
cAMPESTRts, Radde (1862-63), R d s . in S . 0 . S ib ., II, 220.— Cobydalla Richard!, J crû.
(1863), B. of hid., II, 231. — Degl. et Gerbe (1867), Ornith. Eur., 2“ é d it., I, 363: —
S-nrmb. (1871), P. Z . S., 366. — Przew. (1877), Ornith. Mise., VI, 195, B. o f Mong.,
sp. 104.
Dimensions. Long, totale, 0m,19 -, queue, 0m,0: ; aile, 0m,09 ; tarse,
0^,03; doigt postérieur, 0m,03, l’ongle seul mesurant 0m,018; bec, 0m,014 à
partir du front; hauteur du bec, 0m,005.
Couleurs. Iris dun brun chetein; bec brun sur la mandibule supérieure,
blanchâtre sur la mandibule inférieure; pattes d’un gris légèrement
roussâtre; ongles des doigts antérieurs d’un brun corné; celui du doigt
postérieur blanc. — Plumes des parties supérieures d’une teinte terreuse
olivâtre, marquées de brun dans leur portion centrale; plumes des parties
inférieures blanches, lavées de roussâtre sur certains points, particulièrement
à la poitrine et sur les flancs, et ornées sur les côtés de la gorge et sur la
poitrine de quelques mèches brunes ; plumes auriculaires d une teinte
grisâtre, môlée de brun; sourcils d’un blanc jaunâtre, de même qu’un petit
espace situé au-dessous de l’oreille, et une raie dessinant de chaque côté
une sorte de moustache ; rectrices latérales blanches dans toute leur étendue,
sauf sur le bord interne; rectrices de la paire suivante en majeure partie
blanches (dans le plumage d’été).
Cette espèce, qui se rencontre à la fois en Europe,'en Afrique
et en Asie, passe à Pékin deux fois par an, en très-grand nombre.
Elle fréquente surtout les plaines incultes, situées dans le voisinage
des eaux. En Mongolie, dans le pays des Ortous, je .l’ai
trouvée communément nichant par terre au milieu des herbes.
Ses oeufs, au nombre de cinq, sont d’un blanc sale, tacheté de
brun. Ces oiseaux émettent fréquemment un petit cri prolongé,
tsi, rappelant celui du Bruant proyer. Ils se perchent quelquefois
sur les buissons et les grandes herbes ; et, principalement à
l’époque des amours, ils s’élèvent dans les airs à la manière des
alouettes en faisant entendre un chant de peu de durée et complètement
dépourvu d’originalité. Ils se nourrissent d’insectes,
qu’ils saisissent en courant sur le sol avec grâce et rapidité.
Dans leurs migrations, ces grands Corydalles voyagent en bandes
nombreuses et peu serrées, d’où se détachent à chaque instant
quelques individus pour se livrer un combat dans les airs. Cette
habitude indique chez ces oiseaux un naturel querelleur et peu
sociable; elle se retrouve chez les bruants.
Cobydalla sinensis, Bp, (1850), Cônsp. Av., I, 247, n° 525. — Cobydalla chi-
hebsis, Sw iah . (1871), P. Z. S., 366.
Dimensions. (Mâle adulte tué au Kiangsi.) Long, totale, 0m,l83;
queue, 0m,068; aile ouverte, 0m,0 1 2 .
Couleurs. Iris brun ; pattes jaunâtres, avec les ongles gris ; bec brunâtre
sur la mandibule supérieure.
Le prince de Canino, en décrivant cette espèce d’après un
oiseau du musée de Leyde provenant de la Chine méridionale,
dit qu’elle diffère de la précédente par une taille plus faible, des
couleurs plus foncées sur les parties supérieures et plus rousses,
plus ferrugineuses sur les parties inférieures du corps. Ces différences
existent en effet chez la plupart des nombreux Corydalles
qui visitent le sud de l’empire chinois ; mais elles ne sont pas
constantes, de sorte que nous sommes portés à les considérer
comme de simples modifications individuelles de la forme européenne.
449. — CORYDALLA KIANGSINE NSI S , nov. sp. (PL 37)
Dimensions. Long, totale, 0m,19; queue, 0m,065; aile, 0m,09; tarse,
0m,024; pouce, 0m,019,|j|ongle, très-arqué, mesurant à lui seul 0m,009;
bec, 0m,013 à partir du front; hauteur du bec, 0m,005.
Couleurs. Iris brun châtain; bec brunâtre, avec la mandibule inférieure
plus claire; pattes d'un brun jaunâtre.—Parties supérieures d’un
brun foncé, avec toutes lés. plumes frangées d’olivâtre; parties inférieures
d’un blanc sale,.presque fuligineux, avec des raies noires étroites sur les
plumes du ventre et sur les sous-caudales, des mèches plus larges et plus
courtes sur la poitrine et les côtés du cou, et des stries très-fines sur la
gorge dont les côtés sont ornés de petites moustaches brunes; une raie
sourcilière jaunâtre, tachetée de brun ; rectrices très-étroites, les centrales
d’un brun olivâtre, avçc une raie noire le long de la tige, les suivantes
brunes, lisérées de roux sur le bord externe, les latérales de la même teinte,
mais avec une bordure plus claire et plus large, occupant presque toute
l’étendue des barbes externes et la portion terminale des barbes internes,
en respectant la tige ; rémiges, pennes secondaires et tertiaires et couvertures
de l’aile brunes, frangées de roussâtre.
L’oiseau qui a servi de type à cette description a été tué au
mois de juillet, sur une montagne aride du Kiangsi; il paraît