
— Galloperdix sphenura et Starna ihoracica, Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Se.,
XLII, Tabl. des Gallin., n°“174et 232.—Bambusicola sphenura, Gould (1862), P. Z.S.,
285. — Arboricola bambusæ, Swinh. (1862), Ibis, 259. — Bambusicola thoracica,
Swinh. (1863), P. Z. S., 307. — (1871), ibid., 400.
Dimensions. Long, totale, 0m,28; queue, 0m,09 ; aile, 0m,14; tarse,
0m,05 ; bec, 0m,018.
Couleurs. Iris brun clair; bec brunâtre; pattes gris jaune. —• Front
gris ; sourcils de la même couleur, se prolongeant de chaque côté en une
raie qui borde la nuque ; vertex et nuque d’un brun nuancé d’olivâtre ; dos
d’un brun olivâtre taché de brun marron et marqué de quelques points
blancs ; sus-caudales et face supérieure de la queue brunes, vermiculées de
brun roux et de brun noirâtre ; menton et gorge d’un roux ferrugineux,
passant au brun marron sur les côtés du cou ; une large bande grise sur la
poitrine ; abdomen d’un roux ferrugineux qui tourne au fauve en arrière et
qui, sur les flancs, est marqué de grandes taches d’un brun noirâtre ; rémiges
brunes, lisérées de roux.
La Perdrix des bambous ordinaire se trouve dans toute la
Chine méridionale, depuis le Fokien jusqu’au Setchuan et au
Chensi méridional, mais ne dépasse point au nord le bassin du
Yangtzé. Elle vit en couples sur les collines couvertes de buissons
et de taillis.ou dans les bambouseraies, et se tient fréquemment
perchée ; son cri consiste en une longue série de notes
perçantes et diffère totalement de celui de nos perdrix.
570. — BAMBUSICOLA S0N0RIV0X
Bambusicola sonorivox, Gould (1862), P. Z. S., 283 : — Swinh. (1863), Ibis, 399.
— Gould (1864), B. of As., livr. XVI, pl. — Swinh. (1871), P. Z. S., 400.
Description. Différant du Bambusicola thoracica du continent : 1° par
sa taille plus faible ; 2° par la teinte rousse qui est moins prononcée sur la
poitrine et qui ne s’étend point sur les joues et sur les côtés du cou ; 3° par
les grandes taches des parties inférieures qui sont rousses au lieu d’être
noires ; 4° par les taches du sommet de la tête qui sont d’un brun noirâtre
au lieu d’être rousses.
Cette perdrix remplace dans Me de Formose l’espèce précédente,
dont elle a tout à fait la voix et les moeurs.
StlgSgBAMBUS^OLA FYTCHII
Bambusicola F ytchii, Anders. (1871), P. Z. S., 214 et pl. XI. — Swinh. .(1871),
ibid., 400.
Description. Taille un peu plus faible que celle du Bambusicola thoracica;
ergots plus longs et plus aigus; poitrine du mâle d’un gris cendré,
tacheté de roux, et non pas noire comme dans l’espèce commune ; face et
devant du cou jaunâtres; ventre blanc, avec dé grandes taches noires;
dessus du corps d’un gris brunâtre, vermiculé de noirâtre, avec des taches
rousses et noires sur la région dorsale ; rectrices et rémiges rousses, comme
chez les autres Bambusicola; une longue raie, noire chez le mâle, d’un roux
cannelle chez la femelle, partant de l’oeil et descendant sur le côté du cou.
Le Bambusicola Fytchii a été découvert sur les frontières
occidentales du Yunan, mais son aire d’habitat doit s’étendre
jusqu’au Setchuan, car j’ai vu une fois dans cette province un
oiseau de cette espèce qui avait été apporté en cage par des
Chinois venus de l’angle méridional du Yangtzé.
572. — CACCABIS CHUKAR
Perdix chukar, Gr. (1830-34), III. Ind. zool., I, pl. 54. — Gould (1832), Cent.
Him. B., pl. 71. — (1844), Gen. of B., III, 5 0 8 .B 'C hacura pugnax, Ilodgs. (1837),
Madr. Joum., 3(jS, — Caccabis- chukar, Gr. (1846), Cat. Hodgs., Coll. 127. — P erdix
græca et Perdix chukar, Bp. (1856),-Compt. rend, Ac. Sc., XLII, Tabl. des Gall.,
n°s.213 et .215. — Caccabis chukar, Jerd. (1864), B. of Ind., II, 564.— Caccabis
CRUKAR§®winh. (1865|^/6is, 353 et 542. afoegl. et Gerbe (1867), Orn. eur., 2> ’éd.,
II, 6§lsit-.Caccabis chukar, var. pubesgè»s-(1871), P. Z. S., 400. — P erdix saxatilis,
var. chukar, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 68. — Caccabis chukar, Swinh. (1875),
Ibis, 126. — Dress, (1871)) ibid., 233. .
Dimensions. Long, totale, 0m,38; queue, 0m,10. (Mâle adulte tué au
Chensi.)
Couleurs. Iris noisette ; bec et pattes rouges ; ongles bruns. M Parties
supérieures d’un gris bleuâtre, plus ou moins nuancé , de roux, principalement
sur la région dorsale ; lores noirs ; un,||ait blanc en arrière de l’oeil ;
un bandeau noir sur le front; plumes auriculaires rousses; joues, gorge et
haut de la poitrine d’une teinte fauve ou jaunâtre, limitée par une bande
noire en forme de fer à cheval renversé, qui vient se terminer de chaque
côté à l’angle postérieur de l’oeil ; partie inférieure de la poitrine d’un gris
cendré, passant au roux sur l’abdomen et sur les couvertures inférieures de
la queue-; flancs ornés de bandes noires séparées par des espaces d’un
blanc jaunâtre ; rémiges brunes, lisérées de jaune d’ocre ; queue grise en
dessus, avec les quatre pennes médianes terminées de roux. — La femelle,
de taille plus petite que le mâle, offre des teintes plus pâles et des bandes
noires un peu moins larges sur le front et sur les côtés de l’abdomen.
La Perdrix chukar, signalée d’abord dans l’Himalaya, a été
retrouvée depuis dans diverses parties de l’Asie et jusque dans
Me de Crète. En Chine, elle est très-abondamment répandue