
27!'. — l’ O M .V T O U H IM ’S M U II O S T II 1,1. A T U S
Pomatomusus SKftOsmi..Vfus, Swinh. (1870). Ib is , 250, et (1871), fi. Z . S ., 371.
Celle espèce, découverte. par M. Swinhoe dans l'ile de llaïnan,
a do grandes affinités avec le P. sti'iduhts, mais s'en distingue
par sa taille plus forte, égalant presque celle du P. musicus, par
son lier et ses pattes plus robustes, par la couleur do la tache
qui orne sa poitrine et qui est noire au lieu d’être rousse ou
olivâtre.
2S0. — P O M A T O R I IIX U S B U V IC O L L lS
Pûsatorhixüs m ric o u .is , Hodgs. (1836), ,1s. fies., XIX, 192. — Je rd . (1863),
fi. of h u i .. II. 2 9 .— PoxATûRHixrs sTRiDiLUs, Swinli. (1861), Ib is , 265 e t (1871)
P . Z . S., 371. ;
Dimensions. \ong. totale, 0m,l7 à 0m,20; queue, 0m,08o, arrondie;
aile, O™,083 ; tarse, O1-,029; lice, recourbé, 0m,017 à partir du front.
Couleurs. Iris roux : b e c noirâtre, avec le bout de la mandibule inférieure
b l a n c h â t r e : pattes d'un gris verdâtre; ongles gris. — Sommet de la tête d’un
b r u n o liv e ; partie postérieure et côtés du cou d’un roux très-vif; dos, croup
io n e t dessus des ailes d'un roux marron ; une grande raie sourcilière
b l a n c h e p a r t a n t du f ro n t et se prolongeant jusque sur les côtés du cou ; lores,
r é g io n des y e u x et des oreilles noirs ; gorge blanche ; plumes de la poitrine
d u n e t e in t e rousse ou olivâtre, plus ou moins largement frangées de blanc ;
f la n c s , b a s -v e n t r e et sous-caudales d’un gris olivâtre ; pennes de la queue et
des a ile s d 'u n b r u n olivâtre. — Plumage de la femelle semblable à celui
d u m â l e .
Les couleurs et la taille de cette espèce sont sujettes à d’assez
grandes variations : plusieurs individus tués au Setchuan ont la
poitrine et la partie supérieure de l’abdomen blanches avec çà
et là quelques taches olive; tandis que d’autres oiseaux pris
dans le Folden occidental ont toute la poitrine et les flancs d’un
roux vif. avec quelques plumes bordées de blanc; bien plus,
dans la même localité et dans la même saison il se trouve parfois
des individus à teintes pâles, et d’autres à teintes vives et comme
dorées. Ces différences que l’on remarque entre des individus
provenant d’un même point de la Chine, et appartenant évidemment
à un seul type spécifique, sont certainement aussi importantes
que celles que l’on constate en comparant ces memes
individus à des oiseaux des monts Khasi, désignés sous le nom
de P. ruficollis; nous ne pouvons donc nous résoudre à admettre
avec JVI. Swinhoe l’existence en Chine d’une espèce P. stridulus,
distincte de celle de l’Himalaya.
Ce Pomatorhinus ruficollis habite le S.-.E. de l’Himalaya et
les monts Khasi, oh il a été retrouvé récemment par M. Godwin-
Austen ; de là il s’avance sur les montagnes boisées de la Chine
méridionale jusqu’au lloangho. Il vit sédentaire ou par couples
au milieu des bambous et dans les taillis et cherche sur le sol
les insectes et les graines dont il fait sa nourriture et qu’il saisit
avec son bec en s’aidant de ses pattes robustes. En hiver, il
dévore également des oeufs d’insectes et des chrysalides qu’il
découvre sur le tronc des arbres, car il grimpe presque aussi
facilement que nos Certhia. C’est un oiseau d’un naturel très-
familier, qui se laisse approcher facilement quand il est occupé à
gratter la terre et les feuilles mortes et qu’il n’a pas été préalablement
inquiété par quelque poursuite. Sa voix est forte et
mélodieuse, mais il ne possède pas de véritable chant, et ne
mérite nullement, à notre avis, le nom de strid u lu s qui lui avait
été donné par M. Swinhoe.
281. — P T E R O K n iX U S D A V ID I (PI. 50)
P teroriiikus Davidi, Swinh. (1868), Ibis, 61. — (1871) P. Z. S., 371. — Gould
(187fj, B. of As., livr. XXIII, pl. — Przew. (1877), Loc. cit.. 202, sp. 116.
Dimensions. Long, totale, 0m,27 ; queue, 0m,12, arrondie; aile, 0m,09 :
tarse; 0m,03 ; bec, recourbé et couvert jusqu’à la moitié de sa longueur par
les plumes des narines, 0m,022, à partir du front.
Couleurs. Iris d’un brun clair; bec jaune; pattes et ongles brunâtres.
— Tète et corps d’un brun tqjreux qui va en s’éclaircissant sur le cou, la poitrine,
les joues et les sourcils ; lores grisâtres ; plumes frontales aeumiuées
et légèrement nuancées de gris cendré; menton brun: pennes alaires
lisérées de cendré sur les barbes externes ; pennes caudales élargies, marquées
de barres transversales foncées et terminées par un liséré d’un noir
brunâtre. — Plumage de la femelle semblable à celui du mâle.
C’est dans les montagnes de Pékin que j ai découvert cet
oiseau remarquable, pour lequel M. Swinhoe a cru devoir créer