), Ibis, 415. — H. Saunders (1876), P. Z. S., 657. — Sylocheudon
caspia, Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 261.
La Sterne Caspienne ou Tschegrava se reconnaît facilement,
non-seulement à sa taille qui dépasse celle de toutes les autres
espèces, mais à son bec tçès-robuste, de couleur rouge, à ses
pattes noires, à sa queue courte et à sa tête ornée d’une petite
huppe formée par le développement des plumes occipitales, qui
se terminent en pointe. On la rencontre depuis le nord de l’Europe
jusque dans l’ouest de l’Afrique, dans l’Amérique boréale,
dans les parages de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, dans
l’Inde, dans l’Asie centrale, dans la Sibérie orientale et sur
divers points de la Chine. Je l’ai trouvée souvent dans l’intérieur
du pays, sur des lacs et des cours d’eau, mais toujours par
couples et jamais en vols nombreux.
756. — THALASSEUS BERGII
S terna Bergii, Lichtenstein (1823), Verzeichn., 80. — S terna cristàta (Steph.),
Shaw. (1825), Gen. Zoot.,\, 146 (nec Swains.). — S terna pelecanoïdes, King (1826),
Surv. Int. Aust., II, 422. S terna longirostris, Less, (1831), Trait, d'om., 621. —
P elecanopus pelecanoïdes, Wagl. (1832), Isis, 277 et 1,225. — T halasseus pelecanoïdes
et T h . poliocercus, Gould (1848), B . of Aust., VII, pl. 23 et 24. — S terna
rectirostris, Peale (1848), Zool. U. St. Expi. Exped., 281. — S terna N ovæ-H ollan-
d iæ , M. P., Puch. (1850), Rev. zool., 345. — Sterna longirostris ou St . Be rg ii,
Puch. (1850), ibid., 635. — P elecanopus pelecanoïdes, P. poliocercus, P. nigripennis,
P. yelox et P. Be rg ii, Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Sc., XLI, 772, nos 90, 91, 92,
94 et 95.^ S terna cristata, Swinh. (1860), Ibis, 68. —e S terna velox, Swinh. (1860),
429.— T halasseus cristatus, Swinh. (1863), P. Z. S., 329.— S terna Bergii et St .
poliocerca, Schleg. (1863), Mus. des P. B., Sternæ, 11 et 12.—Sterna Bergii, Finsch.
et Hartl. (1867), Beitr. Faun. Centralpolyn., 216. — Degl. et Gerbe (1867), Omith.
eur., 2e é d ., II, 455. — Thalasseus pelecanoïdes, Swinh. (1871), P. Z. S., 422. —
S terna Bergii, H. Saund. (1876), P. Z. S., 657.
Dimensions. Long, totale, 0m,46 ; queue, très-fourchue, 0m,18 ; aile
fermée, 0m,25 ; bec, 0m,063 à partir du front.
Couleurs. Iris noirâtre ; bec d’un jaune pâle; pattes noires. — Vertex
et huppe d’un noir luisant ; -front et reste de la tête blancs ; dessus du corps
d’un gris argenté ; parties inférieures d’un blanc pur.
Cette grande hirondelle de mer, aux doigts courts et complètement
palmés, au bec allongé, mince et comprimé, est répandue
sur une grande partie des côtes de l’Afrique, depuis le cap de
Bonne-Espérance jusqu’à la mer Rouge, dans les mers de l’Inde
et de la Chine et dans les parage de l’Australie, de la Nouvelle-
Zélande, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Fidji. Elle niche