266----CRANBALA COELICOLOR (PL 31)
G u and A la COEUCOLOR, Hodgs. (1843), J. A. S ., XII, 447. JlGould (1862), B. of
As., h VP. XIV. — Swinh. (1871), P. Z. S., 360.^Przew. (1877), .Or»«*. Mise., VI,
182, B. of Mong., sp. 73.
Dimensions. Long, totale, 0m,175; queue, 0m,09, un peu fourchue, les
rectrices latérales dépassant de 0m,01 les rectrices centrales; aile fermée,
0m,15S., avec la première rémige très-courte.et la deuxième plus longue que
toutes les autres ; tarse, 0m,026, peu robuste, de même que les doigts ; doigt
postérieur, 0m,016, l’ongle-seul mesurant 0m,009; bec, 0m,014 (du front à
l’extrémité), grêle comme celui des Sylvains, avec la base un peu dilatée latéralement.
Couleurs. Iris noirâtre ; bec, pattes et ongles noirs. — Tout le corps
du bleu d’outre-mer le plus riche, avec les lores, les ailes et la queue noirs.
— La femelle est d’un gris ardoisé sale, mélangé de brun, avec une bande
blanche à travers l’aile, des raies jaunâtres au centre des plumes des parties
inférieures ; les ailes et la queue noirâtres.
Ce magnifique oiseau, signalé d’abord dans l’Himalaya, se
trouve aussi à Moupin dans le Kan-sou et pendant l’été. Il se
tient sur les montagnes lés plus élevées, à 4 ou S,000 mètres
d’altitude, et cherche dans les prairies découvertes, au-dessous
de la région des forêts, les insectes dont il fait sa nourriture.
Son vol, léger et puissant, ressemble un peu à celui de l’hirondelle.
Au mois de mai et de juin, cette espèce était abondante
sur le Hong-chan-tin, mais elle en avait totalement disparu à
la lin de juillet.
267. — MYIOPHONEUS CÆRULEUS (PL 43)
Le Merle bleu de la Chine, Sonn. (1782), V o y . I n d . , Il, 188, p i. 108.— Cractjla
cærulea, Seop. (1786), Bel. Faun. e t Fl. Insub., II, 88. — Turdus violaceüs, Gui.
(1788), S. N ., I, 829. — Turdus nitidus, Gr. (1844), Z o ’ol . Mise., 1. Myiophgnf.ïïs
cæruleus, SWinh. (1861), Ibis, 36, et (1871), P. Z. S.,'368.
Dimensions. Long, totale, 0m,33; queue, 0m,12, un peu arrondie ; aile,
0m, l89 ; tarse, 0m,052 ; bec, 0m,025 à partir du front; haut, du bec, 0m,009.
Couleurs. Iris châtain; bec noir; pattes noires; ongles brunsS-Tête
et tronc d’un bleu indigo foncé, avec des taches terminales d’un , bleu brillant
sur toutes les plumes, excepté sur celles des lores et du bas-ventre et
sur les sous-caudales qui tournent au bleu noirâtre ; ailes et queue d’un bleu
plus vif que le reste du corps.
ACCENTORIDÉS
Le Myiophoneus cæruleus se rencontre dans toute la Chine,
mais il est très-rare à Pékin; on le trouve au contraire assez
communément en toutes saisons dans le centre et le sud de
l’Empire. Cet oiseau au riche plumage vit solitaire au bord des
torrents et des rivières et se nourrit principalement de larves
et d’insectes aquatiques ; pour atteindre .sa proie, il s’avance sur
les pierres baignées par le courant, mais il ne plonge jamais.
Je ne l’ai vu que très-rarement parcourir les bosquets et se
percher sur les arbres. Sa voix est douce et étendue et son chant
fort agréable rappelle un peu celui du Passereau solitaire.
268. H M Y IO P H O N E U S IN S U L A R IS
Myiophoneus insularis, Gould (4862), P. Z. S., 280, et (1864), B. of As., livr. XVI,
pl. — Myiophoneus insularis, Swinh. (4863), Ibis,, 577, et (1871), P. Z. S., 368.
Dimensions. Long, totale, 0m,34; queue, 0m,13/;' aile, 0m,165.
Couleurs. Iris brun ; bec et pattes noirs. — Front d’un bleu foncé, mais
brillant; ventre, dessus du cou et dos d’un bleu noirâtre.; épaules d’un bleu
métallique ; gorge d’un bleu foncé ; poitrine et partie supérieure de l’abdomen
d’unnoir tacheté de bleu luisant ; partie inférieure de l’abdomen et sous-caudales
noires..
Cette espèce se distingue facilement de- la précédente par sa
taille un peu plus forte et par l’absence de taches d’un bleu
brillant sur les parties supérieures du corps ; elle est propre à
l’île de Formose, où elle vit à une altitude de 700 mètres environ,
sur les montagnes boisées, au bord des torrents, comme son
congénère.
A C C E N T O R I D É S
Les Accenteurs forment une petite famille bien délimitée renfermant
une dizaine d’espèces répandues dans le nord de l’ancien
-continent.
.269. —A C C E N T O R N I P A L E N S IS
Acçentor nipalensis, flodgs, (1843), J. A. S., XIII,’34, et (1845), P. Z. S., 34. —
Accentor caciiarensis, Hodgs., ibi'l. — Agcextor nipalensis, Gould (1855)’ B of
ds., livr. VII, —Jerd. (1863), B. of Ind., 11,7286. — Swinh. (1871), P. Z. S. 360.
— Prze.w. (1877), Ornith. Misa., VI, 185; B. of Hong., sp. 79.