
Dimensions. Long, totale, lm,37 ; queue, 0m,33; aile 0m,62 ; tarse,
Om,tt ; bec, 0m,12. (Mâle tué en Chine par M. Fontanier.)
Le Cygne sauvage d’Europe a le front dépourvu de tubercules
et les lores et la base du bec colorés en jaune pâle, cette
teinte se prolongeant en angle aigu jusqu’au bord antérieur
des narines et aux plumes frontales. Il est commun dans toute
la Sibérie orientale où M. de Middendorf l’a rencontré jusqu’au
74e degré et demi de lat. N., et passe en grand nombre au-dessus
de Pékin aux mois d’avril et d’octobre ; parfois même il s’abat
dans l’intérieur de la capitale sur les pièces d’eau qui entourent
le palais impérial. On voit fréquemment quelques-uns de ces
oiseaux séjourner pendant tout l’hiver sur les lacs et les fleuves
de l’empire chinois.
708. B CïGSIIS MINOU
Cygnes olor, B. minor, Pall. (1811), Zoogr., Il, 214. — Cygnes Bewickii, Yarr.
(1833), Trans. L. Soc.} XVI, 445. — Gould (1832-37), B. of Eur., pl. 356. -r- Cygnes
minor, Keys. et Blas. (1840), Wirbelth., 82. —. Cygnes mesices minor, Schleg. (1844),
Rev, crit., 112. — Cygnes Bewickii, Midd. (1853), Sib. Reis., II, 224. — Olor minor,
Bp. (1856), Cat. Parzud., 15. — Cygnes Bewickii, Schr. (1850), Vôg. d. Am. L., 456.
— Cygnes minor, Swinh. (1860), Zoolog., 6,924, et (1861), Ibis, 344. — Cygnes Bewickii,
Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 394. — Cygnes minor, Schleg. (1866), Mus. des
P. B., Anseres, 82. — Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eur., 2e éd., II, 474. — Cycnes
Bewickii, Swinh. (1867), Ibis, 398. — Dyb. (1868), J. f. Orn., 338. — Cygnes minor,
A. Dav. (1871), N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 437g- Swinh. (1871), P. Z. S.,
416. — Gould (1872), B. of Gr. Brit., livr. XXI, plM Dyb. (1873), J. f. Orn., 108.
— Tacz. (1877), Bull. Soc. zool. Fr., II, 44.
Le Cygne de Bewick, qui habite les régions boréales des
deux mondes, se reconnaît facilement à sa taille relativement
faiblé (lm,20), à son front dépourvu de tubercules et garni de
plumes qui dessinent un angle obtus, et à son bec qui est coloré
en jaune dans sa portion basilaire seulement, cette teinte n’arrivant
pas jusqu’aux.narines. Pendant l’hiver, il est encore plus
répandu dans l’empire chinois que le Cygne sauvage, et traverse
régulièrement^ comme ce dernier, les provinces septentrionales.
Les Chinois confondent les deux espèces sous le nom de
Tién-ngo.
709. — CYGNUS DAVID)
? Cïgküs sibilüs, Pall. (1811), Zoogî% II, 215. B? Cygnds qeok, Radde (1863),
Reis. in S. O. Sib., II, 350. — Przew. (1867), Voy., u° 19fSBcYGMus Davidi, Swinh.
(1870), P. Z. S., 430, e t (1871), ibid., 4 1 6 .H cygnus (Koskoroba) Davidi, A Dav. (1871),
N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 438. — ? Cygnus olor, Tacz. (1877), Bull. Soc.
zôol. Fr., II, 44.
Dimensions et Couleurs. Taille un peu plus faible que celle du Cygnus
B ew ick ii. Bec et pattes d’un rouge orangé ; lores garnis de petites plumes ;
plumage blanc, avec la nuque jaunâtre.
Ce Cygne, que les habitants de Pékin distinguent sous le
nom de Hong-touy-ngo (Cygne aux pattes rouges), est considéré
par M. Swinhoe comme différent spécifiquement du Cygnus koskoroba
de l’Amérique méridionale : malheureusement le seul et
unique individu que j ’aie pu me procurer à Tientsin était en fort
mauvais état et avait les rémiges arrachées, de sorte que nous
ignorons la couleur des grandes pennes alaires. Ce qu’il y a de
certain, c’est que la forme du bec, la nature emplumée des lores
et la coloration rouge des pattes ne permettent de confondre cet
oiseau avec aucun des cygnes qui vivent dans les régions
boréales de l’ancien continent, tandis que sa taille beaucoup
plus faible, ses mandibules moins aplaties et la nuance différente
de ses pattes semblent la distinguer suffisamment du
Cygnus koskoroba. M. Taczanowski se demande si cette espèce
ne serait pas celle qui a été appelée à tort Cygnus olor par Radde
et Przewalski et que Pallas a indiquée précédemment, en termes
fort vagues, sous le nom de Cygnus sibilus.
D’après les chasseurs chinois et mongols, le Cygnus Davidi
traverserait le Céleste-Empire aussi régulièrement que les deux
espèces précédentes ; cependant, malgré les recherches les plus
actives, il m’a été impossible de m’en procurer d’autre spécimen
que l’individu cité plus haut, individu qui est resté à Pékin,
dans la collection ornithologique que j’avais commencé à réunir.
710. — ANAS BOSCUAS
Anas boschas, L. (1766i|S. N., I, 205. — Le Canard sauvage, Buff. (1770),
Pl. Enl. 776 et 777B- Anas boschas, Gm, (1788), S. N., I, 538. — Pall. (1811), Zoogr.,
II, 255. — Wils. (1814),, Am. Orn., VIII, 112, pl. 70, f. 7. — Tem. (1820), Man. d’orn.,
2e éd., II, 835. — Anas (Boschas) domestica, Sw . et Rich. (1831), F. Bor. Am., II,
442. —Anas boschas, Gould (1832-37), B. of Eur., pl. 361. — Aud. (1835), Orn.
Biogr., III, 164, pl. 221, et (1843), B. Amer., VI, 326, pl. 385. — Gr. (1846), Cat.
Hodgs. Coll. 145. — Blyth (1849), Cat. 303, n° 1,771. — Tem. et Schleg. (1850),