
Puffinus leucomelas a été signalé du reste non-seulement au
Japon, mais aux Philippines et sur divers points de l’océan
Pacifique.
744. — D IOM E D E A A L B A T R U S
L’Albatros de la Chine, Buff. (1770), Pl. Enl. 963. — Diomedea albatrds, Pall.
(18H), Zoogr., II, 308. — Diomedea brachydra, Less. (1831), Trait, d 'o m 609,—
Tem. (1838), Pt. Col. 554. — Gould (1848), B. of Aust., VII, pl. 39.—Tem. et Schleg.
(1850), Faun. Jap., Aves, 132 (part., nec pl. 87). — Bp. (1856), Compt. rend.Ac. Sc.,
XLI, Tabl. des Pélag., n» 2 (part.), et {mT^Cansp. Av., II, 184 (part:,),jg. Swinh,
(1860), Ibis, 67. — Schleg. (1863), Mus. des P. B., Procell., 32. — Swinh. (1864), Ibis,
423. — Diomedea albatros, Swinh. (1864), Ibis, 423, et (1871), jP. Z, S., 422.—
Diomedea brachydra, Dyb. (1876), J. f. Orn., 202. — Diomedea albatrds, Tacz. (1877),
Bull. Soc. zool. Fr., II, 40.
Cette espèce, qui paraît être celle qui a été figurée dans les
Planches enluminées sous le nom d’Albatros. de la Chine, ressemble
au Mouton du Cap (Diomedea exulans) par son bec large,
d’un blanc jaunâtre, et par son plumage d’un blanc pur chez les
adultes (avec les rémiges noires) et d’un brun fuligineux chez les
jeunes ; mais il s’en distingue par sa taille plus faible, sa queue
plus courte et ses pattes noirâtres. De même que les deux espèces
suivantes, avec lesquelles il a été souvent confondu, l’Albatros
à courte queue habite le nord de l’océan Pacifique, et se montre
assez fréquemment sur les côtes de la Chine, du Japon et de la
Sibérie orientale où il a été signalé jadis par Pallas et tout
récemment par M. Dybowski.
745. — DIOMEDEA DEROGATA
Diomedea brachydra, Tem. et Schleg; (1850),' Faun. Jap., Aves, 132'(part.), et
pl. 87 (juv.).—■ Diomedea derogata, Swinh. (1873), P. Z. S., 786, et Ibis, 165.
(1874), Ibis, 165. — (1875), ibid., 140.
M. Swinhoe décrit comme nouvelle une espèce d’albatros de
taille moyenne (0m,87, mâle), au plumage d’un brun fuligineux,
dont il s’est procuré six individus mâles adultes à Tchefou, au
mois de juin 1873, et qui a été retrouvée plus récemment au
Japon parle capitaine Blakiston. D’après M. Swinhoe, le Diomedea
derogata, tout en se rapprochant beaucoup du Diomedea
nigripes, en diffère par une taille plus forte, un bec plus développé
et d’un rose sale.
Je n’ai jamais pu me procurer d’Albatros pendant mon séjour
sur le continent chinois ; mais en naviguant sur les mers de
Chine j’ai vu plusieurs de ces oiseaux, les uns tout blancs, les
autres bruns. C’est probablement au Diomedea derogata qu’appartenait
un albatros brun que j’ai aperçu près du cap Ghantong,
au mois de juin 1868.
746. — D IO M E D E A N IG R I P E S
Diomedea nigripes, Audubon '(1839), Ornith. biogr., V, 327, et (1842), B. Am.,
VII, 198.æ- Cass. (1854),.Ill. B. Calif. and Tex., I, 210, pl. 35 (juv.). — Bp. (1856),
Compt. rend. Ac. Sc., XLI, Tabl. des Pélag., n” 2 (part.), et (1857),' Consp. Av., II,
184 (partfflS Baird, Cass, et Lawr. (1858), Bep. Expi. and Surv-, IX, Birds, 822
(part.). — Diomedea füliginosa, Swinh. (1860), Ibis, 68. — Diomedea nigripes,. Schleg.
(1863), Mus. des P. B., Procell., 37. — Swinh. (1863), Ibis, 431, et P. Z. S., 329. —
(1«71), P. Z. S., 422. — Dyb. (1876), J. f. Orn., 202. — Tacz. (1877), Bull. Soc. zool.
Fri, H, 40.
Cet albatros, de petite taille, a le plumage d’un brun cendré
uniforme chez le mâle, taché de blanc autour du bec et sur le
ventre chez la femelle, le bec très-court, robuste, et d’un brun
noirâtre, de même que les pattes. Il se rencontre non-seulement
sur les côtes de la Californie et de l’Amérique occidentale, où il
a été signalé pour la première fois par Audubon, mais aussi sur
les côtes de la Sibérie orientale, et dans les mers de la Chine et
du Japon, où il paraît se propager sur quelques îlots déserts.
LARIDÉS
La famille des Laridés est fort nombreuse : elle ne compte pas
moins de 160 espèces qui sont dispersées dans toutes les mers, et dont
24 ont été signalées jusqu’ici dans les eaux de la Chine,
747. — LA RUS CANUS
Lards canus, L. (1766), S. N,, I,. 224. — La Grande Mouette cendrée, Buff. (1770),
P l. E n l . 977. — Larus hybernds et L. cands, Gm.' (1788), S .' N., I, 596. — Larus
cands, Tem: (1815), M a n ., 499. — Gould (1832-37), B. gf E u r .., pl. 437. — Gladcds
cands, Bruch (1853), J. f. O., '402. — Gayina cana et G. Heinei (part.), Bruch (1855),
J. f . O., 283 et 284. — Larus cands e t L. hybernds, Bp. (1856), C om p t. r e n d . A c . S c .,
XLI, T a b l. des P é la g ., n"* 37 et 38, et (1857), C o n sp . A v ., II, 223 (part.). — Larus
canus, Schleg. (1863), M u s. des P. B., t a r i , 2§fl—’ Degl. et Gerbe (1867), O r n ith . e u r .,
2° éd., II, 424. — Swinh. (1871), P. Z. S ., 420.— Sharpe .et. Drëss. (1873), B.' o fE u r . ,
livr. XVII. — Severtz. (1873), T . J e v o tn ., 70. — Elliott. Coues (1874), B. o f the
N. W. Am., 638. — Dress: (1876), Ibis, 415.