
Dimensions. Long, totale, 0m,S8; queue, étagée, 0m,20; aile, 0m,24;
tarse, armé d’un éperon très-aigu, 0m,06 ; bec, O“,025 ; huppe occipitale,
0m,09.
Couleurs. Iris brun ; bec noir ; pattes d’un gris plombé. — Plumes
pour la plupart de forme lancéolée ; tête et gorge d’un noir grisâtre, avec une
teinte d’ocre sur le vertex et une partie des plumes de la huppe ; sur la joue,
une grande tache blanche, suivie d’une tache jaune encore plus , large
s’étendant sur les côtés et le dessus du cou ; dos, croupion, côtés de la poitrine
et de l’abdomen, bas-ventre et cuisses d’un gris cendré, avec de longues
taches noires en forme de fer de lance ; sur la partie inférieure de la gorge,
Une large hande marron qui descend entre les jambes ; sous-caudales d’un
brun marron, avec le bout noir et blanc ; rectrices latérales grises, rayées
transversalement de noir et terminées de blanc; rectrices médianes et
grandes sus-caudales de trois couleurs, la tige étant noire, le centre et
l’extrême bord d’une teinte grise qui limite de chaque côté une large bande
marron ; rémiges brunës, bordées de jaune d’ocre en dehors ; scapulaires
et couvertures alaires variées de brun, de gris et d’olivâtre. — Chez la
femelle, la huppe est plus courte que chez le mâle, les éperons sont moins
développés, la tête n’offre point de reflets d’un vert métallique, la'gorge et
la tache latérale du cou sont d’un blanc jaunâtre, auquel succède vers le
bas une teinte rosée ; les parties supérieures du corps sont mouchetées de
gris, de noir et de roux, et les parties inférieures, un peu plus claires que le
dos, sont dépourvues de bande marron.
PüCRASIA XANTHOSPILA, VAS. HÜFICOLUS (ChENSi ). ÿ sf- Côtés du COU d’un
roux très-foncé; tache latérale blanche peu développée et entourée de toutes
parts par le noir métallique ; sous-caudales noires, sans bande marron, avec
une tache terminale blanche arrondie et non pas anguleuse ; bande médiane
marron moins étendue sur le ventre que dans le Bucrasia xanthospila vrai;
teintes noires plus développées sur le dos et les .ailes-.-
LesEulophes à cou jaune ou Song-ky se rencontrent en petit
nombre dans les montagnes boisées du N.-O. de la Chine,
depuis la Mantchourie jusqu’au Tibet oriental, ainsi que dans la
chaîne de l’Ourato. Ils ne quittent guère les taillis et les fourrés
où ils vivent solitaires ou par couples, se nourrissant de graines
de divers végétaux, et particulièrement de conifères. Leurs
allures sont celles des faisans. Ils constituent un excellent gibier,
et chaque hiver les Chinois prennent au collet un certain nombre
de ces oiseaux qu’ils apportent au marché de Pékin : les
résidents européens préfèrent avec raison ces. gallinacés aux
autres phasianidés du pays.
D’après les caractères indiqués plus haut, il semble que les
oiseaux du Chensi forment une variété assez distincte.
Pdcrasia Darwini, Swinh. (1872), P. Z. S., 552. — D.-G. Elliot (1872), Monog.
ofPhas., livr. VI, pl.
Dimensions. Long, totale, 0m,60 ; queue, étagée, 0m,24 ; aile, 0m,24 ;
tarse, 0m,05, muni d’un éperon aigu ; bec, cannelé, 0m,024 ; huppe occipitale,
0“ ,08.
Couleurs. Iris brun; bec noir; tarses d’un gris plombé; doigts d’un
gris plus foncé. — Plumage rappelant en général celui du Bucrasia xan-
thospila, mais en différant par les caractères suivants : 1° point de taches
ocracéès sur les côtés du cou ; 2° teintes métalliques de la tête moins
vertes et plus bleuâtres ; 3° bande abdominale" d’un brun marron moins vif ;
4“ côtés de la poitrine et de l’abdomen roux (et non pas gris) ; 5° plumes du
dos: marquées, de deux taches concentriques en forme de fer de lance (au
lieu d’une seule tache):,; 6° sous-caudales colorées en brun marron sur les
bords seulement. -4^ La femelle ressemble beaucoup à celle de l’autre espèce ;
chez elle seulement le noir domine davantage dans les teintes du plumage,
les mouchetures sont moins nombreuses et le blanc des plumes inférieures
de la huppe est remplacé par du roux.
L’Eulophe de Darwin, qui se distingue au premier coup d’oeil
de l’espèce des environs de Pékin par l’absence de taches jaunes
sur les côtés du cou, n’a été rencontré jusqu’ici que dans les
montagnes de l’intérieur du Tchékiang et du Fokien. Il est
sédentaire et assez commun dans cette dernière région où j’ai
obtenu de nombreux spécimens, et vit solitaire dans les endroits
boisés et escarpés. Son régime, ses moeurs et ses allures sont
les mêmes que ceux du Pucrasia xanthospila, et les Chinois le
désignent par le même nom que cette dernière espèce* Song-Ky
(poule des pins).
590. —• PHASIANÜS TORQüATüS
Phasianüs coLCHieuSy. var. torquatus, Gm. (1788), S. N., I, 742. — P hasianüs
albo-torquatus, Bonnat. (1823), Ornith., 184. — P hasianüs colchicüs, var. mongolica,
Pall. (1811), Zoogr., II, 84. — P hasianüs torqüatus, Gould (1856), B. of As., livr. VIII,
pljrT- Schr.,(1860), Vÿg. d. Am. L., 402. — Syinh. (1861), Ibis, 49 et 341. -— Swinh.
(1861), Ibis, 94 et 341. — Sefat. (1862), P. Z. S., 116. — Râddé: (1863), Reis.in S. O.
Sib., II, 302. — Dyb. (1868), J. f.,Q., 337. — D.-G. Elliot (1870), P. Z. S., 408, et
(1871), Mon. of. Phas., livr, V,J1. — Swinh. (1871), P. Z. S., 398, et (1875), Ibis,
125. IpTacz. (1876), Bull. Soc. zoêl. Fr., I, 245.
Dimensions. Long, totale, 1”? ;, queue, 0m,60 ; aile, 0m,25 ; tarse,
0m',H3 ; bec, 0®,03.
Couleurs. Â. Sujets du nord de la Chine : un collier blanc, large et