
Ph. pelagicus la deuxième, la troisième et la quatrième rémige
sont égales entre elles et dépassent toutes les autres. A ces
caractères s’en joignent d’autres tirés de la forme du bec qui est
étroit, cylindrique et sillonné latéralement. On trouve le Pha-
lacrocorax pelagicus au Japon, dans la Sibérie orientale et sur les
côtes de la Chine, particulièrement aux environs de Tchéfou,
où il niche sur de grands rochers qui surplombent la mer.
772. — A T T A G E N M IN O U
F regata minor, Briss. (1760), Ornith., VI, 309. — Pelecanus minor, Gm. (1788),
S. N., I, 572. — Attagkn ariel (Gould), Gr. (1845), Gen. of B., III, 669, pi. 104. Jl
Gouliî (1848), B. of Austr., VII, pi. 72H- Tachypetes aquilus, Bp. (1856), Compt.
rend. Ac. Sc., XLI, Tabl. des Pélag., n ° 19 (part..).—- Tachypetes minor, Bp. (1857),
Consp. Av., II, 167ËI-. Swinh. (1868), Ibis, 56. — AttaCen minor, Swinh. (1871),
P. Z. S., 423. — FrEgata minor, Bull. (1873), B. ofN. Zeal., 342.
Dimensions. Long, totale, 0m,92.
Couleurs. Iris noir-, bec d’un gris noirâtre ; pieds d’un rouge brunâtre ;
peau nue sur la gorge d’un rouge vermillon. — Plumage noir, à reflets
bleus métalliques, passant au vert et au pourpre sur les plumes lancéolées
du dos et de la poitrine, et disparaissant plus ou moins sur les couvertures
des ailes et les flancs qui sont brunâtres ; tiges des^ rectriees externes
blanches:
La Petite Frégate, au bec long et crochu, à la gorge dénudée
et d’un rouge vermillon, aux ailes très-amples, à la queue profondément
fourchue, se distingue de la Grande Frégate non-
seulement par sa taille plus faible, mais encore par sa gorge
nue et son plumage aux teintes plus uniformes. Elle a pour
domaine une partie des mers australes, et surtout les parages de
l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et de la Nouvelle-Calédonie,
et s’avance parfois jusque sur les côtes de la Chine. M. Swinhoe
a obtenu un individu de cette espèce qui avait été tué sur les
écueils aux environs d’Amoy.
APPENDICE
Pendant que notre ouvrage était en cours d’impression, M. G. Daw-
son Rowleÿ a fait paraître, dans ses O rn ith o lo g ic a l M i s c e l la n y , le
commencement de la partie ornithologique du voyage du lieutenant-
colonel N. Przewalski dans la Mongolie et le Tibet septentrional
(•T h e B i r d s o f M o n g o lia , th e T a n g u t c o u n tr y a n d th é s o litu d e s o f n o r th e r n
T ib e t ) . Gomme la province du Kan-sou et les régions voisines explorées
par le naturaliste russe appartiennent à la Chine, les oiseaux
rencontrés par lui viennent naturellement se ranger dans la faune
mongolo-chinoise et doivent être mentionnés dans notre Catalogue*
Les livraisons de la publication de M. Dawson que nous avons sous
les yeux (nos YI, VII et VIII, janvier à mai 1877) renferment déjà
186 espèces, dont la plupart figurent dans notre ouvrage et dont il a
été tenu compte dans notre synonymie; cependant il nous, reste
encore à citer une trentaine d’espèces, ou nouvelles pour la science
ou non signalées précédemment dans les limites de la Chine : nous
leur donnons, des numéros d’ordre indiquant la place qu’elles doivent
tenir dans notre Catalogue,,., suivant la méthode que nous avons
adoptée. ,
A la suite des oiseaux mentionnés par le colonel Przewalski, nous
décrivons un P i c u s rapporté par nous et omis par mégarde dans notre
nomenclature, et deux autres oiseaux (dont un nouveau) que M. l’abbé
Desgodins vient d’envoyer au Muséum, des frontières de la Chine et
du Tibet.
73 6ÏS:. — PÏCUS LEIICONOXrS
Picus l e u c o n o t u s , Bechst. (1802), Om. Tascli., 66, et (1805), Nat. Vög. Deutsch.,
II, 190* — Picus c ir r i s , Pall. (1811), Zaogr., I, 412. — Picus l e u c o n o t u s , Gould
(4832), B. ofEur., pi. 228.—Tem. (1840), Man. d’orri., 2° éd., III, 282. — Bp. (1850),
-Gonsp. Avi, I, 135. ÉÊj Midd. (1853), Sib. Reis., II, 132. — Sehr. (1860), Vög. d. Am. L.,
262. — Radde (1863), Reis. tri S. O. Sib., II, 139.— Degl. et Gerbe'(1867), Örnith.
eur., 2° cd., 1,151. — Przew. (4867-69), Voy, n° 31. — Dyb. (1868), J. f. Om., 336.