
S G O L O P A C I D É S
Cette famille nombreuse, dont les 120 espèces sont réparties sur
toute la surface du globe, compte 36 représentants dans l’empire
chinois.
652. — IBIDORHYNCHÜS STRUTHERSII (Pl. 118)
Ibidorhyncha Struthersii, Yigors (1831), P. Z. S., 174. — Gould (1832)V Cent,
of Him. B., pl. 19. — Iridorhynchüs Struthersii, Gr. (1846), Cat. Hor/gs., 138. —
Blyth (1849), Cat. 266, n° 1,577.— Ibidorhyncha Strtjthersii, Gould (1856), B. of
As., livr. VIII, pl. Ardea? Swinh. (1861), [bis, 344. — Ibidorhynchüs Stru-
thersti, Jerd. (1864), B. of Ind., II, 685. — Numenius Strtjthersii, Sehl. (1865),
Mus. des P. B., Scolopaces, 102. Ibidorhyncha Struthersi, A. Dav. (1871), N. Arch.
du Mus., Bull. VII, Cat. n° 406— Ibidorhynchüs Struthersi, Swinh. (1871)', P. Z. S
411. — Falcirostra Kadffmanni, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 69 et 146, pl.'io’
fig. 1 et 2. — Ibidorhynchüs Struthersi, Dress. (1876), [bis, 329.
Dimensions. Long, totale, 0m,42; queue, 0m,12; aile, O1”,25 ; tarse
0m,043 ; bec, arqué, 0m,085 à partir du front.
Couleurs. Iris, bec et pattes rouges (dans les sujets adultes). — Face
couverte d’un masque d’un noir brunâtre qui descend sur la gorge et qui
, s’avance en pointe jusque sur la nuque ; reste de la tête et cou d’un gris
cendré, de même què le croupion ; parties supérieures du corps d’un gris
plus franc, moins nuancé de bleu; grandes sus-caudales noires ; queüe
ondée de brun, terminée de noir et marquée de noir et de blanc sur lés
côtés; un demi-collier noir sur Je haut de la poitrine ; partie inférieure du
thorax, ventre et sous-caudales d’un blanc pur ; dernières rémiges et premières
pennes secondaires marquées de blanc)
Ce type si remarquable, qui rappellé les Ibis par son bec
recourbé et qui se rapproche des Pluviers par ses pattes à trois
doigts, appartient par ses moeurs au groupe des Chevaliers et des
Bécasses. Découvert dans l’Himalaya par le Dr Struthers, il a
été retrouvé depuis lors dans le ïurkéstan et dans la Chine, où
je l’ai rencontré, partout en petit nombre, dans les montagnes
du nord et de l’ouest de l’Empire, jusqu’à Moupin. Il vit en couples
sur les plages sablonneuses et pierreuses, au bord des
ruisseaux et des rivières qui ne gèlent point, et se nourrit de mollusques,
de petits poissons et de larves d’insectes aquatiques. Il
n’émigre point et fait son nid au milieu des galets, à la manière
des Gharadrius. D’un naturel timide, il prend la fuite à la
moindre apparence de danger en poussant un cri qui ressemble
à celui de certains bécasseaux.
WÊÊÊÊÊÊÊ
653. — NUMENIUS l'HÆOPUS
S c o l o p a x p h æ o p u s , L. (1766); S. N., I, 245. — L e C o r l i e u ou P e t i t C o u r l i s ,
Buff. (1770), Pl. C o l . 842. — L e C o u r l y t a c h e t é d e l ’i s l e d e L u ç o n , Sonn. (1776),
V o y . N . - G u in . , 85, pl. 48. — T a n t a l u s v a r i e g a t d s , Scop. (17S6), D e l . F l . e t F a u n .
I n s u b r ., II, 9 2 . — S c o l o p a x l u z o n i e n s i s e t S c . p h æ o p u s , G u i . (1788), S . N . , I, 656 et
657. — N u m e n i u s p h æ o p u s , PalLjflBll), Z o o g r . , II, 169. — N u m e n i u s a t r i c a p i l l u s ,
Vieill. (1817), N . D i c t . , V III, 303. — N u m e n i u s u r o p y g i a l i s , Gould (1840), P . Z . S . , 175,
et (1848), B. o f A u s t r . , VI, pl. 43.— N u m e n i u s p h æ o p u s , Blyth (1849), C a t . 268,
n" 1,591. — N u m e n i u s p h æ o p u s , N. l u z o n i e n s i s et N. u r o p y g i a l i s , Bp. (1856), C o m p t .
rend. Ac. Sc., XLI1I, T a b l . d e s Éch., n°s 269, 276 et. 277. - N u m e n i u s p h æ o p u s ,
Swinh. (1863), P. Z . S., 317. — N u m e n i u s u r o p y g i a l i s , Swinh. (1863), I b i s , 409. —
N u m e n i u s p h æ o p u s , Raddé (1863), R e i s . in S . O . S ib . , II, 340, — Jerd. (1864), B . o f
[nd., II, 684. — Schleg. (1864), M u s d e s P . B . , S c o lo p . , 93 (part.). — Degl. et Gerbe
(1867), O n i i t h . s u r , , 2e éd., II, 162. ^Dyb,. (1868), ./ . f . O m . , 337. — N u m e n i u s
u r o p y g i a l i s , A. Dav. (1871), N. A r c h . du Mus*., B u ll. VII, Cat. n° 408. ^ N umenius
p h æ o p u s et N. l u z o n i e n s i s , Swinh. (1871), P . Z . S . , 41M^Numenius p h æ o p u s , Dress.
flSK B . of Fur , livr. XVII, pj. — Wald. (1875), T r a n s . . z o o i , S o c . , IX, part. 2,
p. 230. — Tacz. (1876), B u ll. S o c . z o o l . F r . , I, 254.
Dimensions. Long) totale, 0m,45 (mâle tué du mois de mai).
Le Courlis Corlieu se montre assez communément en Chine
aux mêmes époques que dans nos contrées, et se trouve en
vente sur le marché de Ghanghaï aux mois d’avril et de mai,
ainsi qu’en automne.
A la suite du Numenius phæopus, M. Swinhoe cite une autre
espèce, le N. luzoniensiss:{GpoSi§ ou N. uropygialis (Gould), qui
se distinguerait de la précédente par son croupion brun rayé
de blanc et qui visiterait régulièrement le sud de la Chine et
l’ile de Formose; mais dès 1864 M. Schlegel, et plus récemment
M. Dresser, en examinant comparativement des courlis provenant
les uns d’Europe, les autres des Philippines (N. luzoniensis),
les autres d’Australie (N. uropygialis), ont reconnu qu’ils appartenaient
tous à une seule et même espèce, le N. phæopus des
anciens auteurs.
"' 654. — NUMENIUS LINEATUS
Numenius arquàta, Pali. (1811), Zoogr., II, 168 (p art.). — Numenius lineatus, Cuv.
(1829), Règne animal, 2e éd ., I, 52, note 2. — Less. (1831), Trait, d'orn., I, 565. —
Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Sc., XLIII, Tabl.'des Echass., n° 274. — Numenius major,
Swinh. (1860), / t e , , 66 (nec Temm. et Schleg.). — Numenius arcuatus, Swinh. (1863),
Ibis, 410. — Numenius Cassini, Swinh. (1863), P. Z. S., 317, et (1867), tbis, 398. —
Numenius arquatus, Dyb. (1868), J. f. Orn., 337. — Numenius lineatus, Swinh..(1871),
P. Z. S., 410. — Dyb. (1 8 7 3 ),/. f. Orn., 103. — Numenius major, Swinh. (1876),
Ibis, 334. — Numenius lineatus, Tacz. (1876), Bull, Soc. zool. Fr., I, 255,