
temps, tandis que dans la Chine proprement dite ils sont communs
aux deux époques des passages, et même pendant l’été,
un grand nombre d’entre eux s’arrêtant dans cette contrée pour
nicher. A Pékin, ces oiseaux se montrent fréquemment en mai,
en juin, et surtout en août et en septembre ; ils se tiennent sur
les grands arbres, furetant sans cesse sous les feuilles et faisant
entendre, à de rares intervalles, un petit cri d’appel sec et bref.
393. — CRYTTOLOPHA TEPHROCEPHALA
Culicepeta tephrocephalus, Anders. (1871),. P. Z. S., 212. — Culicipeta Burkii
(Burt.), A. Dav. (1871), N. Arch. du Mus., Bull.. VII, Cat. Ois. Chin., n° 106. —
Cryptolopha TEPHROCEPHALA, Swinh. (1871), P. Z. S., 358.
Dimensions. Long, totale, 0m,112; queue, 0m,04o; aile, 0m,0o5; tarse,
0m,018; bec large, avec les soies rictales bien développées, 0m,009.
Couleurs. Iris d’un brun roux ; bec noir sur la mandibule supérieure et
jaune sur toute l’étendue de la mandibule inférieure ; pattes et ongles d’un
gris jaunâtre. — Front, tour des yeux et région des oreilles verts ; sommet
de la tête et nuque cendrés, avec deux larges raies longitudinales noires;
reste des parties supérieures de couleùr verte ; tout le dessous du corps d’un
jaune vif, nuancé de vert sur les flancs ; pennes des ailes et de la queue brunes,
lisérées de vert en dehors ; rectrices latérales blanches sur leurs barbes
internes ; celles de la paire suivante marquées d’une tache blanche au milieu
de leur moitié terminale.
Cette espèce, découverte à Bhamo en Birmanie par le
Dr J. Anderson, ne diffère du Sylvia Burkii de Burton que par
des teintes cendrées remplaçant les teintes vertes sur le sommet
de la tête ; elle se rapproche à la fois des Muscicapa par son bec
élargi, et des Phyllopneuste par ses allures et par ses moeurs.
Chaque année, elle vient en assez grand nombre nicher sur les
montagnes boisées de la Chine occidentale et de Moupin ; c’est
dans cette région que j’ai pris, en 1869, les spécimens que j’ai
envoyés au Muséum, et qui ont été rapportés primitivement au
Culicipeta Burkii. Le cri de rappel de cet oiseau m’a paru plus
grave que celui des autres pouillots.
394. — ABRORNIS FULVIFACIES (PI. 23)
Abrornis fulvifacies, Swinh. (1870), P. Z. S., 132, et (1871), ibid., 357.
Dimensions. Long, totale, 0m,09; queue, composée de dix pennes,
0m,035 ; aile, 0m,046 ; tarse, 0m,017 ; bec, élargi à la base et muni de soies rictales
très-longues, 0m,006.
Couleurs. Iris brun châtain; bec brunâtre, avec la pointe et la mandibule
inférieure plus claires ; pattes d’un gris verdâtre ; ongles gris. — Front,
lores, tour des yeux et plumes des oreilles d’un jaune clair ou d’un roux
d’amadou; milieu du vertex d’une teinte olive jaunâtre, limitée de chaque
côté par une raie noire ; nuque et dos verts ; croupion jaune ; parties inférieures
du corps blanches, avec quatre ou cinq raies noires sur la gorge, une
bande jaune étroite, et interrompue au milieu, sur la poitrine, et les plumes
tibiales, ainsi que les sous-caudales, d’un jaune plus ou moins vif.
Cette charmante espèce, la plus petite de toute la faune chinoise,
est sédentaire dans les provinces méridionales de l’Empire.
Je l’ai rencontrée communément, depuis le Houpé occidental
jusqu à Moupin, et je l’ai prise même au Fokien, où cependant
elle paraît être moins répandue. Comme les vrais pouillots,
l’Abrornis fulvifacies vit au milieu des bambous et dans les bois,
sur les collines et les montagnes de moyenne altitude. C’est un
oiseau peu farouche, qui se laisse facilement approcher ; son cri
de rappel, tui, est doux et sonore.
395. -V ABRORNIS AFFINIS
Abrornis affinis (I-Iodgs.), Moore (1854), P . Z . S ., 106. — Jerd. (1863), B. of
lnd.,l\, 20A^|h Blyth (1867), Ibis, 28. - - P hylloscopus affinis, H. Seebohm'(1877),
Ibis, 100. (part.) — Abrornis affinis, Przew. (1877), Omith. Sp. 54; Mise.,’ VI’, B. olfMoonto ■
D’après M. Przewalski, cette espèce du Népaul se retrouve
également dans le Kan-sou, mais ne s’avance pas plus au nord.
Elle se tient dans les buissons, non loin des cours d’eau.
Motacilla superciliosa, Gra. (1788), S. N . , I, 975. - Reguloïdes proregulus
swinh. (1860), /fris, 54 ; (1861), i b i d . , 32, 330, et (1862), i b i d . , 257 e t 258. — P hyllop-
keuste superciliosa, Schr. (1860), Yog. d e s Am. £., 363 (part.). - Radde(1863),
n > 264 (part.). — Reguloïdes supkrciliosus, Swinh. (1S63), I b i s ’,
; (i866)> lbid; 135; (1867), ibid., 408 ; (1870), ibid., 345, et (1871), P. Z. S 357 A '
PhygPNEUSTE superciliosa,_ Dyb. (1872), J. f . O . , 356. — Reguloïdes superciliosüs,
oI tp?'-!18,74)’ Ibis’ 4 4 L “ P h y l l o p n e u s t e s u p e r c i l i o s a , Dyb. (1875), J. f. O., 245 et
W Ê B B m 7 T**- («76), Bull. Soc. zooi. Fr., I , 1 4 1 . ^ P h y l l o s c o p u s s u p ’e r -
a ,, Kg Seebohm (1877), Ibis, 102. — R e g u l o ï d e s s u p e r c i l i o s u s , Przew. (1877)
urnith- VI, 172, B. of Hong., sp. 56.
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