
{Ibis, 1839, p. 340, pl. IX, f. 1). Le Muséum d’histoire naturelle
de Paris ne possède aucun spécimen du Stoparola deserti signalé
par M. Loche en Algérie.
350. — PHILACAMTIIA NISOIUA
Sylvia nisoria, Bechst. (1803), Nat. Deutsch., III, 547. — Nisoria ündata, Gould
(1832-33), B. of Eur., pl. 128. — Bp. (1838), B. ofEur., 15. — Curruca nisoria, Degl.
et Gerbe (1867), Ornith. eur., 2e éd., I, 485. — P hilacanta nisoria, Swinh. (1871),
P. Z. S., 355. — Sylvia nisoria, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 65. — Dress. (1876),
Ibis, 79.
Cette belle fauvette, de la taille de notre Fauvette orphee
(0m,17 àOm,18), se reconnaît facilement Ason plumage d’un cendré
brunâtre en dessus, marqueté chez les jeunes de taches en
formes d’écailles, et d’un blanc plus ou moins pur en dessous,
avec les flancs marqués de lignes onduleuses brunâtres. Elle
habite la partie orientale et septentrionale de l’Europe, l’Asie
centrale et probablement aussi l’ouest de la Sibérie; elle niche
même dans le Turkestan à une altitude de 3 à 4,000pieds; mais
la capture d’un jeune oiseau de cette espèce faite aux environs
de Pékin doit être considérée comme tout à fait accidentelle.
Cet individu unique a été perdu malheureusement, et jamais
il ne m’a été possible d’en voir d’autres pendant mes longs
voyages en Chine et en Mongolie.
351. — HOMOCIILAMYS CANTANS
Salicaria cantans, Tem. et Schleg. (1850), Faim. Jap. Aves, 51 et pl. 19.
Sw in h . (1866), Ibis, 397. — Herbivox cantans, Swinh. (1871), P. Z. S., 353. — Homo-
clamys cantans, Salvad. (1873), Ibis, 180. — Herbivox cantans, Ta®, (1876), Bull.
Soc. zool. Fr., I, 138.
Dimensions. Long, totale, 0m,14 ; queue, 0m,06o ; aile, 0m,072, avec la
quatrième et la cinquième rémige dépassant toutes les autres. -
Couleurs. Iris brun ; bec d’un ton noirâtre, avecdè rictus orangé et la
base des mandibules d’un brun clair; pattes d’un brun foncé, avec les doigts
et les ongles noirâtres. — Parties supérieures d’un brun légèrement olivâtre,
plus clair et plus ardent sur le croupion ; une raie sourcilière grisâtre, et
un trait brunâtre à travers l’oeil ; parties inférieures d’un gris verdâtre, passant
à l’olivâtre sur les flancs et au roussâtre sur le milieu du ventre et les
sous-caudales ; queue d’un brun rougeâtre pâle en dessus et d’un brun grisâtre
en dessous, avec toutes les rectrices bordées de brun olivâtre ; rémiges
brunes, bordées dé brun olive clair.
Cette espèce japonaise a été rencontrée par M. Swinhoe
dans l’île de Formose, et, plus récemment, parM. Dybowski à
Wladiwostock, dans la Sibérie orientale : elle niche, paraît-il,
dans cette, dernière région, et pond des oeufs qui, d’après
M. Taczanowski, ressemblent un peu à ceux de la Cettia sericea.
352, — HOMOCIILAMYS CANTURIIiNS
Arundinax canturiens, Swinh. (18® I b i s , 52, 131, 357. — Lusciniopsis cantb-
riens, Swinh. (1861), Ibis, 32, 328. — Calamoherpe canturiens, Swinh. (1863), Ibis
306. — Hoiiociilahys LüsciNiA, Salvad. (1870), A U . Ace. Sc. d M T o r . , V, 511. — Herbivox
canturiens, Swinh. (1871); P . Z . S . , 353. — Homochlamys canturiens,’ Salvad.
(1873), Ibis, 1?0M- Arundinax canturiens, Swinh. (1874§k/bis, 438.
Dimensions. Long, totale, 0m,16; queue, étagée, 0m,07 ; aile, 0m,07 •
tarse, 0m,027 ; bec, 0m,0d2 à partir du front.
Couleurs. Iris d’un châtain roussâtre ; bec brun, avec les bords et' la
mandibule inférieure grisâtres ; pattes d’un gris rougcàlre. — Parties supérieures
d’un brun olive, passant au roussâtre piir la tête et sur la queue •
un sourcil d’uu blanc jaunâtre s’étendant en arrière de l’oeil ; lores et région
parotique d’un brun roussâtre; gorgé blanche; poitrine, ventre et sous-
caudales dune teinte fauve, passant au brunâtre sur les côtés du thorax et
au blanc sur le milieu de l’abdomen ; rémiges et pennes secondaires brunes,
les premières bordées' en dehors de fauve clair, surtout dans -leur portion
basilaire, les suivantes fortement nuancées de roux sur leurs barbes externes
et bordées en dedans, de même que les premières, d’un liséré saumon, visible
particulièrement sur la face inférieure de l’aile; plumes de l’aileron blanches.
Dans son Catalogue des oiseaux de la Chine, publié en 1871,
M. R. Swinhoe avait proposé de créer pour cette espèce, ainsi
que pour la Salicaria cantans et Y Arundinax minutas, un genre
nouveau, qu’il nommait Herbivox, et auquel il assignait pour
caractères : 1 ° un bec médiocre, pourvu d’une ouverture allongée
et luniforme pour la narine-; 2 ° des pattes robustes, à doigls et
ongles puissants ; 3° des ailes arrondies, avec les quatre premières
rémiges graduées, la quatrième dépassant toutes les autres;
4° une queue légèrement étagée. Tout à côté, sous le nom
d Herbivocula, il plaçait les espèces qui ont la queue carrée.
Mais l’année précédente, en 1870, dans un mémoire inséré
dans les Actes de l'Académie des sciences de Turin, M. Salvadori
avait décrit; sous le nom à'Homochlamys luscinia, un oiseau
qui n’est, paraît-il, autre chose que Y Arundinax ou Herbivox