
442. — ANTHUS S P INOE ETTA
Alauda spikoletta, L. (1766), S. N . , I, 288. — L'Alouette pipi, Buff. (1770), PI.
Enl 661 f 2 — Akthus aquaticus, Bechtst. (1807), Nat. Deutsch., III, 745. —
Alauda testacea, Pall. (181-1-31), Zoogr., I, 526. - Akthus spikoletta Bp. (1838),
B . of Eur. 18. — Akthus Blakistohi, Swinh. (1863), P. Z. S., 90 et 273Hgj (186î)>
Ibis 389. — (1871), P. Z. S., 365. — Akthus aquaticus, Severtz. (1873), Turk. Jevotn.,
67. Akthus spiholetta, Dress. (1876), Ibis, 180. — Przew. (1877), Ornith. Mise.,
VI, 194, B. of Mong., sp. 99.
Dimensions. Long, totale, 0m,18; queue, 0m,067; aile fermée,-0m,09;
tarse, 0m,024; ongle du pouce, 0 “ ,011 (plus long que le doigt).
Couleurs. Iris brun; bec brun; pattes d’un brun roussâtre. — Parties
supérieures d’un brun terreux uniforme, avec le centre des plumes d’un
brun un peu plus foncé, et des reflets grisâtres sur la tête ; parties inférieures
d’un blanc terne, lavé de roux sur la poitrine et marqué sur les flancs de
quelques flammèches peu distinctes; une large raie sourcilière blanchâtre;
couvertures alaires passant au blanc grisâtre à l’extrémité et Sur les bords,
ce qui dessine trois raies transversales sur la face supérieure de l’aile;
rémiges brunes, lisérées de gris olivâtre sur le bord externe; reetnees
médianes offrant la même coloration que les rémiges; rectrices .externes
blanches sur la plus-grande partie de leur bord externe;-rectrices de rang
moyen marquées à l’extrémité d’une très-petite tache blanche. — Le plumage
de la femelle est semblable à celui du mâle. — En hiver, les côtés du cou,
de la poitrine et de l’abdomen sont couverts de flammèches brunes.
Le Pipi spioncelle, qui habite l’Europe entière, se trouve
aussi communément en Chine, où je l’ai pris, aux environs de
Pékin, en plein hiver. Dans cette saison, il s&tient dans les lieux
humides, près des rivières qui ne gèlent pas ; en été, au contraire,
il se retire sur les hauts plateaux et sur les montagnes dénudées.
D’après M. Przewalski, cette espèce est beaucoup moins répandue
en Mongolie que dans la Chine proprement dite.
443. — A N T H U S C E R V IN U S
M i CEHVINA, Pall. H H zoogr. I, 511. - Akthus' Cecilii, Aud
oS8, Descr. de l’Égypte, ZooL, XXIII, 360. - Akthus rufogulabis, Brehm (1831),
Handb Vôq Deutschl., 320. — Akthus cervikus, Keys, et Bias. (1840), Wnrbelth.,
48 - Akthus thermophilus , H H Ibis , M et m SS Akthus promeus,
Swinh (1861), 333.— Anthus cervinus, Degl. et Gerbe (1867), Ornith. Ew. , 2 éd.,
I ^369 ' — Gould (1869), B. of As., livr. XX, pl. - Swinh. M X. S., 365.
9 j Vian (1871), Rev. et Mag. de zool., 2* série, XXIII, 44. - Akthus cervikusi, var.
hufogularis, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 180. - Akthus
Ibis. 141- — Dress. (1876), Ibis, 180. — Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I,.159.
Description. Taille un peu plus faible que celle de l’Anthus aquaticus;
plumage assez différent, le croupion étant orné de flammèches brunes, les
flancs et les sous-caudales les plus longues portant des marques noirâtres
et la raie sourcilière étant d’un rouge ferrugineux.—■ Dans la livrée d’amour,
la gorge et la poitrine offrent des teintes rousses, et non pas rosées comme
dans VAnthus rosaceus.
Les individus de cette espèce que j ’ai pu me procurer en
Chine étaient tous en plumage d’hiver ; mais, parmi les oiseaux
rapportés de Cochinchine par M. Rodolphe Germain, il y a
quelques Anthus cervinus qui ont été tués au printemps et dont
la poitrine offre exactement la même teinte que celle des spécimens
de nos contrées. La distinction que M. Swinhoe veut
établir entre VAnthus Cecilii Aud. [Anthus rufogularis Brehm)
d’Europe et Y Anthus cervinus Pall. de Chine et de Sibérie ne
nous semble donc pas très-fondée. L’identité de ces deux espèces
adu reste été admise par la plupart des ornithologistes. M. J. Vian
a retrouvé les mêmes caractères sur des oiseaux provenant les
uns de France, les autres d’Égypte, de Tunis et de Syrie,
d’autres enfin de Sarepta, sur le Volga inférieur; M. Walden
n’a pas hésité à nommer Anthus cervinus des spécimens provenant
des îles Andaman, et M. Dresser a rattaché à la
même espèce les oiseaux recueillis dans le Turkestan par
M. Severtzoff. Y!Anthus cervinus aurait donc un aire d’habitat
très-étendue, comprenant presque toute l’Asie, une grande
partie de l’Europe et le nord de l’Afrique) L’histoire de cette
espèce est du reste devenue des plus confuses, car M. H.-B.
Tristram [Ibis, 1871, p. 283), tout en admettant, comme
M. Swinhoe, l’existence de deux races de Pipi à gorge rousse,
a transporté, contrairement à l’opinion de M. Swinhoe, le nom
d'Anthus cervinus à la race occidentale, en réduisant le nom
d'Anthus rufogularis Brehm à l’état de synonyme, et a donné
à la race orientale le nom d'Anthus japonicus T. et Schl. Or,
d’après M. Swinhoe (Ibis, 1878, 449), Y Anthus japonicus serait
une espèce parfaitement distincte de Y Anthus cervinus qu’il a
observé en Chine !