
assez facile de distinguer les deux espèces. C’est sans doute
faute d’avoir suffisamment remarqué ces différences qu’on n’a
pas obtenu un plus grand nombre de spécimens du X. hylocharis.
186, — MUSCICAPUEA SAPPHIRA
Muscicapula SAPPHIRA, Tickell, Mss.— Blyth. (1842), J. A. S ., XI, 939, et (1847)
XVI, 473. — Mdscicapula sapphira (Jerd.), Gr. et Hard. (1830-34), III. In c l. On '
pl. 32. — Swinh. (1871), 380.
Dimensions. Long, totale, 0m,13; queue, 0m,047; aile, 0,063.
Couleurs. Iris et pattes bruns ; bec noir. — Parties supérieures du corps
d un bleu foncé, avec le front et le ventre d’un bleu d’azur, le croupion et
les sus-caudales d’un bleu de cobalt; gorge et^poitrine d’un bleu pourpré,
avec une raie médiane rousse; flancs grisâtres; ventre, axillaires et une
partie du dessous des ailes blancs; rémiges et rectrices noires bordées de
bleu sur la face supérieure. Dans la femelle, le dessus du corps est d’un brun
olive avec le front et le tour des yeux roux, le croupion, la face supérieure des
ailes et de la queue bruns, la gorge et la poitrine d’un roux clair, le ventre
d’un blanc bleuâtre.
Ce charmant oiseau qui habite principalement le Népaul et
le Sikkim et qui vit dans les forêts, à une altitude de 6,300 pieds,
n’a été rencontré jusqu’à présent en Chine que dans les provinces
du Sud-Ouest. Le Muséum d’histoire naturelle en possède un
spécimen tué dans le Setchuan.
187. — ERYTHROSTERNA ALBICILLA (Pl, 79)
Muscicapa albicilla, Pal], (18-11), Zoogr., I, 462. ~ Muscicapa parvA, Scbr.
(1860), V6g. d . Am. L ., 374. — Erythrosterna niveiventris, Swinh. (1860), Ibis, 54.
Erythrosterna mugimaki, Swinh. (1861), Ibis, 330. — Erythrosterna leucura,
Swinh.(1860),Ibis, 357,et(l863),P.Z . S ., 92,—Muscicapa parva, lladde (1862), Reis, in
S . O. S i b ., Il, 267. — Erythrosterna albicilla, Swinh. (1871), P . Z . S ., 380. — E rythrosterna
leucura, Dyb. (1872), J. f . O. , 448. — Tacz. (1878), Bull. S o c . z o o t. Fr., I, 169.
Dimensions. Long, totale, 0m,d2; queue, 0m,05: aile fermée, 0,07;
tarse, 0m,017; bec, 0m,009, à partir du front.
Couleurs. Iris, bec et pattes bruns®- Parties supérieures d’un cendré
brunâtre ou olivâtre, avec le tour des yeux blanchâtre; sur la gorge une
tache rousse de 2 centimètres de longueur environ, limitée sur les côtés
et inférieurement par une teinte grise ; ventre et sous-caudales d’un blanc
pur; sus-caudales noires; queue noire avec la base des huit rectrices latérales
blanche. En automne et en hiver, la couleur rousse de la gorge est
remplacée par du blanc, et dans cet état le mâle ne diffère pas de la femelle.
L'Erythrosterna albicilla représente dans l’extrême Orient
XErythrosterna parva des frontières de l’Europe et de l’Asie;
il est très-commun en Chine et pendant l’eté s’avance jusqu’en
Sibérie orientale ; pendant l’hiver, au contraire, il se retire dans
l’Inde, la Birmanie et à Ceylan. Il passe en très-grand nombre
à Pékin au printemps et en automne, et se montre très-familier,
fréquentant les jardins et les bosquets pour chercher les insectes
qu’il prend plutôt sur le sol qu’au vol, comme les autres gobe-
mouches. Il ressemble du reste beaucoup à ces derniers par
ses allures, et fait entendre de temps en temps un petit cri
rauque, en relevant et abaissant la queue.
188. — ERYTHROSTERNA LUTEOLA
Muscicapa luteola, Pall. (1811), Zoogr., I, 470.—Muscicapa mugimaki, Tem.(lR37)
Pl. Col. 577, f. 2. Tem. et Schl. (1850), F. Jap., 46, pl. 17 B. — Muscicapa luteola,
Midd. 11853), Sib. Reis., II, 186, pl. XVII, f. 13. — Swinh; (ISOÜ), Ibis, 357. —
Scbrenck (.1860), Vôg. d. Am. L., 375. — Radde (1862), Reij$in S. O. Sib., II, 269.
— Muscicapa hylocharis, Swinh. (1862), Ibis, 305. — Erythrosterna luteola
Swinh. (1871), P. Z. S., 380. - Dyb. (1872), J. f. O., 449.-Tacz. (1876), Bull. Soc.
zool. Fr., 1,169. . '
Dimensions. Long, totale, 0m,13; queue, 0m,53; aile, 0m,075; tarse, 0m,016.
Couleurs. Iris et bec noirâtres ; pattes brunes. ■— Parties supérieures du
corps d un noir lavé de cendré, avec le croupion presque entièrement de cette
dernière teinte, et une petite tache blanche derrière l’oeil; couvertures
moyennes des ailes blanches, de m'êmès que les bords externes des pennes
tertiaires ; reste de l’aile d’un brun noir; gorge, devant du cou, poitrine et
partie supérieure du ventre du même roux que dans notre Bouge-gorge; bas-
ventre et sous-caudales d’un blanc pur; sus-caudales noires; queue noire à
l’extrémité et blanche à la base.
Cette espèce, qui est assez commune au Japon, en Daourie,
sur les bords du Baïkal et dans l’Amourland, voyage dans
toute la Chine orientale, mais ne se montre jamais en grand
nombre, autant que j ’ai pu l’observer. A peu près chaque année,
on en voit quelques individus isolés à Pékin, où j ’ai pu me
procurer trois mâles, tous en plumage d’été, mais malheureusement
point de femelle.
189. — BUTALIS FERRUGINEA
Hodgs. (1845), P. Z. S., 32. - Bd-talis rufescens,
h. (1847), J. A. S., XVI, 120.B Hemichelidon rufilata, Swinh. (1860), Ibis, 57.—