
bien cet oiseau, mais ils ne purent malheureusement m’en
procurer aucun spécimen, et malgré tous mes efforts je ne
réussis point à tuer un seul individu de cette espèce dont
les relations restent encore à établir.
566. — LERWA NIVICOEA
P erdix lerwa , Hodgs. (1633), P. Z. S., 107. .— Gr. et Hardw.. (1830-34), III. Ind.
zool., II, pl. 44, f. l. lgj Lerwa mivicola, Hodgs, (1837), Madr.Joum., 301. Blyth
(1849), Cat. 248, n» 1488.—Lerva nivicola, Gould (1855), B. o/’ As., livr., VIII, pl.—
Jerdon (1864), B. of Ind., II, 555. — Lerwa kivicola, A. Dav. (1871), N. Archi du
Mus., Bull. VII, Cat. n» 360. — Lerwa mvicola, 'Swinh. (1871), P. Z. S., 400.
Dimensions. Long, totale, 0m,38 ; queue, arrondie,. 0m, 11 ; aile, 0m,l9 ;
tarse, 0m,033, emplumé sur la moitié de sa longueur ét armé .chez le mâle
d’un éperon aigu; bec, 0m,020 à partir du front; hauteur du bec, 0m,009.
Couleurs. Iris'châtain ; bec et pattes, rouges,; ongles bruns. — Tête,
nuque, queue, ét en général toutes les parties, supérieures rayées transversalement
de noir, de blanc ou de roux ; poitrine d’un brun marron ; flancs
et sous-caudales de la même teinte, avec des taches blanches et noires ;
plumes du milieu de l’abdomen et plumes dés tarses grises, rayées de non;
rémiges brunes,.légèrement pointillées de blanc ;,pennes secondaires variées
de brun et de blanc et marquées de blanc à l’extrémité. I La femelle porte
la même livrée que le mâle, mais aies pattes d’un rouge moins vif.
Cette perdrix, que les Chinois nomment souvent Sué-ky
(poule des neiges), habite, les régions élevées de lTIimalaya et
du Tibet, et se trouve aussi dans les montagnes de la Chine
occidentale, dans le voisinage des neiges éternelles. Je l’ai rencontrée
et capturée à Moupin, à plus de 4,000 mètres d’altitude.
Dans cette région, elle vit en petites bandes, sur les rochers
escarpés, et se nourrit d’herbes et de racines;
567. — PERDIX BARBATA
Tetrao perdix, var. dadrica, Pall. (181 Zooqr., II, 78® P erdix cinerea, var.
RtPESTRis DAURICA, Radde (1863), Reis, in H O. Sib., II; 304, pl. i l — Perdix bar
bata, J. Verr. et O. des Murs. (1863), P. Z. S., 62, et 371, p l. ?.. — Swinh. (1863),
ibid., 307. — Dyb. (1868), J. f. O., 337.,.- - A. Dav. (1871), H Arch. du Mus., Bull.
VII, Cat. n°R62iS Swinh. (1871), P. Z. S., 400. — Gould (1871), B. o/"Asi„ livr.
XXIII, pl.
Description. Voisine de la Perdrix grise d’Europe, mais différant de
cetté espèce : 1° par sa taille plus faible ; 2° par les plumes longues et acu-
minées qui garnissent sa gorge; 3° par la' couleur de H grande tache; en
forme de ferà"cheval, qui orne l’abdômen.du mâle,, et qui est ’d’un noir
intense au lieu d’être d’un brun marron ; 4° par la présence de deux petites
raies noires, situées l’une sur les narines, l’autre au-dessous de l’oeil.
La Perdrix barbue, qui avait déjà été rencontrée par PallaS
et que MM. Yerreaux et des Murs ont décrite d’après des spécimens
pris en Daourie, habite non-seulement le sud de la Sibérie
orientale, mais la Mongolie et le nord de la Chine, et s’avance
même jusque dans le Ghensi méridional. Elle se tient dans les
endroits montueux et sur les plateaux élevés, au milieu des
herbes et des broussailles, et ne descend jamais dans la grande
plaine de Pékin. Dans toute cette région, l’espèce doit être fort
abondante, à en juger par le grand nombre de ces oiseaux
qu’on apporte souvent en hiver au marché de Pékin : j en ai vu
des monceaux de 4 à S00 individus.
568^yOREOPERDIX CRUDIGTJLARIS
Oreoperdix C R U D IG .U L A R I9 , Swinh. (1864), Ibis., 426. — (1865),i b i d . , 542. —(1866),
ibid., 133, 134, 401. — (1871), P. Z. S., 400.
Dimensions. Long, totale, 0ra,28 (mâle) et 0m,21 o (femelle) ; queue,
0m,06 et 0m,05 ; ail®0m,14 et 0m,13 ; tafse,' Gm,040 et 0m)033 ; bec, 0m,025 et
Üm,022. '
Couleurs. Iris brun olive ; peau, nue autour de l’oeil d’un rose, carminé
; le c noir ; pattes roses ; ongles brunâtres. — Autour dé l’oeil, une ligne
noire qui descend en s’élargissant yprs la gorge; partie antérieure du cou
présentant .seulement quelques plumes noires éparses, qui laissent voir la
pèâji d’un rosé plus ou moins vif; joues et sourcils noirs; front et poitrine
d'un gris enfumé, teinté d’olive ; flancs d’un gris jaunâtre, mouchetés çà et
là de noir et striés de brunâtre ; bas-ventre d’une teinte, analogue, avec les
plumes bordées de blanc jaunâtre ; nuque et dos d’un brun olive, avec des
taches semi-circulaires noires ; plumes scapulaires d’un brun rougeâtre,
mouchetées de noir; rectrices de fa même teinte que le dos, avec des barres
irrégulières noires ; rémiges, d’un brun foncé, bordées et mouchetées de
brun rougeâtre (d’après M.- Swinhoe)'.
Cette perdrix, qui se fait remarquer, au moins dans la
saison des amours, par sa gorge dénudée et d’un rouge vif, n’a
été signalée jusqu’à présent que dans l’île de Formose.
569, — BAMBUSICOLA TIIORAGICA
i . PerdixTHORACicÂj.Tem. (1813-18), Hist. riat. Pig.etGâll., III, 3 3 5 .|§ |P erdix sphe-
nura, Gr. (1844), Zool. Mise., 2. — Perdix thoracica, Blyth (1849), Cat. 252, n° 1,507.