
pière d’un pourpre noirâtre ; pattes verdâtres, avec les ongles bruns. — Tête
et gorge d’un gris cendré ; nuque et poitrine d’un rouge vineux foncé, avec
un liséré gris au bout de chaque plume ; dos d’un rouge vineux foncé, passant
au gris ardoise sombre sur le croupion et sur les grandes et moyennes
couvertures des ailes dont le bout est marqué d’une tache blanche ; ventre
d’un rouge vineux foncé, tacheté de gris blanchâtre ; bas-ventre et sous-
caudales d’un gris ardoise foncé; queue noirâtre; rémiges brunes.— Chez
la femelle, les teintes vineuses du dos et de l’abdomen sont à peine indiquées,
l’aile est moins tachetée, et le gris de la tête et de la gorge est moins pur
que chez le mâle.
Le Dendrotreron Hodgsonii habite principalement la chaîne de
l ’Himalaya, mais en été il se montre en assez grand nombre
dans les hautes montagnes boisées du Setchuan occidental. Il
fait son nid su r les grands arbres et se n o u rrit de fruits et de
graines. C’est un oiseau d’un n a turel défiant et qui se laisse
difficilement approcher.
352. — PALUMBUS PUl.CHniCOLLIS
Columba pulchricollis, Hodgs. (1845), J. A. S. B., XIV, 866. — Columba (Pa-
lumbus) pulchricollis, Blyth (1849), Cal. 233, n° 1,414. — P alumbus pulchricollis,
Gould (1854), B. of As., livr. VI, pi. — Bp. (1857)y Consp. Av., Il, 42H- Jerd. (1864),
B. of Ind., III, 465. -SSwinh. (1866), Ibis, 313 et 396g- (1871), P. Z. S., 397.
Dimensions. Long, totale, 0m,35; queue, 0m,13 ; aile, 0m,23.
Couleurs. Iris jaune ; bec jaune, avec la base livide ; pattes d’un rouge
foncé, avec les ongles jaunes.)f%|)Parties supérieures d’un gris sombre,
passant au gris clair sur le vertex, les joues et les oreilles ; sur les côtés du
cou, un demi-collier formé de plumes roides qui sont noires à la base, isabelle
dans leur portion moyenne et blanches à l’extrémité ; parties inférieures du
corps d’un gris nuancé de rouge vineux, avec le milieu du ventre et|les
sous-caudales d’une teinte plus claire, et des reflets pourprés et verts sur la
poitrine et sur la gorge ; queue noirâtre.
Ce pigeon qui, comme le précédent, vit sur les pentes
boisées de l’Himalaya, a été retrouvé, il y a quelques années,
p a r M. Swinhoe dans les hautes montagnes de l ’intérieur de
Formose.
553. —COCCYZURA 1EPT0GRAMMICA
Columba leptogrammica, Tem. (1838), PI. Col. 560 (nec 248). — Coccyzura
tusalia, Hodgs. (1844), J. A. S. B., XIII, 936. — Macropygia (Coccyzura) tusalia et
M. leptogrammica, Bp. (1854), Consp. Av., II, 58. — Macropygia tusalia, Jerd. (1864),
B. of Ind., III, 473. —A. I)av) (1871), N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cal. n» 343. —
Macropygia leptogrammica, Wald. (1875), Ibis, 459.
Dimensions. Long, totale, 0m,40 ; queue, fortement étagée, O1",21 ;
aile, 0m,205.
Couleurs. Iris blanc et rose ; bec noir ; pattes rouges. — Parties supérieures
du corps noirâtres, avec de nombreuses barres rousses sur le dos, le
croupion et les sus-caudales ; nuque d’un gris vineux, à reflets roses et verts ;
front nuancé de rouge ; gorge blanchâtre, lavée de rouge ; poitrine d’un gris
vineux à reflets métalliques ; abdomen d’un blanc jaunâtre ; sous-caudales
jaunes ; queue ornée de raies transversales obscures et d’une large bande
subterminale blanchâtre. — Chez la femelle, la poitrine est fauve, rayée
transversalement de gris blanchâtre, de même que la gorge et le sommet
de la tête.
Cette espèce de pigeon, à la queue allongée,' aux sus-
caudales rigides et presque épineuses, n’est pas, comme on le
croyait primitivement, cantonnée dans l’Inde proprement dite ;
lord Wald en a reconnu en effet l’identité absolue de spécimens
provenant de Java (Coccyzura leptogrammica) et de spécimens
tués dans l’Himalaya (Coccyzura tusalia), et j ’ai pu voir des
oiseaux tout à fait analogues, mais en petit nombre, passer l’été
dans les montagnes boisées de la Chine occidentale ; malheureusement
la maladie qui me retenait au lit ne me permit pas de
conserver de représentants de cette belle espèce. Le Coccyzura
leptogrammica se nourrit principalement de fruits sauvages ;
il est bien connu des chasseurs de Moupin, qui tous ont pu
entendre au mois de juin son roucoulement retentissant et
admirer les couleurs chatoyantes de son plumage.
554.B- COCCYZURA MINOU
Macropygia tusaI ia, var. minor, Swinh. (1870), Ibis, 355. — Coccyzura minor,
Swinli. (187Ïp, P. Z. S., 397.
Description. Semblable en général au Coccyzura leptogrammica, mais
détaillé beaucoup plus faible (0m,33), avec des reflets plutôt roses que verts
sur la nuque et la base du cou.
Cette race, que M. Swinhoe considère comme spécifiquement
distincte de la forme précédente, a été rencontrée dans le centre
et le sud de l’île de Haïnan, où elle paraît assez abondante, .au
milieu des grandes forêts.