
jaune vif sur la ligne médiane, et lavé d’olive sur les côtés de la poitrine et de
l’abdomen.
Je n’ai rencontré qu’une seule fois en Chine lé Chrysomitris
spinoïdes de l’Himalaya. Me trouvant à Tchentou (Setchuan),
j’eus l’occasion de voir un de ces tarins que l’on gardait en cage,
comme un oiseau très-rare dans le pays ; malheureusement, son
propriétaire ne voulut pas me le céder, et je ne pus en prendre
les dimensions.
487. — CIILOROSPIZA SINICA
F ringilla sinica, L. (1766), S. N. — L’Olivette, Buff. (1770), Pl. Enl. 187, f. 3.
— F ringilla sinica, Bodd. (1783), Tabl. des PL Enl. 10. — ? Loxia siNENSis,..Gm. ex
Sonn. (1788), S. N., I, 8 5 5M B ligurinus sinicus, lilytli .(1849), Cat. 124, n° 676. —
Chlorospiza kawarahiba minor, Tem. e t Schl. (1850), Faun. Jap.Aves, 88, pi. 49.— Bp.
(1850), Consp. Av., I, 514. — Ligurinus sinicds, Swinh. ;fl860), Ibis, 61, et (1861),
ibid., 4b. — F ringilla sinica, Swinh. (1861), Ibis, 335, — F ringilla kawarahiba, var.
MINOR, Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 189, — Chlorospiza sinica, Swinh.
(1863), P. Z. S., 299. — (1870), ibid., 433. — (1871), ibid., 385.— (1874), Ibis, 160. —
Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 181.
Dimensions. Long, totale, 0 m,14 *, queue, Om,OS *, aile, 0m,08 ■, tarse, 0ra,0 1 4 ,
bec, 0m,01.
Couleurs. Iris d’un brun châtain ; bec blanchâtre, lavé de rose ; pattes
d’un gris carminé. — Sommet de la tête et nuque d’un gris verdâtre, avec
quelques taches d’un vert assez vif au-dessus des yeux ; dos d’un brun olivâtre,
nuancé de verdâtre; croupion et gorge d_’un vert jaunâtre; poitrine et
abdomen d’un vert olive fortement nuancé de roux ; sous-caudales d’un jaune
pur ; rectrices et rémiges noires dans leur portion terminale et d’un jaune
vif dans leur portion basilaire, les rectrices frangées de gris clair, les; rémiges
au contraire largement marquées de blanc grisâtre au sommet ; pennes secondaires
bordées de gris en dehors et de roux clair-à l’extrémité. — Chez la
femelle, la tête et le croupion sont d’un gris brunâtre, rayé de brun foncé,
comme le dos ; la gorge, le milieu de la poitrine et de l’abdomen d’une nuancé
isabelle ; les flancs d’un gris roussâtre, et les sous-caudales sont à peine
nuancées de jaune ; enfin les lisérés des rectrices et des rémiges sont beaucoup
moins larges que chez le mâle.
Le Petit Verdier de la Chine est abondamment répandu dans
toutes les provinces de l’Empire, partout où se trouvent des
bouquets de pins et d’autres conifères. Son chant est encore
moins remarquable que celui de son congénère européen.
M. Taczanowski rapporte à la même espèce un oiseau signalé
par Radde sous le nom de Fringilla kawarahiba var. minor et
provenant de Tchingham, sur les bords du fleuve Amour (Sibérie
orientale).
488. — P Y R G I L A C D A D A V ID IA N A (P1. 90)
Passer ouratensis, A. Dav., Mus. Pek. — P yrgilauda davidiana, J. Verr. (1870),
N. Arch, du Mus., Bull. VI, 40, n» 32. -§§1871), ibid., VII, 62, et pi. 1, fig. 2. — P asser
ouratensis, Swinh. (1870), P. Z. S. — (1871), ibid., 386.
Dimensions. Long, totale, 0m,125; queue, égale, 0m,044; aile, 0m,08o;
tarse, 0m,015 ; doigt postérieur, 0m,014 ; l’ongle, pointu et faiblement recourbé,
mesurant seul 0m,008; bec gros et de forme conique.
Couleurs. Iris d’un rouge tirant au roux ; bec blanc, avec la pointe brune
(devenant jaunâtre par la dessiccation); tarses d’un gris roussâtre; doigts d’une
nuance plus foncée. — Front et tour du bec noirs, cette couleur s’étendant
du menton à la partie supérieure de la poitrine sous la forme d’un rabat étroit ;
côtés de la poitrine et flancs d’une teinte isabelle mélangée de brunâtre ; côtés
du cou et reste des parties inférieures du corps d’un blanc roussâtre; rectrices
noirâtres, traversées d’une bande subterminale blanche et lisérées de
blanc sur leur bord externe; ailes noirâtres,,coupées obliquement par une
large bande blanche, avec les rémiges bordées de blanchâtre et les pennes
secondaires marquées d’une tache d’un blanc sale à l’extrémité. — La femelle,
presque semblable au mâle, offre des teintes encore plus pâles.
C’est sur les plateaux les plus élevés de la Mongolie chinoise
que j ’ai rencontré cet étrange passereau pour lequel M. J. Ver-
reaux a cru devoir créer un genre nouveau. Le Pyrgilauda davidiana,
qui est assez rare en Mongolie, est un oiseau d’un
naturel farouche ; il se nourrit de petites graines qu’il cherche
sur le sol, dans le sable ou parmi les herbes, et fait son nid dans
les rochers ou même dans les trous de Sousliks, comme le Passer
petronia, qui vit dans les mêmes localités, et auquel il ressemblé
un peu par la voix et les allures.
489. — P Y R G I T A P E T R O N IA
Passer sylvestris, P. stdltds, P. bononiensis, Briss. (1760), Ornilh., III, 88, n» 6,
pl. 5, f. 1 ; 87, n° 5 ; 91, n° 7H- F ringilla petronia, L. (1766), S. N., I, 322. — Le
Moineau des bois ou Soulcie, Buff. (1770), Pl. Enl. 225. — F ringilla petronia, F.
stulta, F. bononiensis-et F. leucura, Gin. (1788), S. N., I, 919.;fr P etronia rupest’ris)
Bp. (1838), B. of. Eur., 30. — P yrgita petronia, Kays. et Bl. (1840), Wirbelth. —
Petronia stulta, Bp. (1850), Consp. Av., I, 513. H Passer petronia, Degl. et Gerbe
(1867), Ornith. eur., 2' édit., I, 24711- A. Dav. . (1871), N. Arch. du Mus., Bull.
VII, Cat. n» 307.H Pyrgita petronia, Swinh. (1871), P. Z. S., 385. — P asser petronia
aevertz. (1873), Turk. Jevotn., 64. — Dress. (1875), Ibis, 240.