
inférieure verte ; pattes brun verdâtre. — Plumage vert sur le dos, jaune
sur le croupion, cendré sur la tête et sur le cou (avec une plaque rouge
vers le front dans le mâle) ; grandes couvertures alàires traversées par des
raies brunes peu distinctes ; ailes marquées de taches blanchâtres en forme
de bandes, queue brune, avec les deux rectrices médianes barrées de jaunâtre ;
lores et étroites moustaches noirs ; gorge blanchâtre ; reste des parties
inférieures d’un gris vert.
Le Pic cendré du nord de l’Europe séjourne toute l’année
dans la Chine septentrionale, où .il est très-commun ; on le voit
continuellement, partout où il y a des arbres, à Pékin même et
dans les environs. Cet oiseau, que personne n’inquiète, ne fuit
pas l’homme et niche familièrement dans les jardins. Il a la voix
forte et fait entendre, surtout au printemps, un cri consistant en
trois ou quatre notes détachées, un peu traînantes, et émises en
descendant de ton.
83. — G E G IN U S G U E R IN I
ChloropiCds Güerini, Malh. (1849), Rev. zoo!., 539, sp. 12, et (1862), Mon. 'Picid.,
127, pi. 80, fig. 4, 5 et 6.— Geginus Guerini, Swinh. (1863), P. Z. S., 268, fit (1871),■ j
P. Z. S., 392.
Dimensions. Long, totale, 0m,82 ; aile, 0m,16; queue, ((“ dlS.
Couleurs. Iris rose pâle ; bec plombé avec i’extrémité brune et la base
inférieure verdâtre; pattes d’un vert sale; ongles gris. —Plumage vert sur le
dos, avec le croupion et les sus-caudales jaunes et le dessous des ailes vert
olive; tête et cou cendrés, avec le milieu du vertex rouge chez le mâle, des
raies étroites noires à l’occiput et une tache de la même couleur à la nuque.
Gorge grise ornée sur le côté d’une étroite moustache ; un trait noir entre le
bec et l’oeil ; devant du cou, poitrine et tout lé“dessous du corps d’un vert
pâle assez uniforme, avec quelques bandes brunes transversales sur les
plumes crurales et les sous-caudales» Front et sourcils cendrés; avec les
plumes sus-nasales terminées de . noir. Rémiges brunes, avec des taches
blanchâtres formant des.barres transversales; les trois paires médianes de
rectrices brunes rayées et tachées de vert, avec l’extrémité noire; les deux
paires latérales avec moins de' brup et plus de verdâtre.
Le Pic de Guérin est propre h la partie centrale de la Chine.
Je l’ai trouvé fort abondant au Chensi méridional et le long
du fleuve Bleu. Cet oiseau forme une race intermédiaire entre
le Picus cames de Pékin et le P. tancolo de Formose. Il diffère
du Pic cendré par les teintes plus vertes de sa poitrine, par sa
Inoustache noire plus marquée, par la plaque noire de sa nuque,
■ar l’étendue plus considérable de la teinte rouge sur sa tête et
§,ar une taille un peu plus forte.
84. — G EU INTS TANCOEO
Geginus tancolo, Gould (1862), F. Z. S . , 283. — Swinh.(1863), Ibis, 389. — Gould
1(1864), B. of As., livr. XVI, pl. — Geginus tancola, Swinh. (1871), P. Z. S., 392.
Dimensions. Long, totale, 0m,33; aile, 0m,16; queue, 0m,12.
Couleurs. Iris rose pâle ; pattes verdâtres ; bec brun, marqué de
Ideuâtre au milieu et de jaune vers le bas. — Plumage d’un vert foncé sur
le dos jaune sur le croupion, vert roux sur l’aile, noir profond depuis l’occiput
Jusqu'au bas du cou ; vertex rouge, bordé de noir dans le mâle ; lores et
parines noirs; joues et côtés du cou cendrés; moustache noire; gorge
Id’un gris vert passant peu à peu au vert sur le devant du cou ; poitrine et
lout le dessous du corps vert; pennes de la queue et des ailes comme dans
l ’espèce précédente.
Le Pic tancolo a été décrit sur des sujets pris à Formose.
Plus tard, le même oiseau a été capturé sur le continent ; je l’ai
rencontré depuis' le Fokien jusqu’au Setchuan, et il est probable
Ipi’il habite tout le midi de la Chine.
j Cette race diffère du Geginus Guerini par des couleurs plus
Pertes, par la plaque noire de la nuque plus étendue et commentant
à la calotte rouge, et par sa moustache noire plus marquée.
Irinsi la Chine nourrit trois formes très-voisines de Geginus :
1° le G. cinereus de Pékin, identique avec l’espèce d’Europe ;
PI le G. Guerini, plus marqué de vert et de noir, avec plus de
ïouge sur la tête du mâle ; 3° le G. tancolo, ayant toutes ses
|eintes plus foncées encore, et la plaque noire de l’occiput complète,
tandis que le G. canus n’a dans cette partie que quelques
jltries noires et que le G. Guerini offre des raies plus fortes se
jerminant en plaque noire. Chose curieuse ! le Japon possède
un Geginus différent de ceux-ci [G. awokera), remarquable par
§es moustaches toujours rouges. C’est une preuve à ajouter à
tant d’autres qui établissent l’ancienneté de la séparation de
Jette terre d’avec le continent voisin.