
dans les montagnes de la Mongolie et du N.-O. de la Chine, où
elle vit sur les rochers et dans les terrains pierreux. Par sa gorge
d’un blanc roux et par ses flancs ornés de bandes noires, larges
et espacées, cette espèce se distingue toujours de notre Perdrix
grecque ou Bartavelle.
573. — COTÜRNIX COMMUNIS
Tetrao cotürnix (1766), S. N . , I, 278. — La Caille, Buff. (1770), Pl. Enl. 96.—
Perdix cotürnix, Lath. (1790), Ind. Orn., II, 651.—Cotürnix communis, Bonnat.(1791),
Bue. niéth., 217. — T etrao ' cotürnix, Pall. (1811-31), Zoogr., II, 82.|kt- Cotürnix
dactylisonans, Mey. (1815), Vög. Liv. und Esthl., 167. ^r— Cotürnix vulgaris, var.
japonicAj T. et Sclil. (1850), F. Jap. Aves, 103, pl. 61. — Cotürnix commdnis, Bp. (1856),
Compt.rend, Ac.Sc., LXII, Tabt. des Galt, n» 274. — Cotürnix chihensis, .Swinh,.
(1860), Ibis, 63. — Cotürnix dactylisonans, Swinh. (1860), ibid., 358.— Cotürnix
commdnis, Swinh. (1863), Ibis,-398.— Jerd. (1864), B. of Ind., II, B86.jp Degl. et
Gerbe (1867), Ornith. . eur., 2e éd., Il, 80. — Cotürnix müta, DybHl868), J. f. O.,
337.S Cotürnix commdnis, Swinh. (1871), P. Z. S.,. 401. y~ Cotürnix yülgaris,
Severtz. (1871);,' Turk. Jevbtn., 68. S G otdrnix japonica, Swinh.,_(l875), Ibis, 126 et
452.— Cotürnix commdnis, Dress. (1876), Ibis, 323. — Cotürnix japonica, Tacz. (1876),
Bull. Soc. zbol. Fr., I, 244. ■
D’après les observations qu’il a faites à Tchefou en 1874.
M. Swinhoe est disposé à admettre qu’il y a en Chine deux
espèces de cailles : au sud la Caille d’Europe (Cotürnix communis),
et au nord la Caille du Japon (Cotürnix japonica) ; mais nous
ne pouvons nous ranger à son opinion, toutes les cailles originaires
des diversëS provinces de l’empire chinois nous paraissant
se rapporter à l’espèce vulgaire. Nous avons d’ailleurs
beaucoup de peine à admettre la valeur spécifique du Cotürnix
japonica, qui se trouverait non-seulement au Japon, mais dans
la Chine septentrionale et en Daourie: les différences indiquées
soit par Temminck, soit par M. Taczanowski,nous paraissent en
effet à peine suffisantes pour caractériser une race; elles sont
d’ailleurs peu constantes, et n’existent pas au même degré
chez tous les spécimens du Japon et de la Daourie.
Les Chinois emploient la Caille comme oiseau de combat:
pour l’apprivoiser et pour augmenter ses dispositions belliqueuses,
ils lui font prendre des bains de thé chaud, puis ils la
font sécher en la tenant dans leur manche. Après un certain
nombre de ces bains, qui sont suivis d’autant de repas, l’oiseau
est suffisamment habitué à la main de l’homme et tout disposé
à entrer en lice contre ses semblables. Ces sortes de combats
font les délices des Chinois qui y engagent souvent des sommes
considérables.
574. î | EXCALFACTOUIA CIIINENSIS
Chinese Qdail, Edwards (1751), Illustr., V, 77, pl. 247. — La Caille des Philippines,
Briss. (1760), Ornith.., I, 254, 17, pl. 25, f. 1. — Tetrao chinensis, L. (1766),
S- ZV., I, 277. — L a Petite Caille de l’isle deLüçon, Sonn. (m 6) ,Voy.Nouv.-Guinée,
54, pl. 24. — Oriolds lineatus, Scop. (1786), Del. Fl. et Faun. Insubr., II, 87, n° 34.
— Tetrao manillensis, Gm. ,(1788), S. N., I, 764SS- Cotürnix excalfactoria,. Tem.
(1815||'Biÿ. et Gall., III, 516 et 742. — Cotürnix flavipes, Blyth (1842), J. À. S. B.,
XI, 808. — Excalfactoria chinensis, Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Sc., XLII, Tabl.
des Gall., n® 288. — Cotürnix chinensis, Swinh. (1861), Ibis, 50.5 Excalfactoria
chinensis, Swinh. (1863), Ibis, 398.5 Jierd. (1864), B. of Ind., II, 591. — Cotürnix
caineana, Swinh. (1865), Ibis, 351. — Excalfactoria chinensis, Swinh. (1871), P. Z. S.,
401. — Wald. (1875), Trans. zool. So4||lX, part. 2, p. 224.
Dimensions. Lông. totale, 0m', 135 ; queue, 0m,023; aile, 0m,075; tarse,
0m,02; bec, 0m,011.
Couleurs. Iris brun foncé; bec noir; pattes jaunes. — Parties supérieures
d’un brun plus ou moins glacé de gris et d’olive, marquées et rayées
à peu près comme dans la Caille commune ; couvertures des ailes en partie
brunes, en partie grises, avec une teinte de rouille sur le bord externe de
quelques-unes d’entre elles, teinte qui dessine sur l’aile une bande oblique
irrégulière ; rémiges brunes ; front, joues, lores,'couvertures des oreilles et
poitrine d’un gris soyeux; menton et milieu de la gorge d’un noir profond,
limité de chaque côté par une large tache blanche partant de la mandibule
inférieure ; milieu de l’abdomen et bas-ventre d’un roux marron très-intense ;
rectrices en grande partie de la même teinte. — Chez la femelle, les parties
inférieures du Corps sont loin de présenter une coloration aussi brillante
que chez le mâle ; les sourcils, le front et la gorge sont roux, le menton d’un
blanc sale, la poitrine brune, avec des barres foncées, l’abdomen d’un blanc
sale, rayé de brun terreux, principalement sur les côtés et en arrière.
Cette charmante espèce a été rencontrée à Ceylan, au
Bengale, dans l’Assam, dans la Birmanie, aux Philippines, à
Formose et dans les provinces méridionales de la Chine.
575. — TURNIX DUSSUMIERI
Hesiipodiüs Ddssümieri, Tem. (1832), Pl. Col. 454, f, 2.—f- Sykes (1832), P. Z. S.,
155. Turnix Sykesii (Smith), Jerd., (1864), B. of Ind., II, 600. — Blyth (1867),
Ibis, 161. — Türnix Düssdmieri, Gould (1869), B. of As., livr. XXI, pl. — Swinh.
(1871), P. Z. S., 401.
Dimensions. Long, totale, 0m,125 ; queue, 0m,03b; aile, 0m,07.
Couleurs. Iris jaune pâle; bec plombé; pattes d’un jaune rougeâtre
pâle ou couleur de chair. — Vertex d’un brun roux, avec une strie médiane