
Le Noddi niais fait contraste avec l’espèce précédente par
son plumage d’un brun fuligineux, passant au noirâtre sur les
ailes, sur la queue et sur les lores, et au gris cendré sur le vertex
et sur le front ; il a les ailes très-allongées, la queue à peine
fourchue, le bec et les pattes noirs, et les doigts entièrement
palmés, le médian étant souvent pectiné. Il se trouve surtout
dans les mers tropicales des deux mondes, et niche sur les côtes
orientales de l’île de Formose. J’ai rencontré des milliers de ces
oiseaux en pleine mer, non loin de Ceylan, en juillet 1870.
PÉLÉCANIDÉS
Les oiseaux qui rentrent dans cette famille et qui sont caractérisés
par leurs quatre doigts réunis par une membrane ne constituent
pas moins de 63 espèces, sur lesquelles il y en a 6 qui ont été rencontrées
dans les mers de la Chine.
767. —'i> v s i'o n u s s i:la
Sula et Sula fdsca, Briss. (1760), Omit h., VI, 493 et 499, pi. 43, f. l.;— Pele-
cahus F U! feu et P. sula, L. (1766), S. N., I, 218. l i Le F ou brun de Cayenne, .Buff.
(1770), PI Enl. 974. — Pelecanus sula et P. fiber, Gm;_(1788.), S. N., I, 578 et 579.—
Sula fulca (err.j, Less. (1831), Trait, d'orn., 601. — Sula fülga (en-.), Yieill. (1834),
Gai. Ois., pi. 227. — Sula fusca, Aud. (1835), Orn. biogr., III, 63', et (1844), B. Am.,
VIII, 57. — Sula fusca, Gould (1848), B. ofAust., pi. 78, AGSui.a fiber, Blyth(1849),
Cat. 296, n° 1,738. 4 | | sula fusca, Tem. et Schleg. (1850), Faun, Jap., Avec, -131. —
Dysporus sula, Licht. (1854), Nom. Av., 103. S S ula brasiliensis, Burin. (1856), Syst.
Ueb., III, 458. — Dysporus fiber, Bp. (1856)’,; Compt. rend. Ac. Sc., XLI, Tabl.
des Pélag., n» 10. S Dysporus sula, Bp.. (1857), Consp. Av., II, 164. — Sula fusca,
Swinh. (1863), P. Z. S., 325. V Sula fiber, Schleg. (1863), Mus. des P. B., Pelee.,
41. — Jerd. (1864), B. of Ind., II, Sol. — Sula sinigadvena, Swinli. (1865), Ibis,,109.
— Dysporus sula, Finsch. et Hartl. (1867), Beitr. Faun. Cenlralpolyn., 260. — Sula
fiber, Swinli. (1871), P. Z. S., 420. — Dysporus sula, Wald. (1872), Trans, zool. Soc.,
VIII, part. 2, p. 106, et (1875), ibid., IX, part. 2, p. 246.
Dimensions. Long, totale, 0m,72 environ.
Le Fou brun ou Petit Fou, qui, dans son plumage de noces,
est d’un brun foncé, avec le ventre blanc, est très-répandu dans
toutes les mers tropicales, et abonde en particulier sur les îlots
épars dans la mer Rouge. On dit qu’il est également fort commun
sur les côtes de la Chine et du Japon ; toutefois je ne l’ai
jamais observé plus au nord que Changhaï.
768. — PELECANUS MITRATUS
? Pelecanus javanicus, Horsf. (1821), T ra n s . L in . S o c ., XIII, 197. — P elecanus
minor, Rüpp. (1837), M m . S e n c k e n ., II, 185, et (1845), S y s t . Ueb. V ÿ g . N . O .A f r i k .,
140, pl. 49. — Pelecanus mitratus, Licht. (1838), A b h . Alt. W is s . B c r i., 436, pl. 3,
f. 2. — ? P elecanus javanicus, Blyth (1849), C a t. 247, n° 1,741.— P elecanus mitratus,
Bp. (1856), C om p t. r e n d . A c ., S c ., XLI, Tabl. d e s P é la g ., n° 6. — Pelecanus rufes-
cens, Bp., (1857), Consp. .-lu., II, 162 (p art.). — P elecanus minor, Bp. (1857), ib id .,
163. — P elecanus onocrotalus, Schleg. (1863), M u s. d e s P . B ., P e le e ,, 30 (part.).
Swinh. (1863), P. Z . S . , 325. - S pelecanus mitratus et'? Pelecanus javanicus, Jerd.
(1864), B . O f I n d . , Il, 856 et 857. — Pelecanus mitratus, Sciât. (1868), P . Z . S., 266,
f. 3. — Pelecanus minor et ? P. javanicus, Elliot (1866), P . Z . S., 580 et 581. P elecanus
minor, Swinh. (1870), P. Z. S ., 428. — Pelecanus mitratus, Swinh. (1871),
P. Z . S ., 420.B Pelecanus mitratus, siye MiNOn, Sciât. (1871), P. Z. S ., 633.
Dimensions. Long, totale, im,60 environ.
Comme l’Onocrotale, auquel le professeur Schlegel a cru
devoir le réunir, le Pélican a les plumes du front s avançant en
angle aigu ; mais il est de taille plus faible, il a le plumage d un
blanc plus pur, et il porte sur la nuque une huppe allongée dont
il n’existe aucune trace dans l’espèce vulgaire. Son aire d habitat
s’étend depuis la région du Danube, la Grèce, l’Egypte et
l’Abyssinie jusqu’à l’Inde et à la Chine, et comprend probablement
aussi l’île de Java, car il est probable, comme le dit M. Scla-
ter, qu’il faut réunir à cette espèce le Pelecanus javanicus
(llorsf.).
769; «PELECANUS PHILIPPENSIS
Onocrotalus. philippensis, Brissj (1760), O r n ith ., VI, 527, pl. 46. — Le P élican
des P hilippines, Buff. (1770), Pl. E n l . 96üH- I.e Pélican rrun e t le Pélican rose de
Luçon, SonnBl776)|SFoÿ;; N o u v .-G u in é e , 91, pl. 53 e t 54, — P fj.ecanus uoseus,
P. manillensis e t P. philippensis, 6m . (1788), S. N ., I, 570 e t 571. — ? Pelecanus
rufescens, Gm. (1788), ib id ., 571. — ? Rüpp.’ (1S2G), A t l . , 31, pl. 21. Sÿ Pelecanus
CR1STATFS,; LessMl831), T r a i t, d ’o r n ., 602. — Pelecanus calorynciius et P. gangf.-
TicuttHoIgsîË Gr. 'g§844), Z o o l, M is é ., 8 6 B S P ëlecanus philippensis, Gr. (1846),
I l d t . llo d g s . C o ll., 148. — Blytli (1849), C a t. 297, n° 1,742. — Bp. (1856), C om p t. r e n d .
Ap:. S c ., XLI, T a b l. d e s P é la g ., n» 4 |j- P elecanus rufescens (?) et P. philippensis,
Bp. (1857), C o n sp . Av., II, 162. — Pelecanus crispus, Swinh. (1860), Mis, 68.AS
P elecanus philippensis, Schleg. (1863), Mus', d e s P. B., Pelee., 33; —- Swinh. (1863),
P. Z. S., 325. — Jerd. (1864', B. of I n d . f j t t , 859. — ? Pelecanus rufescens, Sdat.
(1868), P. Z. S., 266, f. 4 e tp l . 26. — Pelecanus rufescens, Elliot (1869), ibid., 583.
G—- Pelecanus crispus, A. Duv.,(1871), N. Àrch. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 470. —
P elecanus philippensis, Swinh. (1871), P. Z. S., 420;— Sciât. (1871), ibid., 633, f. 2.
— Pelecanus roseus et P. philippensis, Wald. (1875), Trans, zool. Soc., IX, part, 2,
p. .245.