
Swinh. (1863), P. Z. S., 295, et (1871), ibid., 356. — P hylloscopus tpnellipes,
H. Seebohm (1877), Ibis, 7b.
Dimensions. Long, totale, Om,llü; queue, 0m,045; aile, 0m,064; tarse,
0m,018; bec, fort et conique, 0m,009.
Couleurs. Iris noirâtre; bec brun, avec les bords et la mandibule inférieure
blanchâtres; tarses, doigts et ongles d’un blanc grisâtre, nuancé de
rose. — Sommet de la tête d’un brun olive, marqué de trois raies longitudinales,
d’une nuance plus claire ; reste des parties supérieures d’un roux verdâtre;
une longue raie sourcilière jaunâtre; parties inférieures blanches,
avec les sous-caudales et les axillaires d’un jaune très-pâle, la poitrine et les
flancs teintés de brun olivâtre.
Ce pouillot, qui se distingue de tous ses congénères par la
couleur de ses pattes, habite principalement le centre de la Chine ;
M. Swinhoe l’a rencontré au Fokien ; je l’ai trouvé plusieurs fois
au Kiangsi, mais je n’en ai pris qu’un seul individu à Pékin. Il
se tient de préférence dans les taillis, sur les montagnes et dans
les vallons les plus retirés. M. H. Seebohm cite une femelle de
ce Phylloscopus provenant du Japon et faisant partie de la collection
de lord Tweeddale.
39t. — PHYLLOPNEUSTE PLUMBEITARSA
Sylvia (Phyllopneuste) coronata, Midd. (1853), Sib. Reis., II, 176(necTemminck).
— P hylloscopus plumbeitarsus, Swinh. (1861), Ibis, 330. — P hyllopkkuste plumbiii-
tarsus, Swinh. (1863), P. Z. S., 296■ - Ibis (1870), 345. — P. Z, S* (1871), 356. —
P hyllopneuste plumbeitarsa, Przew. (1877), Omith. Mise., VI, 171; B. of Mong.,
sp. 49. !— P hylloscopus plumbeitarsus, H. Seebohm (1877), Ibis, 76.
Dimensions. Long, totale, 0in,H5; queue, 0m,04S; aile, 0m,062; tarse,
0m,018 ; doigt postérieur, 0m,011, l’ongle seul mesurant, 0m,004; doigt médian,
0m,013; bec, robuste et de forme conique, 0m,008.
Couleurs. Iris noirâtre; tarses d’un brun bleuâtre; doigts verdâtres;
ongles d’un gris jaunâtre ; bec brun, avec les bords et la plus grande partie
de la mandibule inférieure jaunâtres; bouche jaune. Parties supérieures
d’un vert olive, avec un large sourcil jaune et cinq raies longitudinales de
nuance claire sur le sommet de la tête, l’extrémité des grandes et des petites
couvertures alaires marquée de jaune, et de nombreuses barres foncées sur
la queue ; parties inférieures d’un blanc lavé de jaune, principalement sur
l’abdomen, et passant au cendré olivâtre sur les côtés de la poitrine.— Dans
le plumage d’automne, les teintes vertes et jaunes sont plus intenses.
Cette espèce diffère en général du Phyllopneuste borealis :
1 ° par sa taille plus faible ; 2 ° par la double bande jaune qui orne
ses ailes ; 3° par la couleur plombée du tarse (dams l’oiseau
vivant ou récemment tué). Elle est très-commune, d’après
M. Przewalski, dans les monts ICan-sou, et passe en grand nombre
à Pékin, en même temps que l’espèce suivante, avec laquelle
il est d’autant plus facile de la confondre que les caractères
différentiels indiqués ci-dessus ne sont point parfaitement constants,
et que l’on observe une foule de transitions entre ces deux
formes voisines.
392. — PHÏL10PNEÜSTE BOREALIS
Phyllopneuste javanica, Bp. nec Horsf. (4880), Consp. etu., 1, 290$?|f Phyllopneuste
Eversmanni, Midd. nec Bp. (1853), Sib. Reis,, II, 473, pi. XV, f. 1-2, excl.
syn. — Phyllopneuste borealis, Blasius (1858), Naumannia, 313. — P hylloscopus
sylvicultrix, Swinh. (1860), Ibis, 53. — Phyllopneuste E versmanni, Radde (1863),
Reis. in S. O. Sib., II, 263. — P hylloscopus sylvicultrix, Swinh. (1866), Ibis, 135; 295,
394. — P hyllopneuste eversmanni, Dyb. (1868), J. f. O., 334. — F icedula borealis,
Przew. (1867-69), Voy. dans le pays Ussuri, 53;. — Phyllopneuste Kennicotti, Baird
(1869), Trans. Chic. Acad. Sc., I, 313, pl. 30, f. 2-' — P hyllopneuste borealis,
Swinh. (1871), P. Z. S.', 356. — Dyb. (1872), J. f. '()., 388. • - (1874), ibid., 335.—
(1875) ;, ibid., 245. — Phylloscopus, borealis, J. Cordeaux (1875), Ibis, 179. ^ H. Seebohm
et J.-A. Harvie Brown (1876), ibid., 216. — P hyllopneuste borealis, Tacz.
(1876) , Bull, Soc. zool. Fr., I, 141. E Przew. (1877), Omith. Mise., VI, 171; B. of
Mong., sp. 51. — P hylloscopus borealis, H. Seebohm (1877), Ibis, 69.
Dimensions. Long, totale, 0m,135; queue, 0m,047; aile, 0m,065; tarse,
0m,011 ; doigt postérieur, 0m,ll, l’ongle seul mesurant 0m,005; bec, robuste
et conique, 0m,0i.
Couleurs. Iris brun ; bec brun, avec la plus grande partie de la mandibule
inférieure jaunâtre. — Parties supérieures d’un ver.t olive, avec une longue
raie sourcilière jaune, quelques raies obscures sur la tête, des barres peu
distinctes sur la queue, et l’extrémité des grandes couvertures alaires marquée
de jaune ; parties inférieures d’un blanc nuancé de jaune et passant au
cendré olive sur les côtés de la poitrine. En automne, les teintes vertes des
parties supérieures et les teintes jaunes des parties inférieures sont plus
prononcées.
Ce pouillot qui en hiver descend jusque dans l’Indo-Chine,
la presqu’île de Malacca et les grandes îles malaises, remonte en
été jusque dans la Sibérie, et s’égare même d’une part jusque
dans le nord de la Russie, de l’autre jusque dans le nord-est de
1 Amérique ; M. Swinhoe a reconnu en effet l’identité de quelques
spécimens pris les uns aux îles Kouriles, les autres à Java
les autres dans l’Alaska (Ph. Kennicotti). Dans le sud-est de la
Mongolie, les Phyllopneuste borealis se montrent surtout au prin