
à Pékin, avaient été désignés primitivement dans ma collection
et au Muséum d’histoire naturelle sous le nom de Calamoherpe
arundinacea, a été séparé de cette dernière espèce, en 1870,
par M. R. Swinhoe. D’après ce naturaliste, les oiseaux de Pékin
se distinguent de nos Rousserolles effarvates par un bec plus
robuste, par une queue plus étagée, et par la coloration blanchâtre
des lores. Ils diffèrent également des C. dumetorum par
les teintes blanches de leur gorge et de leur abdomen. Cette
espèce, qui aies moeurs et la voix de notre Effarvate, vient nicher
en grand nombre dans tous les endroits humides de la grande
plaine chinoise.
365. — C A IA M O D ÏT A O R IE N T A L I S
Salicaria turdina orientalis, Tem. e t Schl. (1850), Faim. Jap. Aves, 50, pi., 20.
— Calamoherpe orientalis, Bp. (185(j), Comp. Av., 1, 285, n° 598. 4°. — Acroce-
PHALUS MAGNIROSTRIS, Swillh. (1860), 51. CALAMOHERPE ORIENTALIS, Sw illll■ (1863),
Ibis, 305. — Calamodyta orientalis, Swinli. (1871), P. Z. S ., 352. — Calamoherpe
orientalis, Dyb. (1874), J. f. Orn., 319 et 334. — Wald. (1874,i, Trans. Z. S., VIII,
64. — Acrocephalüs orientalis, Wald. (1875), Trans. Z. S., IX, part. 2, 195. —
Calamoherpe orientalis, Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 138. — Przew. (1877),
Omilh. Mise., VI, 169, B. of Mong., sp. 43.
Dimensions. Long, totale, 0m,198; queue, 0m,065, un peu arrondie;
aile, 0m,09 ; tarse, 0m,03 ; bec, 0m,019 à partir du front; hauteur du bec,
0m,006.
Couleurs. Iris brun noisette; bec brun, avec la mandibule inférieure
blanchâtre ; bouche rouge ; pattes grises, avec les doigts teintés de bleuâtre.
— Parties supérieures d’une teinte olive nuancée de roux, principalement
en arrière; parties inférieures d’un blanc jaunâtre, lavé de brun sur les
côtés de la poitrine et d’olivâtre sur les flancs, et marqué de quelques raies
brunes sur la partie supérieure de la poitrine et les côtés du cou ; une. raie
sourcilière jaunâtre peu marquée ; rectrices terminées par un liséré blanchâtre.
Le Calamoherpe orientalis, qui n’est qu’une race à peine
distincte du G. turdoïdes d’Europe, habite Batchian, Morty,
Lombock, Célèbes, les Philippines, le Japon, la Sibérie orientale,
où elle est très-commune d’après M. Dybowski, particulièrement
à l’embouchure de l’Oussouri et aux environs de Wla-
diwostock, la Mongolie, où M. le lieutenant-colonel Przewalski
l’a rencontrée récemment, dans la vallée du Hoang-ho et dans
l’Ala-chan méridional, etc. Dans toute la Chine proprement
dite elle est abondamment répandue pendant l’été. Dès le mois
de mai, elle arrive en grand nombre aux environs de Pékin, pour
nicher dans les roseaux des marécages, et repart au mois de
septembre. Dans cet intervalle de temps, tous les étangs, tous
les cours d’eau au bord desquels croissent des Phragmites et des
Typha sont animés par le chant aussi étrange que varié de cette
espèce que les Pékinois désignent sous le nom de Wéi-djà.
366. — CALABODYTA FASCIOLATA
Acrocephalüs fasciolaths, Gr; (1860), P. Z. S ., 349. — Calamoherpe subfla-
vescens, E lliot (1870), P. Z . S., 243. — Calamodyta fasciolatus, fcj-winh. (1871),
P. Z. S ., 352. — Calamoherpe fasciolatus, Dyb._ (1872), J. f . O., 355. — Tacz.
(1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 138.
Dimensions. Long, totale, 0m,18; queue, 0m,076; aile, 0m,077; tarse,
Qm,025 ; bec, 0m,01S à partir du front.
Couleurs. Bec brun, avec la mandibule inférieure jaunâtre; pattes couleur
de chair. S Parties supérieures d’un brun olive, avec une raie sourcilière
jaune ; parties inférieures jaunes, lavées de brun sur les flancs ; ailes
et queue d’un brun olive' foncé.
Telle est la description que M. G. Elliot donne d’un oiseau
de la Daourie qui, depuis lors, a été identifié par lord Walden et
par M. Swinhoe avec VAcrocephalüs fasciolatus Gr., de Batchian.
Ce Calamodyta diffère du C. insularis, comme le fait remarquer
M. Elliot : 1 ° par la teinte d’un brun olive-(et non d’un brun
marron) de ses parties supérieures; 2 ° par son sourcil jaune (et
non pas blanc) ; 3° par la teinte jaune (et non pas blanche) de ses
parties inférieures.
M. Swinhoe suppose que dans son voyage des Moluques en
Daourie cette espèce doit toucher à la Chine ; c’est pourquoi il
l’a comprise dans sa liste des oiseaux de cette région; cependant
il ne l’a point rencontrée à Tchéfou.
367. — CALAMODYTA INSULARIS
Acrocephalüs. insularis, Wall. (1862), Ibis, 350. — Calamoherpe fumigata,
Swinh.' (1.863feP. Z. S., 91 et 293. — (1871), ibid., 352. — (1874), Ibis, 437, et (1876),
ibid., 332.
Dimensions. Long, totale, 0m,19; queue, 0m,07, étagée, avec les cinq
paires derectricesla.téralespointues;tarse,0m,023;bec,0m,017àpartirdu front.