
377. — SUÏA .SUPERCIEIARIS
Suya superciliaris, Anders. (1871), P. Z . S ,, 212. — Swinh. (1871), ib id ., 331.
Dimensions. Long, totale, 0m,18 ; queue, 0m,10; aile fermée, 0m,046;
tarse, OnqOSl.
Couleurs. Iris roux; bec d’un brun corné; pattes et ongles gris. —
Parties supérieures d’un brun olive, faiblement teinté de noir sur la tête et
le cou ; sourcils blancs ; lores noirs ; gorge d’un blanc roussâtre ; poitrine de
la même teinte, mais tachetée de noir ; abdomen et sous-caudales d un brun
roussâtre ; rémiges et couvertures des ailes brunes lisérées de roux ; rectrices
brunes, avec le rachis noir.
Cette espèce, qui se distingue par ses sourcils blanchâtres et
les taches noires de sa poitrine, n’a été prise par M. Anderson
que dans le S.-O. duYunan, dans une région située à 1,600 mètres
d’altitude. Je ne l’ai point rencontrée au Setchuan.
378. — RIIOrOPIIILUS PEKINENSIS (PL 19.)
Drymoeca. pekinensis, Swinh. (1868), Ibis, 62. — Amyti3 pekinensis, J. Verr.
(1868), Ibis, 499. — Rhopophilus pekinensis, Giglioli et Salvadori (1870), Atti Ac.
Torin’o, 273-276. — Swinh. (1870),- P. Z. S., 436 et 443, et (1S71), .ibid., '352. —
Gould (1873), B. of As., livr. XXV, pl. — Przevr. (1877), Ornith. Mise., VI, 168;
B. of Mongol., sp. 42.
Dimensions. Long, totale-, 0m,19 (Ô); queue, 0m,086 à 0“ ,09, aveclfes
rectrices médianes dépassant les. latérales de 0m,02; aile ouverte, 0m,08,
fermée, 0m,06, avec la cinquième rémige dépassant toutes les autres ; tarse,
0m,02; doigt postérieur, 0m,015, l’ongle seul mesurant 0m,007-bec, 0m,011,
muni de quelques soies roides à la base.
Couleurs. Iris d’un jaune clair, presque blanc;, bec brun, avec la mandibule
inférieure jaunâtre; pattes rousses; ongles d’un brun grisâtre. —
Parties supérieures d’un gris terreux, avec de longues taches noires occupant
le centre des plumes;, gorge blanche, avec les plumes terminées par
des soies noires ; poitrine et milieu du ventre blancs ; flancs marqués de
longues taches d’un roux ferrugineux ; sous-caudales nuancées de gris, de
roux et de brun; sourcils d’un gris violacé soyeux; plume's des oreilles et
des lores d’un gris brun, â reflets- soyeux ; plumes des côtés du cou cendrées
et marquées de roux au centré ; une' moustache noire longue et étroite ;
queue brune, avec les deux rectrices médianes teintées de gris noirâtrede
long du rachis, et les trois rectrices latérales de chaque côté terminées par
un liséré d’un gris blanchâtre ; rémiges d’un brun clair, lisérées de grisâtre
sur le bord externe.
C’est sur les montagnes voisines de Pékin que j ’ai rencontre
pour la première fois cette jolie espèce, dont M. Swinhoe a publié
la description d’après un spécimen que je lui avais envoyé, sous
le nom de Drymoeca pekinensis. Depuis lors je l’ai retrouvée sur
le versant septentrional du Tsinling, dans le Chensi; elle est
sédentaire, mais peu répandue dans cette région, et vit en
petites troupes dans les plaines, dans les forêts, ou parmi les
buissons rabougris qui croissent' sur les montagnes les plus
sauvages. Ces oiseaux sont extrêmement farouches, et à
l’approche de l’homme l’un d’eux ne manque jamais de pousser
un cri d’alarme qui met en fuite toute la bande. Leur vol étant
bas et peu soutenu, ils ne font que passer d’un buisson à l’autre,
ou courent sur le sol avec agilité ; leur chant, sonore et varié,
est fort original et très-agréable à entendre. Ils se nourrissent
d’insectes et de petites graines, et font leur nid dans les broussailles,
à la manière des fauvettes ; ils y déposent de cinq à six
oeufs, d’une teinte bleuâtre, ornés au gros bout de taches rous-
sâtres, disposées en couronne. Les Pékinois nomment cette
espèce aux couleurs tendres Tseu-hoa-mey (violet-fleur-sourcil) ;
M. Yerreaux a proposé de l’appeler Amytis pekinensis, et
plus tard les savants naturalistes italiens Giglioli et comte Salvadori
ont créé pour elle le genre Rhopophilus, qui a été universellement
adopté et dont le nom, fort heureusement choisi,
signifie oiseau ami des buissons. D’après M. Przewalski, le Rhopophilus
pekinensis est sédentaire sur toutes les montagnes de la
Mongolie où croissent dès arbres et des buissons ; il se rencontre
également dans l’Ala-chan, mais il est remplacé dans le
Tsaidam par une race de taille plus forte.
379. — O R T H O T OM U S L O N G IC A U D A
Le P etit Figuier a longue queue de la Chine, Sonn. (1776), Voy. I n d II, 206.
— Motacilla longicauda et Motacilla sutoria, Gm. (1788), S. IV’., I, 954, n ° 60,
et 997, n° 170. — Sylvia longicauda, Sylvia sutoria et Sylvia guzurata, Lath.
(1190), Ind. Orn., II, 545, 551 et 554. Sylvia sutoria, Penn. (1790), Ind. zool., 44,
pl. X. — Vieill. (1820), Encycl. m é th 456. — Ortiiotomus Bennetii et Orthotomus
lingoq, Sykes (1832), P. Z. S., 90. —Lafresn. (1836), Mag. dè zool., pl’. 52 et 53.
—• Orthotomus ruficapilla, Hutt. (1833), J. A. S. Beng., II, 504. — Orthotomus
sphenurus, Sw. (1838), 2 1/4 Cent., 343. — Orthotomus longicauda, Blyth (1844),
J' A. S. Beng., XIII, 377. — Bp. (1850), Consp. Av., I, 281, n° 595.,— Suthora
agilis, Nichols. (1851), P. Z. S ., 194. — Orthotomus longicauda, Moore *(1854),