
Scops japonicus, Swinh. (1865), Ibis, 348, e t (1866), 307. E phialteg hambroe-
cki, Swinh. (1870), Ann. and Mag. N. H., 4® série, VI, 153. — Swinh. (18711,
P. Z. S., 344.
D’après M. Swinhoe, qui l’a eu de Formose, ce Petit-Duc a
les formes des Lempijius, avec des couleurs roussâtres et la
taille du Scops sunia. Ne serait-ce pas le Lemp. megalotis de
Manille décrit et figuré par lord Walden dans son Catalogue
des Oiseaux des Philippines {Trans. Zool. Soc., 1875, vol. IX,
part. 2, p. 145, pl. 25 f., 2)?
68. — SÏBM1ÏM NIVICOLA
Mesomorpha nivicola, Hodgs. (184.4), Gray, Zool. Mise., 82. — Syrnium nivico-
LTiM,Blyth (1845), J. A. S., Beng., XI, 185. — Swinh. (1870(6 P. Z. S., 438 et 443, et
(1871), ibid., 344.
Dimensions. Long, totale d’une femelle tuée en Chine, 0m,42, aile,
0m 32 ; queue, 0m,18 ; tarse, 0m,0h, très-emplumé ainsi que les doigts. -
Couleurs. Iris noirâtre; paupières rousses , bec verdâtre.
Le Chat-Huant des neiges diffère très-peu de la Hulotte
vulgaire d’Europe; c’est une race un peu plus grande et à couleurs
plus foncées, qui offre là aussi des teintes tantôt plus
brunes, tantôt plus rousses. En Chine, à cause du manque de
bois, cette espèce sans cornes est fort rare : je ne l’ai trouvée
qu’une fois à Pékin et une fois à Moupin. M. Swinhoe l’a également
tuée dans la Chine septentrionale. Elle est plus fréquente
dans l’Himalaya, à l’est de Murrie, et a été rencontrée dans le
Népaul par Hodgson.
69. — SÏRNIUM DAVIDI (Pl. 3)
Ptynx füscescens, A. David (1871), N.Arch du Mus., VII,Bull. Cat. n» 4. — Ptynx
fülyescens, Swinh. (1871), p. Z. S., 344. — Syrniom Davidi, Sharpe (1875), Ibis, 256.
Dimensions. Long, totale d’un mâle, 0",52; aile, 0”,37, la cinquième
rémige étant la plus longue ; queue, (T,25, arrondie, les rectrxces centrales
dépassant les latérales de 3 centimètres ; tarse, O",054, très-emplumé ainsi
que les doigts. Point d’aigrettes en forme de côrnes.
Couleurs. Iris noirâtre; bec jaune ; ongles gris. — Plumage brun en
dessus avec des taches allongées foncées, grisâtres, plus nombreuses^ et
plus longues sur le cou, et deux raies d’un blanc soyeux en forme de sourcils
sur les côtés du vertex; disque facial brun mélé de gris. Dessous du corps
grisâtre avec le centre des'plumes orné d’une flammèche brune; sous-
caudales blanchâtres, avec de larges taches brunes en forme de flèches;
plumes des tarses et des doigts grises, obscurément rayées et mouchetées de
brun. Queue d’un brun sale, presque dépourvue de mouchetures en dessus
et marquée de cinq ou six barres transversales formées par des taches
grises arrondies dont le .centre est brun; rémiges brunes, avec des taches
grisâtres de même forme que celles des rectrices et formant des barres
analogues.
C’est dans les forêts de l’intérieur de Moupin que j ’ai obtenu
cette grande espèce de chat-huant ; elle paraît fort rare dans
cette région. Elle se distingue facilement du Syrnium nivicolum
par sa taille bien plus forte, par sa queue longue et très-cunéiforme,
et par ses couleurs sombres.
70.7*7- PTYNX FÜSCESCENS (PL-2)
Ptynx rufescens, T. et Sclil. (1850), F. J. Aves, 30, et Strix füscescens, ibid.,
pl. 10. —- P tynx fülyescens et rdfescens, Gray (1871), H. List., I, 4S. — Swinh.
(1871), P. Z. S., 344. — Syrnidm füscescens, Sharpe (1875), Cat. of Strig., 256.
Dimensions. Long, totale d’un sujet mâle tué près de Pékin. 0m,44;
laile, 0m,30 ;. queue, 0m,17, un peu arrondie et dépassant l’aile de 4 centimètres
; tarse, 0m,0o, emplumé ainsi que les doigts. Pas d’aigrettes.
Couleurs. Iris noirâtre, bord de la paupière rougë ; bec verdâtre, rouge
sur l’arête ët jaune au bout; ongles gris avec l’extrémité brune. — Plumage^
offrant en dessus un mélange de brun et de gris, avec les scapulaires largement
marquées de blanc latéralement ; disque facial gris entouré d’un cercle
brun peu .distinct et d’une bordure mélangée de brun et de gris soyeux.
Dessous du corps blanchâtre, avec toutes les plumes marquées de brun
au centre et rayées irrégulièrement ; plumes des tarses et des doigts grisâtres
mouchetées de brun ; sous-caudales blanches, avec des taches en forme de
flèches ; queue brunâtre, terminée de blanc et traversée de sept raies- blanchâtres;
couvertures alaires brunes; rémiges barrées de gris et de roussâtre.
Cette espèce, voisine du Ptynx uralensis, en diffère par sa
taille moindre et par ses couleurs plus foncées. Elle a été d’abord
rencontrée au Japon; mais elle vit aussi dans la Mant-
chourie, d’où elle descend en hiver dans la Chine septentrionale.
Je ne l’ai vue que deux fois aux environs de Pékin, et cela au
moment où le froid sévissait dans toute sa rigueur.