
197. — COTTLE BIP ARIA
„ ,rH'n™”° Lin* (1766)> ■ »«*•, I, 344. - L’Hirondelle de rivage, Bun. (1770), Pt. Enl. 543, fig. 2.— Hirundo cinerea, Vieill. (1-817), Nouv. Diet., XIV
~ Cotyle riparia, Boie (1822), Isis, 550.— Swinh. (1861), Ibis, 328, et P. Z. S.’
(1871), 346. — Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 67. — Dress. (1876), Ibis, 189. -
Tficz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 134. — Przew. (1877), Ornith. Mise., VI, 162
B. ofMong., sp. 32. ’
Dimensions. Long, totale, 0m,14; queue, 0m,055, à. peine fourchue*
aile fermée, 0m,105, atteignant le bout de la queue.
Couleurs. Iris noirâtre ; bec brun ; pattes et ongles d’un brun corné._
Plumage dun brun sale en dessus, de même que sur les joues, la poitrine
et les flancs, dun blanc assez pur sur la gorge, le ventre et les sous-
caudales.
L’Hirondelle de rivage est répandue sur une grande partie de
1 Europe, de 1 Afrique et de l’Asie ; elle est très-commune dans
la moitié septentrionale de la Chine, où on la trouve pendant
la plus grande partie de l’année, et où, comme chez nous, elle
niche en colonie dans des trous creusés dans les berges des
rivières. Je 1 ai rencontrée également en Mongolie, mais en petit
nombre ; de son côté M. Przewalski a constaté qu’elle était assez
rare dans l’Ala-chan et qu’elle manquait absolument dans le
Kan-sou.
198. — COTYLE SIIVENSIS
Hirdndo sinensis, Gr. et Hardw. (1830), III. Ind. or»., 35, f. 3.- H ibdndo brEvi-
caudata, Me. Clell. et. Horsf. (1839), P. Z. S., 156. — Hirundo minuta (Hodes.)
Gr A1S44). Zool. Misc., 82. — Cotyle sinensis, Gr. (1848), List, of the Spec., II 30
— Swinh. (4803), Ibis, 257, et (1871), P. Z. S 347
Dimensions. Long, totale, 0m,l<2; queue, 0",043, presque carrée* aile
fermée, 0m,09.
Couleurs. Parties supérieures dun gns cendré passant au noirâtre sur
la tête et au blanchâtre sur les sus-caudales ; aile et queue d’un brun cendré ;
poitrine d’un gris pâle ; ventre blanc.
Cette espèce d’hirondelle de rivage est répandue depuis l’Inde
jusqu’à la moitié méridionale de la Chine. Je l’ai rencontrée
dans le sud du Chensi immédiatement après la fonte des neiges,
et je suppose qu’elle doit hiverner dans les parties chaudes du
Céleste-Empire. Elle a les mêmes moeurs que l’espèce précé-
III II U N DINI D É S 12!)
dente, dont elle est le représentant méridional, et dont elle se
distingue facilement par les teintes plus claires et plus cendrées
de son plumage.
199. — T T Y O P R O C IV E R U P E S T R I S
1 ®S°“™1S’, Sc°P* (1768)’ H K s tr à à t, I 167. - Hirundo Montana, Gm. (1788), S. N. I 1019. — Cotyle rupestris, Boie (1826), Isis, 9 7 1 .— Hirundo
rupestris, Gould (1832), B. o fE u r ., pl. 56. — Hirundo rupicola Hod»s. (1836) J A S
Beng. V, 7 8 1 . - B ib u 3 rupestris, Less. (1837), Compl. à B u ff., VIII, 4 9 5 . - Hirundo
inornata, Jerd. (1844), Mndr. Journ. L itt. et Sc., XII, 201, e t XIII 173. — Ptyophocnf
rupestris, (Cab.), in Bp. (1856), Cat. Parzud., 8. — Swinh. (1871) P. Z. S 347 __
Cotyle rupestris, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 67. — Dress. (1876), Ibis 189* —
Pizew. (1877;, Ormih. Mise., VI, 162, B. o f Mong., sp. 33. ' ’
Dimensions. Long, totale, 0“ ,14 à 0m,15 ; queue, 0*,063, carrée ; aile
fermée, 0m,lo, dépassant le bout de la queue de 0m,023.
Couleurs. Iris brun; bec noir; pattes d’un brun roux. — Parties supérieures
d’un cendré plus foncé: sur les ailes*et sur la queue; gorge et poitrine
d’un roux blanchâtre, avec quelques taches brunes ; ventre d’un roux
fuligineux ; sous-caudales d’un brun cendré ; rectrices marquées, sauf sur la
paire médiane et la paire externe, d’une large tache blanche sur les barbes
internes. -
L’Hirondelle de roche que l’on trouve en Chine appartient à
l’espèce qui habite l’Europe et le nord de l’Afrique et qui paraît
également répandue dans toute l’Asie centrale. Je l’ai rencontrée
sur tous les points de la Chine occidentale et de la Mongolie que
j’ai parcourus, partout où il y avait de grands rochers calcaires
offrant des anfractuosités dans leurs escarpements. Malgré la
longueur de leurs ailes, ces oiseaux ont le vol plus lent et plus
lourd que les autres hirondelles, et, au dire des Chinois, ils passent
souvent l’hiver engourdis en grand nombre au fond des
cavernes. Le fait est que, comme beaucoup d’autres voyageurs,
j ai été fort étonné de voir des hirondelles de roche voltiger en
plein hiver autour de leurs retraites, aussitôt qu’il se produisait
dans la température un adoucissement capable de les tirer de
leur sommeil léthargique. Du reste, les montagnards indigènes
m’ont affirmé qu’ils avaient, à diverses reprises, trouvé des monceaux
de ces hirondelles engourdies.