
et (1857), Consp, Av., II, 111.— A r d e a c in e r e a , Sw. (1860), Ibis, 63. — Si-lir. 0860)
Vôg. d. Am. L., 434. — lladde (1863), Beis. in S. O. Sib., II, 343. —- Jerd' 0864'
B. of Incl., II, 741. — Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eur., 2° éd., II, 286. — pr2ew
(1867-69), Voy., n° 181. — Dyb. (1868), J. f. Orn., 337. — Swiah. (1871), P. Z. S. 411
A. Dav. (1871), N. Arc h. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 413. — A r d e a c in e r e a var
r r a g , Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 68. - B A r d e a b r a g , Dyb. (1874), J. f. Orn 336
— A r d e a c i r e r e a , Swiah. (1875), Ibis, 132. — Dress. (1876), Ibis, 325. — A r d e l
r r a g , Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 258.
Le Héron cendré d’Europe est aussi très-abondamment
répandu dans l’Inde, à Ceylan, dans le Turkestan, la Sibérie
orientale, la Chine et la Mongolie, et ne présente point dans l’Asie
centrale et orientale de différences assez constantes pour que l’on
puisse conserver l’espèce fondée par Isidore Geoffroy Saint-Hilaire
sous le nom d'Ardea brag. Il arrive au mois de mars aux environs
de Pékin et se retire à l’approche de l’hiver dans les provinces méridionales,
voyageant par petites bandes de 2 0 à 30 individus qui
volent souvent en lignes régulières, à la manière des grues. En
Europe, la guerre acharnée que les chasseurs font à ce gros
oiseau l’oblige à ne sortir que la nuit pour chercher sa nourriture;
mais en Chiné,*où personne ne songe a ie molester, il
établit ses héronnières un peu partout, sur des tours abandonnées,
sur de grands arbres et jusque dans l’intérieur de la ville
de Pékin. Pendant la journée, il visite les rizières et le bord des
cours d’eau et regagne sa retraite à. la tombée de la nuit, au
moment où le Bihoreau quitte sa demeure pour aller chercher sa
pâture. — Les Chinois donnent au Héron cendré les noms de
Tsin-tchouang, de Houy-hao et de Lou-sse.
627. — A R D E A P U R P U R E A
Ardea pdrpïïrea, L. (1766), S.'N., T, 236. — Ardea yariegata, Scop. (1769), Ann.
Hist. Nat., I, sp. 129vJ B L e Héron pourpré hdppé, Buff. (1770); PL EnL-të- Akdea
caspia, S.-G. Gmel. (1774-84). Reis., II, 193» — Ardea pdrpùkata, Gm. (1788), S. IV., I,
USB Ardea purpdrea, Blyth (1849), Cat. 268, n» 1,6:170 I)p. (1855), Compt. rend.
Ae. Sc., XL, Tabl. des Hér., n» 47, et (1857), Consp. Aii7) II, 113. — Swinh. (1863),
P. Z. S., 319. — Jerd. (1864), B. of Ind., II, 743: — Degl. et Gerbe (.1867}, Ornith.
eur.. 2» éd., II, 290. ■ A. Dav. (1871), N. Ârch. du Mus., Bull. VII, Cat. n» 414. —
Swmn. (1871), P. Z. S., 411,.--.Severtz. (1873), Turk. Jevotn.,.6$.— Wald. (1875),
Tians. zool. Soc., IX, part. 2, p. 236. — Dress. (1876), Ibis, 325.
Le Héron pourpré, ainsi nommé à cause de la teinte d’un roux
vineux qui s’étend sur sa poitrine et sur ses flancs, n’habite pas
seulement l’Europe tempérée et méridionale et le nord de l’Afrique
; il se trouve aussi dans le Turkestan, dans 1 Inde, à Ceylan
et même en Chine. Dans cette dernière région, toutefois, il est
loin d’être commun et je ne l’ai vu que deux fois à Pékin : il se
montre un peu plus souvent dans les provinces centrales et
méridionales et principalement au Setchuan où il passe quelquefois
l’hiver. Les Chinois distinguent cette espèce sous le
nom de Hong-hao.
628.* — HE RO D IA S AERA
Ardea area, L. (1766), S. N., I, 239. —Ardea egrettoïdes, S.-G. Gmel. (1770-84),
Reis., II, 193, pl. 25 (neà Tem.). — Le Héron blanc, Buff. (1770), PL Enl. 886. —
Ardea flavirostris et Ardea melanoryncha, "Wagl. (1827), Syst. au.. Herod., et (1829),
Isis, 659. — Ardea alba, Gould (1832), B. of Eur., pl. 276.— Ardea modesta, Gr. et
Hardw. (1830-34),7 « . Ind.ZooL, pl. 49.iW- E gretta alra, Bp. (1838), B. of Eur., il.
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matophoha, Gould : (1848), B. of Aust., VI, p l, 56. — Ardea aléa, T. AI Scbl. (1850), <
Fam- Jap., 114. — E gretta aléa, E. modesta, E. melanorhyncha, E. flavirostris e t
E. syrmatophora, Bp. (1855), Compt. rend. Ac/Sc., XL, Tabl. des Hér., uos 69, 71,
73, 74 e t 77, et (1857), Consp. Av., II, 114, 115, 116 e t 117. — Herodias flavirostris
e t H. melanorhyncha, Ha rtl. (1857), Syst. Ornith. Westafr., 220 e t 221, n os 629 e t
630. — Ardea egretta, Swinh. (1860), Ibis, 64.Es- Ardea alra, Schr. (1860;, Vôg. d.
Am. L ., 435; — Rad d e (186§§ Bêis. in S. O. Sib., H, 334. — Herodias alra, Swinh.
(1863), Ibis, 417. — J e rd . (1864), B. of Ind., II, 744. — Ardea alra et Ardea egretta,
(partim),'SehL. (1.864), .Mus, des, P. B., Ardeæ, 16 e t 17. — E gretta alra, Degl. e t
Gerbe (1867), Ôr-nUli. e u r ., 2° éd., H», 294. — Ardea alra, Przew. (1867-69), Voy.,
h4i|82. — E gretta modesta, Swinh. (1871), P. Z. S . , 412. — Ardea alba, Severtz.
(1873^, Turk. Jeÿjân., 68. — Ardea syrmatophora, Bull. (1873), B. of N. Zeal., 226.
— E gretta syrmatophora, Dyb. (1874), J. f. Orn., 325'. — Tacz. (1876), Bull. Soc.
zool. Fr., I, 258. — Ardea alba, Dress,. (Ï876), Ibis, 325,
La Grande Aigrette de Chine que M. Swinhoe, d’accord avec
un certain nombre de naturalistes, sépare de YHerodias alba,
parce qu’elle présente parfois une taille un peu plus faible que la
race européenne, est très-abondamment répandue dans tout
l’empire chinois et y ept désignée sous les noms de Pae-hao et de
Paé-lou-ssè. Elle se trouve en toutes saisons dans les provinces
méridionales, et pendant l’été dans les provinces septentrionales
où elle s’établit pour nicher. Les héronnières de cette espèce
sont assez nombreuses dans les environs de Pékin, sur les grands
arbres qui entourent les pagodes ; et quelques-uns de ces beaux
oiseaux se voient même fréquemment dans la capitale, sur les
pièces d’eaù qui avoisinent le palais impérial. Les spécimens
que j’ai eus entre les mains mesuraient en moyenne 1 mètre du