
dans nos contrées. En Chine, l’espèce primitive vit à 1 état
sauvage dans les provinces du Nord-Ouest et sur les confins de 1
la Mongolie ; elle est encore abondante au sud du Chensi, mais
•je ne l’ai jamais rencontrée dans le Setchuan. Comme la précédente,
elle recherche le voisinage de l’homme, pénètre dans les
villages et dans les villes, et fait son nid sur les grands arbres
- qui entourent les habitations. Jamais au contraire elle ne se
retire dans les montagnes, au milieu des forêts, comme beaucoup
d’autres •pigeons.
561. — T U R T U R HUMI L I S
Columba HUMILIS, Tem. (1838), Pl. Col. 259 (mas.), et 258 (foem.). -Tem. et
ICnip (1811-57), Pig., II, pl. 7 (mas.). —Reich. (1850), Syst. Av., pi. 247, fig. 1,369
et 1 370. — Turtur, Bp. (1857), Consp. Av., II, 66. — Columba (Peristera) bümilis,
■Schr. (1860), Vôg. d. Am. L., 284. — Turtur humilis, Swinh. (1860), Ibis, 63. -
Jerd. (1864), B. of Ind., II, 482.—Swinh. (1871), P. Z. S., 397, et (1875), Ibis, 125.—
VVald. (1875), Trans. zool. Soc.,IX, part. 2, p. 219.—Tacz. (1876), Bull. Soc.zool. Fr., |
I, 241.
Dimensions. Long, totale, 0m,25 ; queue; â peine'étagée, 0m,09 ; aile,
0m,14 ; tarse, 0m,018; bec, 0“ ,012 à partir du front.
Couleurs. Iris noirâtre ; b e c d’un noir plombé*, pattes d’un brun rouge.
_Tête et nuque d’un gris légèrement bleuâtre ; un demi-collier noir sur la
région postérieure du cou ; dos, couvertures supérieures des ailes, poitrine
et milieu de l’abdomen d’un roux-vineux ; flancs,-bas-ventre, couvertures
inférieures et bords antérieurs des ailes et croupion d’un cendré bleuâtre;
sous-caudales blanches ; sus-caudales et dessus des médianes d’un gris olivâtre;
rectrices latérales d’un gris de fer à la base (noires en dessous), avec
une tache terminale blanche se prolongeant, sur le côté des deux pennes
externes. — Chez la femelle, le dessus du corps est d’un gris brunâtre, et le
dessous d’un gris plus pâle que chez le mâle.
Cette petite tourterelle, qui est répandue dans l’Inde entière,
à Ceylan, dans le nord de la Birmanie, en Cochinchine et aux
Philippines, vient passer l’été dans la partie méridionale de la
Chine, mais ne dépasse point le bassin du Hoangho ; elle est extrêmement
rare dans la Sibérie orientale, où elle n’a été rencontrée
qu’une ou deux fois par les voyageurs russes. Son roucoulement
profond diffère complètement de celui de nos tourterelles. Beaucoup
plus farouche que ses. congénères, elle ne s’approche point
des habitations, sans quitter cependant les terrains cultivés.
T É T R A O N I D É S
Cette famille, qui est répandue sur toute la surface du globe,
compte actuellement plus de 2 0 0 espèces, sur lesquelles 18 seulement
ont été signalées jusqu’ici dans l’empire chinois.
562. — SYRRHAPTES PARADOXÜS
Tetrao paradoxa, Pâli. (1776), Reis., III, 712, n° 25, et Voy. éd. franç., in-8°,
VIII, app. 54. H tetrao paradoxus, Gm. (178.3), R. N ., I, 753,— Syrrhaptes PALLAsn,
Tem.' (1813), Pig. et Gall., III, 382. — Hétéroclites tartaricus, Vieil). (1817),
N. Dict., XIV, 453. — Syrrhaptes paradoxus, Licht. (1823), Verzeichn., 66.' — Temv
(1822-38), Pl. Col. 95. — T.-J. Moore (1:8.60), Ibis, 105, pl. IV. — Swiith.v (1861),
ibid., 341. — Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 287, pl. XIV, f. 3.— Reinliardt
(1863), Om. den Kirg. SteppehSnes, etc., Videnskobelige Meddelelser, 213-35. —
D. Opel (1864), J. f. O., 3 1 2 . V. Fatio (1864), Rev. et Mag. de zool., 122. —
A. Newton (1864), 7èis,185, pl. VI.—Degl. et Gerbe (1867), Ornith. europ., 2° éd., II,
28. — Swinh. (1871), P. Z. S., 398. — H.-B. Tristram (1872), Ibis, 334*- Severtz-,
(1873), Tu-rk. Jevotn., 68. — Dyb, (1874), J. f, O., 825# Dress. (1876)» Ibis, 322.—
Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 241.
Dimensions. Long, totale, 0m,38 ; queue, 0m,16, cunéiforme, avec les
deux rectrices médianes étroites et allongées; aile,' 0m,25, avec la première
rémige se terminant en une longue pointe; tarse, .0“ ,018, emplumé de.
même que les doigts, qui sont au nombre de trois et qui sont réunis en une
patte à plante calleuse ; bec petit, mesurant seulement 0m,009 dans sa partie
nue, jusqu’au front.
Couleurs. Iris d’un brun châtain ; bec et ongles cornés. B Tête et gorge
d’un roux ferrugineux, passant au roux pâle sur la face, et au gris sur la
nuque et les côtés du cou ; parties supérieures du corps d’une teinte isabelle,;
avec des taches noires en forme de croissant? sur le dos et le croupion,
anguleuses sur les sous-caudales, et arrondies sur les couvertures alaires ;
gorge et poitrine d’un gris cendré, avec un collier de taches noires, étroites
et arquées ; haut de l’abdomen d’une nuancé isabelle rose ; milieu de!
l’abdomen traversé par une large bande noire; bas-ventre blanc; sous-
caudales de la même teinte, avec la base noire ; rectrices cendrées, rayées,
sur leurs barbes internes, de brun et de jaunâtre, et terminées de blanc; :
face supérieure des ailes variée de gris, de brun, d’isabelle et de roux foncé. -
— Chez la femelle, les ailes et la queue sè terminent en pointes, moins
effilées; la gorge est d’un jaune d’ocre, avec du .noir au bout des plumes;,
la tête et les côtés du cou et de la poitrine sont parsemés de taches noires,;
mais il n’y a point de véritable collier ; la bande transversale de l’abdomen
est d’un noir mélangé de brun marron ; enfin les taches noires du dos sont
doubles et plus étroites que chez le mâle.
Le Syrrhapte paradoxal, qui visite irrégulièrement l’Europe!
et qui dans, ses voyages a poussé parfois une pointe jusqu’en