
480 LES OISEAEX DE LA CHINE
ment rien d’étonnant, puisque cette espèce est abondamment
répandue dans l’Inde.
687. — RY N 'CHÆA CAP ENS I S
Scolopax capensis, L. (1766), S. N., I, 246. — La Bécassine de la Chine, Buff.
(1770), Pl. Enl. 881. — Scolopax chinensis, Radde (1783), Tabl. des PI. Enl., 53. —
S colopax capensis et Sc. maderaspatana, Gm. (1788), S. N., I, 666 et 667. — Rhyn>-
chæa capensis, Less. (1831), Trait, d’orn. et Atlas, pl. 102, fig. 1.— Rhynchæa vatiie-
gata, Yieill. (1834), Gai. des Ois., 240 (ex Sonnerai). — R hynchæa austbalis, Gould
(1837), P. Z. S . , 155, et (1848), B. o f Aust., VI, pl. 41. — Rhynchæa bengalensis,
Blyth (1849), Cat. 273, n° 1,612. — R ynchæa maderaspatana, Tem. et Sehleg. (1850),
F. Jap. Aves, 113^S Rhynchæa bengalensis, Rh. capensis et Rh. adstralis, Bp.
(1856), Compt. rend. Ac. Sc-, XLIII, Tabl. des Éch., nos 162, 163 et 164. fi) Rhynchæa
sinensis, Swinh. (1861), Ibis, 267. — Rhynchæa bengalensis, Swinh. (1863),
P. Z . S . , 314. — Jerd. 1864, B. of Ind., II, 677. — Rhynchæa variegata, Sehleg.
(1864), Mus. des P. B., Scolop., 16. — Rhynchæa bengalensis, Swinh. (1871),
P. Z. S., 408. —- A. Dav. (1871), N . Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. n ° 398. — Rhynchæa
capensis, Wald. (1875), Trans. zool. Soc., IX, part. 2, p. 235.1 Hartl. (1877),
Vôg. Madag., 335.
Dimensions. Long, totale, 0ra,265-(9); queue, 0m,048; aile, 0m,140;
tarse, 0m,044; bec, 0m,05.
Couleurs. Iris brun ; bec verdâtre à la base, blanc au milieu et rouge
à l’extrémité^ pattes d’un vert bleuâtre. — Vertex d’un brun olivâtre, à
reflets soyeux, avec quelques stries transversales jaunâtres à peine distinctes
et une bande d’un blanc jaunâtre bien marquée le long de la ligne médiane;
une'zone blanche entourant l’oeil et se prolongeant de chaque côté jusque
vers la nuque; dos d’une teinte olivâtre, varié de gris et de vert métallique,
avec des raies en zigzags d’un brun foncé et de larges taches jaunâtres, bordées
de noir, qui sur les scapulaires et les couvertures alaires deviennent
plus nombreuses et dessinent des bandes obliques ; menton blanchâtre ;
côtés du cou et gorge d’un brun olivâtre taché de blanc et de brun noirâtre,
cette teinte étant limitée sur les côtés par deux raies semi-circulaires
blanches qui rejoignent inférieurement la teinte blanche de l’abdomen et
des sous-caudales ; sus-caudales variées de gris et de roux, avec des stries
transversales brunes très-fines ;' rectrices d’une teinte analogue,, avec des
taches d’un roux vif et de forme arrondie sur les barbes externes; rémiges
d’un gris vermiculé de brun sur les barbes internes et d’un brun verdâtre
sur les barbes externes, avec une série d’ocelles d’un roux vif) ,— Chez la
femelle qui, par une singularité curieuse, porte une livrée plus riche que
le mâle, les teintes sont plus vives et plus tranchées : la tête est d’un brun
verdâtre foncé ; la nuque et les côtés du cou sont d’un rouge brique, le dos,
les scapulaires et les couvertures alaires fortement glacés de vert métallique
et presque complètement dépourvus de bandes fauves ; enfin la poitrine
est ornée dans sa partie supérieure d’une large bande noirâtre qui
tranche vivement sur la teinte blanche de Fabdomen et des côtés du thorax.
Cette bécassine aux couleurs si brillantes a été trouvée dans
T l
PHALAROPODIDES 481 J
les régions chaudes de l’Afrique et de l’Asie, en Egypte, au
Gabon, au Sénégal, au Cap, dans le pays de Mozambique, à
Madagascar, à Ceylan, dans l’Inde, aux Philippines, dans les
îles de la Sonde, en Australie, en Chine et même au Japon :
elle présente suivant les localités des différences légères dans
la coloration du plumage ; aussi quelques naturalistes se sont-ils
crus autorisés à admettre parmi les Rhynchées de l’Ancien-
Monde et de l’Australie l’existence de trois espèces ou plutôt
de trois races (Rhynchæa capensis, Rh. bengalensis et Rh. aus-
tralis) qui nous semblent fort mal caractérisées.
Le Rhynchæa capensis arrive en Chine au printemps, mais
toujours en petit nombre. Chaque année cependant on voit
quelques-uns de ces oiseaux dans les rizières des environs de
Pékin.
PHALAROPODIDÉS
Des 3 espèces qui composent cette petite famille, propre aux
régions boréales des deux mondes, 2 ont été signalées dans la Chine
septentrionale.
688. — PHALAROPUS FULICARIUS
P halaropds rhfescens, Briss,. (1760), Omith., VI, 20. — Tringa fulicaria, L.
(1776), S. N., I, 249. — Tringa hyperborea, var. fulicaria, Gm. (1788), S. N., I, 676,
— P halaropds rufus, Beehst. (1809), Nat. Deutsch., IV,- 38lH- Pall. (1811), Zoog.,
II, 205, pl. 63. — Crymophylds rüfds, Vieill. (1817), N. Dict., VIII, 521. — P hala-
ropus platyrhynchds, Tem. (1820), Man. d’om., 2» éd., II, 712. — P halaropds fdli-
carius, Bp. (1825), J. Ac. Philad., IV, 232. -igSw. et Rich. (1831), Faun. Bor. Am.,
II, 407. Gould (1832), B. of Eur., pl. 337. — Aud. (1835), Omith. biog., III, 404,
pl-. 255. — Bp. (1838), Comp. List, 54. — Audi (1842); B. Am., V, 291, pl. 339. —
Blyth (1849), Cat. 271, n° 1,603. — Phalaropds rdfescens, Midd. (1853), Sib. Reis.,
II, 216. — P halaropds fdlicarius, Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Sc., XLIII, Tabl. des
Éch., n° 158. — Jérd, (1864), B. of lnd., II, 698.H- Sehleg. (1864), Mus. des P. B.,
Scolop., 58. 1r>êJ.-E. Harting ,(1871), P. Z. S., 113. — Elliott Coues (1874), B. of
the N. W. Amer., 471. — Phalaropds rdfescens, Taez. (1876), Bull. Soc. zool. Fr.,
I, 251.
Dimensions. Long, totale, 0m,23 ; queue, plus courte que les sous-
caudales, 0,n,07 ; aile, 0m, 134; tarse, 0“ ,21 ; bec élargi et aplati près du
bout qui se termine en pointe, 0m,02o.
Couleurs. Iris d’un brun châtain; bec brun ; pattes d’un gris verdâtre.
— Dos et côtés de la poitrine d’un gris bleuâtre ; face, devant du cou et
parties inférieures d’un blanc pur ; sur la nuque, une raie brune qui se bifurque
au niveau des yeux ; une autre raie brune en arrière de chaque oeil, et une
tache de même couleur en avant ; couvertures alaires brunes, avec une bordure
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