
marron, limité en dessous par une teinte vert olive qui passe elle-même au
jaunâtre clair; rémiges brunes, bordées d’olive en dehors et de blanchâtre
en dedans. — On ne connaît pas encore le plumage de la femelle.
Cet oiseau, découvert par M. Swinhoe dans les parties montagneuses
de l’île de Haïnan, en 1868, n’a été rencontré jusqu ici
que dans cette seule région, où il ne semble d’ailleurs pas très-
abondant. Contrairement aux autres Sucriers, celui-ci, d’après
M. Swinhoe, possède un chant fort agréable.
130. — A R A C H N E C H T H R A R H IZ O P H O R Æ
Arachxechthra rhizophoræ, Swinh. (1870), Ann. andj Mag. o f Nat. Hùt.,
48 sé rie , IV, 436. — Ibis (1870), 237. — Lo rd W a ld e n (1870), Ibis, 25.
D im e n s i o n s . Long, totale, 0m, 11 ; queue, 0m,0d, à peine graduée.
C o u l e u r s . Iris brun ; bec noir; pattes d’un gris plombé foncé.— Vertex,
région oculaire, gorge et’ poitrine garnis de plumes arrondies d’un noir
métallique à reflets pourpres, bleus et verts ; partie inférieure de la poitrine
traversée de deux bandes, la première d’un brun marron vif, la deuxième
d’une teinte olivâtrefoncée, avec deux flammes d’un jaune ardent sur les
côtés, près des aisselles; ventre jaune soufre; dessus des ailes brun olive,
ainsi que le reste des parties supérieures, avec le croupion lavé de vert olive ;
queue noirâtre, avec les trois paires de rectrices latérales terminées de blanc. I
— La femelle a la queue plus courte que lé mâle et n’offre pas les couleur; 1
noires que l’on remarque chez ce dernier ; elle a le front de la même teinte
olive que le dos, la gorge et la poitrine d’un jaune ocracé, le ventre jaune.
Le jeune mâle est semblable à la femelle, mais possède déjà quelques traces
de hoir métallique sur le milieu de la poitrine.
Cette espèce ressemble beaucoup à l’Arachnechthra flamma-
xillaris du Tenasserim, oiseau qui d’après quelques auteurs se
trouverait également en Chine ; mais elle paraît avoir des reflets
métalliques bleus pourprés et verts plus prononcés sur le front
et le sommet de la tête , et la région abdominale d’un jaune
beaucoup moins vif que la race indienne.
L’Arachnechthra rhizophoræ, comme YÆthopyga Christine,
est originaire de l’île de Haïnan, où il parait très-répandu, dans
les bosquets des parties montagneuses aussi bien que dans les
jungles des parties marécageuses voisines de la côte. Son cri
d’appel ressemble à celui du Reguloïdes superciliosus.
131. — DICOEUM C R U É N T A T U M
Certhia cruentata, Linn. (1766), Syst. Nat., ed. 12, 187.— Le Grimpereau à dos
rouge de la Chine, Sonn. (1782), Voy. Ind., II, 209, pi. 117, f. 1. — Certhia
coccinea, Seop. (1786), Del. Flor et Faun. Insub., 91. SB- Certhia erythromotos,
Lath. (1790), Ind. Orn., I, 290. — Le Soui-Manga à dos rouge, Aud. et Vieill. (1802),
Ois. dor., .70 et pl. 35OE- Dicoeum rubricapillum, Less. (1831), Trait, d'orn., 303. —
— Dicoeum cruentatum, Gould (1854), B. of Aust., VI, pl.
D im e n s i o n s . Long, totale, 0m,09 ; aile, 0m,05 ; queue, 0m,02a, égale.
C o u l e u r s . Iris brun; bec-noirâtre ; pattes et ongles plombés. —Parties
supérieures d’un rouge écarlate; parties inférieures d’un fauve pâle, tournant
à l’olivâtre sur les flancs ; côtés de la tête et du cou, épaules, côtés de
la poitrine et face supérieure de la queue d’un noir intense, à reflets violets.
— La femelle a le dessus du corps d’un vert olive nuancé de cendré, avec un
peu de rouge sur les couvertures supérieures de la queue, et le dessous du
corps d’une nuance fauve plus pâle que chez le mâle.
Ce joli soui-manga n’est pas rare dans le Bengale, et plus
commun encore dans l’Assam, le Tenasserim et la Birmanie. B
est très-répandu dans l’île de Formose, et, dans la Chine continentale,
il a été rencontré depuis le Yunan jusqu’au Fokien.
D’après M. Swinhoe, il se montrerait fréquemment dans toute
la partie montagneuse de cette dernière province; je l’ai en effet
rencontré jusque sur les hautes montagnes de Koaten. C’est du
reste de la Chine même que provenait, paraît-il, l’oiseau décrit
primitivement par Sonnerat et Scopoli.
Le mâle du Dicée à dos rouge semble prendre un certain
plaisir à montrer sa livrée éclatante ; il se place en évidence sur
les branches extérieures des arbres, tandis que la femelle se tient
d’ordinaire cachée au milieu des buissons touffus. Le Soui-
Manga Dabry a précisément les mêmes habitudes.
132. — DICO EUM M IN U L LUM
Dicoeum minulldm, Sw in h . (1870), Ibis, 240. -- P. Z. S. (1871), 349.
Dimensions. Long, totale, 0m,07; aile fermée, 0m,04; queue, 0m,024.
Couleurs. Iris brun ; bec noirâtre ; pattes et ongles plombés, S Parties
supérieures du corps d’un vert olive, passant au brunâtre sur la tête, le
dos et les scapulaires, et au jaunâtre sur le croupion ; plumes du vertex
marquées au centre d’une raie brune foncée; parties inférieures d’un jaune
sale, passant au jaune soufre sur les sous-caudales et à l’olivâtre sur les