
plus rare que le Cincle brun, que dans la province de Setchuan ;
mais M. Przewalski l’a trouvée nichant dans le Kan-sou.
MÉRULIDÉS
Cette famille, qui compte des représentants dans toutes les parties
du globe, se compose de 130 espèces environ, parmi lesquelles il y
en a 17 qui habitent l’empire chinois.
229. — M E R U L A S IN E N S IS
Merula sineksis (Cuv.), Less. ' (1831), Trait, d'om., 408 {sine descript.% —
Turdus mandarihus, Sw in h . (1860), Ibis, 56.— Merula sihensis, Gr. (1871), Handlist.,
I, 255, n° 3,703. — Sw in h . (1871), P. Z. S., 367.
Dimensions. Long, totale, 0m,30 ; queue, Om,ll ; aile, 0m,15; tarse,
0m,037 ; bec, 0m,024 ; hauteur du bec, 0nl,008.
Couleurs. Iris brun; bec jaune ; pattes brunes. — Parties supérieures
du corps noires ; parties inférieures d’un brun noirâtre, avec les plumes de
la gorge et de la poitrine bordées de roux. — Le plumage de la femelle est
presque aussi foncé que celui du mâle^et son bec est également jaune, avec
l’extrémité brunâtre.
Ce merle est sédentaire dans les provinces méridionales de
la Chine; mais je ne l’ai jamais rencontré dans le bassin du
Hoangho. Il se tient de préférence au milieu des bambous
cultivés dans le voisinage des habitations, dans les bosquets
parsemés soit au milieu de la plaine, soit sur les collines, et
ne s’aventure jamais sur les hautes montagnes. Il possède un
chant plus beau et plus varié que le Merle d’Europe, dont il a
les moeurs, mais dont il diffère d’ailleurs par une taille plus
forte et par les teintes du plumage des deux sexes.
230. — M E R U L A G O U L D I (PL 39)
Merula Gouldi, J. V err. (1870), Nouv. Arch. du Mus., VI, Bull. 34, (1871), VII,
32, e t (1873), IX, pi. 5. — Merula Gouldii, Przew. (1877):,. Omit h. Æfisc., ‘ VI, 198,
B. o f Mong., sp. 110.
Dimensions. Long, totale, 0^29 ; queue, 0m, 11 ; aile; 0m,15 ; tarse,
0m,036 ; bec, 0m,022 ; hauteur du bec, 0m,08.
Couleurs. Iris brun ; bec et paupières d’un jaune pâle; pattes d’un
gris jaunâtre. — Tête et cou d’un noir terreux; gorge d’un noir plus pâle;
ailes et queue noires ; sous-caudales noires, avec le centre blanc ; tout le
reste du corps d’un beau roux vif. pj La femelle a des teintes plus pâles, le
milieu de la gorge gris tacheté de noir, le dessus des ailes et de la queue
nuancé de brun et les sous-caudales d’un brun roussâtre taché de blanc, et
son bec est brunâtre à la base et à l’extrémité.
J ’ai découvert cette belle espèce de merle dans le Setchuan
occidental et à Moupin ; elle paraît assez abondante dans toute
cette région, et se tient d’ordinaire dans les forêts montueuses :
mais en hiver elle descend dans le fond des vallées et s’approche
des habitations pour chercher le long des haies et dans les
clairières des fruits et de petits vers, qu’elle ramasse sur le
sol à la manière de notre merle commun. Elle ressemble également
à cet oiseau par sa voix, dont le timbre est cependant un
peu plus grêle et moins argentin. Le merle de Gould a été
retrouvé récemment par M. Przewalski sur les montagnes boisées
du Kan-sou.
2^1; — T U R D U S S IB IR IC U S
Turdus sibiricus, Pall. (1776), Reis., III, 694, û° T0. — Turdus leucocillus,
Gm. (il788), S. N., I, 815, n° 46. S Turdus leucocillus et auKoreus, Pall. (1811-31 j,
Z6g.gr., I, 448 e t 450. — Turdus sibiricus, Gould (1832-33), B. of E u r ., pl. 82. —
Turdus mutabilis, Tem. et. Schl. (1850), Faun. Jap., 66, pl. 31, juv. — Turdus
sibiricus, Swinh. (1861), Ibis, 410; (1871), P. Z. S ., 367, et (1874), Ibis, 443. — Tacz.
(1876), Bull. Soc. zool. F r ., I, 149.
Dimensions. Long, totale, 0m,24; queue, 0m,085 ; aile, 0m,123 ; tarse,
0“!,03 ; bec, 0m,02 à partir du front.
Couleurs. Iris brun châtain ; bec noir; pattes jaune d’ocre. —Plumage
d’un noir bleuâtre, avec une large raie sourcilière, le milieu de l’abdomen,
le bout des sous-caudales et l’extrémité dès trois paires latérales dé rectri-
ces d’un blanc pur, et un demi-dbllier d’une'teinte dorée olivâtre sur le
haut de la poitrine ; face inférieure des ailes marquée d’une bande' oblique
blanche comme dans les Oreocinela-, plumes axillaires blanches terminées
de noir; couvertures inférieures de l’aile noires terminées de blanc. H La
femelle est d’un brun olivâtre clair, avec les sourcils jaunâtres, les plumes
de la poitrine marquées au centre de -tachés blanches et les plumes du
ventre et des flancs variées de blanc.
La Grive de Sibérie, que l’on prend quelquefois en Europe,
a pour patrie l’extrême Orient, et voyage dans le Japon et dans
toute la Chine. Dans cette dernière contrée cependant elle est
loin d’être commune. Malgré la différence de plumage, elle paraît