
même teinte, avec une bordure terminale blanche se prolongeant un peu
sur les côtés de la plume.
Cette espèce, qui passe l’hiver dans l’Indo-Chine, arrive en
été, en troupes nombreuses, dans le sud de la Chine ; elle semble
rechercher le voisinage des habitations, et fait son nid dans les
trous des toits.
523. — GRACUPICA NIGRICOELIS
Gracula kigiucollis. Payk. (1766), Act. Holm., XXVIII, pl. 9. — Pastor temporale,
Wagl. (1827), Syst. A v . , Pastor, sp. 7. — Gracula melanoleuca, M . P. —
Gracupica melanoleuca, Less. (1831), Trait d'orn., 401. — Pastor biColor, Gr.
(1844), Zool. Mise., 1. — (Sturnus temporalis, Blylh (1849), Cat., 109, n° 578. —
Sturnopastor temporalis, Bp. (1850), Consp. A v . , I, 421. — Gracupica nigricollis,
Swinh. (1860), Ibis, 60. — (1863), P. Z. S., 303. — (1871), P. Z. S., 384.
Dimensions. Long, totale, 0m,25; queue, 0m,10; aile, 0m,173, tarse,
0m,033 ; bec, 0m,026.
Couleurs. Bec d’un brun rougeâtre ; pattes jaunâtres ; partie dénudée
des joues d’un jaune vif. — Tête, cou, menton, croupion, premières sus-
caudales, poitrine, abdomen et sous-caudales d’un blanc légèrement jaunâtre,
avec quelques taches brunes sur les flancs ; un collier d un noir
fuligineux couvrant la base du cou et s’élargissant-en un plastron sur la
partie supérieure de la poitrine ; dos, scapulaires, ailes et queue d un brun
légèrement glacé de gris, avec des taches blanches-au bout de quelques-
unes des couvertures et des pennes secondaires, et une large bordure
blanche à l’extrémité des rectrices ; aileron blanc. — Dans le jeune oiseau,
la tête, la gorge et la partie supérieure de la poitrine sont d’une teinte
brunâtre, avec le bord des plumes blanchâtre ; le ventre est d’un blanc sale
et le collier noir n’est pas encore indiqué.
Cette espèce, répandue dans toute l’Indo-Chine, habite aussi
la partie la plus méridionale de la Chine, jusqu’au Fokien inclusivement,
et paraît être sédentaire dans toute cette région.
524.11- ACRIDOTHERES CRISTATELIIIS (PL 86)
T h e C h i n e s e S t a r l i n g o r B l a c k b i r d , Edw. (1743), Nat. Hist., 1,19, pi. 19-
M e r u l a s i n e n s i s c r i s t a t a , Briss. (1760), Ornith., II, 253, n ° 21. - G r a c u l a c r i s t a -
t e l l a , L . (1766), S. N ., 165, n ° 5. — Le M e r l e h u f p £ d e l a C h i n e , Buff. (1770), PI
Enl. 507. — G r a c u l a c r i s t a t e l l a , Gm. (1788), S. N ., I, 397. — M e r u l a p h i l i p p e n s i s
(Briss. err.), Bp. (1850), Consp., I, 420. — A c r i d o t h e r e s f u l i g i n o s u s , Blyth (1844),
J. A . S. B e n g . , X III, 362. — A c r i d o t h e r e s c r i s t a t e l l u s , Swinh. (1860), Ibis, 60 et
429. — A c r i d o t h e r e s p h i l i p p e n s i s (Temm. err.), Swinh. (1867), Ibis, 387. (1870),
ibid., 352. — A c r i d o t h e r e s c r i s t a t e l l u s , Swinh. (1871), P. Z. S., 384. — Walden
(1875), Trans, zool. Soc., IX, part. 2, p. 202, n° 126.
Dimensions. Long, totale, 0m,28 ; queue, un peu arrondie, 0m,08o ;
aile, 0m,15; tarse, 0“ ,042 ; bec, un peu convexe, 0m,034, à partir de la commissure;
plumes des narines relevées en une crête de 0 m,0 2 de long.
Couleurs. Iris d’un jaune orangé ; bec d’un jaune pâle, avec la base
rose ; pattes d’un roux orangé. — Plumage presque entièrement noir, avec
des reflets verts et pourprés plus prononcés sur les parties supérieures que
sur les parties inférieures du corps ; rémiges d’un blanc pur à la base ;
rectrices bordées de blanc à l’extrémité ; sous-caudales lisérées de blanc ;
plumes du bas-ventre frangées de gris. — Plumage de la femelle semblable
â celui du mâle.
L’Acridotheres cristatellus qui porte en Chine le nom de P alto
(huit), parce que, dit-on, il se montre toujours par bandes de
huit individus, séjourne dans toutes les villes de la partie méridionale
de l’Empire qui sont situées en dehors des montagnes ;
le point extrême où je l’ai rencontré vers le Nord, c’est la vallée
de Han-tchong, dans le Chensi, et tous les oiseaux de cette
espèce que l’on voit en cage à Pékin et ailleurs proviennent
certainement du Sud. Ces étourneaux en effet sont fort appréciés
des Chinois, à cause de la facilité avec laquelle ils apprennent
à parler et de la variété, ainsi que de la sonorité de leur chant
naturel. En liberté, ils ne s’éloignent guère des habitations, et
font leurs nids dans des trous d’arbres ; leur nourriture consiste
en graines et en insectes, et on les voit souvent posés sur le dos
des bestiaux, qu’ils débarrassent de leurs parasites. Les Pakos
peuvent donc être considérés comme des oiseaux utiles, amis
de l’homme, qu’il y aurait intérêt à acclimater en Europe.
525. — EULABES SINENSIS
Eulabes sinensis, Swinh. (1870), Ibis, 353. — (1871), P. Z. S., 383.
Dimensions. Taille de Y A c r id o th e re s c rista te llu s.
Couleurs. Iris brun ; bec orangé ; pattes jaunes ; deux appendices
charnus, également de couleur jaune, naissant au-dessous des yeux, passant
sur les oreilles, se développant en arrière sur les côtés de la tête et remontant
sur la nuque en s’amincissant ; de chaque côté, au-dessous de l’oeil
un petit espace dénudé, coloré en jaune, comme les caroncules. — Plumage
d’un noir métallique, à reflets pourprés sur la tête et le dos, verts sur le
croupion et les sous-caudales, moins prononcés sur les parties inférieures
du corps ; queue et ailes d’un noir mat, avec un miroir blanc sur les sept
premières rémiges.