sociables, qui voyage par petites troupes, qui aime à rester posé
sur le sol et dont le cri rappelle, en l’exagérant, celui de la Huppe
vulgaire. Les chasseurs distingueront cette espèce de la précédente
par sa tête et ses aigrettes beaucoup plus petites et par
les teintes plus jaunâtres de son plumage qui n’offre que des
taches longitudinales, tant en dessus qu’en dessous du corps.
63. — SCOPS STICTONOTUS
Scops bakkamoena, Swinh. (1860), Ibis, 47. S S cops japonicus, Swinh. (1863),
Ibis, 89. — David (1871), N. Arch. Mus., Bull. VII, Cat. Ois., n° 38. — Scops sunia,
Swinh. (1871), P. Z. S., 343, e t (1874), Ibis, 433. — Scops stictonotüs, Sharpe (1875),
Cat. of Strig., 54, pl. 3, fig. 2.
Dimensions. Long, totale 0m,20} (jueue 0m,06j aile Om,46. Tarse em-
plumé, doigts nus. Aigrettes bien développées sur les deux côtés de la tête.
Couleurs. Iris jaune pâle, bec verdâtre, pattes grises. — Plumage semblable
à celui du Petit-Duc d’Europe, le fond des couleurs étant tantôt le
gris, tantôt le roux fauve. Tous les sujets tués à Pékin ont des teintes grises.'
Le_Scops à dos tacheté se trouve dans le Népaul, dans le
Cambodge (Mouhot) et en Chine (Swinhoe). D’après M. Sharpe,
le Scops sunia de Hodgson, identique au Scops pennatus de
Gould, et le Scops (Otus) japonicus de T. et Schl., sont deux
espèces distinctes de celle-ci.
64. B- LEMPIJIUS ELEGANS Q?l. fi)-—-
Ephialtes elegans, Cass. (1852), Proced. Ac. Phil., 185. Ephialtes glabripes,
Swinh. (1870), Ann. et M. Nat. H., 4e série, VI, p. 152. — Lempijius glabripes,
Swinh. (1871), P . Z. S., 343. — Scops elegans, Sharpe (1875), Cat. of Strig., 87.
Dimensions. Long, totale, 0“ ,26 ; aile, 0“ ,20 ; queue, 0»\10. Doigts
entièrement nus.
Couleurs. Iris brun (yeux très-gros), bec verdâtre, doigts couleur de
chair ; ongles cornés gris. — Plumage en dessus d’une teinte brunâtre sale,'
mélangée de gris, de noir et de brun; parties supérieures de la tête et du
cou plus foncées ; un demi-collier, blanchâtre sur le haût du dos, et une
large tache blanche sur le devant du cou; panaches en forme de cornes,
brunâtres en dehors et grisâtres en dedans ; plumes du disque facial grises,
pointillées et rayées de brun, terminées de noir sur les joues et de jaunâtre
sous le bec. Dessous du corps gris, avec des points et des raies transversales
fines et ondulées et des taches longitudinales brunes, occupant le centre des
plumes; m ilie u du bas-ventre blanc ; sous-caudales blanches rayées d’étroites
bandes brunes transversales ; plumes tibiales fauves, avec des raies transversales
peu distinctes, plumes tarsales grises avec de nombreuses petites taches
brunes. Queue brune en dessus et d’un brun grisâtre en dessous, marquetée
et traversée de sept raies blanchâtres; rémiges brunâtres, traversées de
quatre ou cinq bandes claires.
Le Petit-Duc à doigts nus habite toute la moitié méridionale
de la Chine ; mais il est plus commun dans les provinces orientales,
quoiqu’on le rencontre aussi sur les frontières occidentales
du Setchuan.
L’individu sur lequel M. Cassin a fondé son Ephialtes elegans
a été pris en mer, sur les côtes du Japon, lat. 29° 47' N., long.
126° 13' 20" E. M. Cassin le rapproche de Y Ephialtes (Lempijius)
semitorques, mais fait observer qu’il a les doigts nus.
65. — LEMPIJIUS SEMITORQUES
Otus semitorques, T. et Schl. (1850)) F. J., 25, pl. 8. — Scops semitorques,
Bp. (1850), Consp. av., I, 46. — Lempijius semitorques, Svinh. (1871), P. Z. S., 343.
— Scops semitorques, Sharpe (1875),, Cat. of Strig., 83.
Description, taille, proportions et couleurs du Lemp. glabripes, mais
avec les doigts toujours revêtus de plumes sur leur face supérieure.
Le Petit-Duc à demi-collier, ainsi nommé à cause d’un demi-
cercle de plumes aplaties jaunâtres que l’on voit sur sa gorge,
a été décrit d’abord comme une espèce du Japon. On l’a rencontré
plus tard dans l’Himalaya; et, de mon côté, je l’ai tué
dans les montagnes boisées de Moupin. L’un de ces oiseaux
avait, lorsqu’il était en vie, l’iris orangé, etnon pas brun, comme
cela a lieu dans les autres individus.
66. — LEMPIJIUS UMBRATILIS
Ephialtes umbratilis, Swinh. (1870), Ibis, 342. — Eph. lettia (Hodgs.), Swinh.
[ (1870), Ibis, 88. — Lempijius umbratilis, Swinh. (1871), P. Z. S., 344.
Cet oiseau, que M. Swinhoe avait considéré d’abord comme
identique au Scops lettia de l’Inde, et qu’il en a distingué par
la suite, ressemble beaucoup aux espèces précédentes, mais
n’offre pas de teinte blanche autour de la face, et a l’aile plus
courte. Il a été pris dans l’ile de Haïnan, et quelques oiseaux
envoyés de la Cochinchine au Muséum paraissent se rapporter à
cette race.