
province de Chensi. Comme toutes les mésanges, cet oiseau
voyage en petites bandes, et est sans cesse occupé à explorer les
branches et les feuilles des arbres pour y chercher de petits
insectes, des chrysalides et des oeufs de papillons.
415. — PO EC IL E P A L U S T R I S
Parus palustris, L. (1766), S. N., I, 341. — P oecile palustris, Kaup (1829),
Nat. Syst., 144. —Parus kamtschatkeksis, Swinli. nec Bp. (1871), P. Z. S., 361.®
P arus kamtschatkeksis, A. Dav. nec Bp. (1871), N. Arch. du Mus., Bull, VII, Cat.
Ois. Ch., n° 207.— Parus palustris, Swinh. (1874), Ibis, 156. — G.-C. Danford et
J.-A. Harvie Brown (1875), Ibis, 303.
Dimensions. Long, totale, 0m,123; queue, 0m,052; aile ouverte, 0m,076;
fermée, 0m,065; tarse, 0m,015; doigt postérieur, 0m,011, l’ongle seul mesurant
0m,006.
Couleurs. Iris noir; bec d’un brun plombé; pattes et ongles bleuâtres.
— Sommet de la tête et nuque d’un noir profond ; sur la gorge, une petite
tache noire, piquetée de blanc vers le bas; dos d’un gris terreux très-clair;
région parotique blanche ; côtés du cou nuancés de roux ; milieu de la poitrine
et du ventre et sous-caudales blanchâtres ; flancs et Côtés de la poitrine
grisâtres; rectrices et pennes alaires d’un brun grisâtre, avec le bord externe
d’une teinte plus claire, -
La Nonnette des marais, qui habite les régions froides de
l’Europe et qui, d’après MM. Danford et Harvie Brown, est très-
commune en Transylvanie, dans les forêts de pins, est également
répandue en toutes saisons sur une grande partie de la Chine,
et se trouve aussi bien dans les plaines que sur les collines, mais
ne paraît pas s’élever sur les hautes montagnes, comme dans
nos contrées. Elle séjourne pendant toute l’année à Pékin, dans
les endroits plantés d’arbres, tandis que le Parus minor n’y
vient que très-rarement et que le Parus pekinensis ne s’y montre
que d’une manière tout à fait accidentelle.
416. |J PO ECIL E C IN C TA
La Mésange de Sibérie, Buff. (1770), Pl. Enl. 708, f. 3. — Parus cingtus, Bodd.
(1783), Tabl. des PL Enl., 44. — Parus sibiricus, Gm. (1788), S. N., 1 ,1,013. — P oecile
sibirica, Kaup (1829), Nat. Syst., 115. — Poécila sibiricus, Bp. (1850), Consp. Av.,l,
493, n° 1. — P oecile sibirica, Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eur., éd. 2, I, p, 568.
Parüs sibiricus, A. Dav. (1871), Nouv. Arch. du Mus., Bull. YII, Cat. Ois. Chin.,
n° 208. — Parus cinctüs, Cab. (187-1), J. f. Orn., 237. ^ P oecile cincta, Swinli.
(1871), P. Z. S., 362. Parus cinctus, H. Seebohm et J.-A. Harvie Brown (1876),
Ibis, 219.
D imensions. Long, totale, 0^,13; queue, 0- 063; aile fermée, 0- 065;
tarse 0m 018; doigt postérieur, 0” ,012, l’ongle seul mesurant 0m,007.
Couleurs. (Ô adulte.) Iris noirâtre ; bec brun ; pattes et ongles bleuâtres.
— Sommet de la tête et nuque d’un brun fuligineux ; sur la gorge, une tache
brune s’étendant jusqu’à la partie supérieure et aux côtés de la poitrine
dont les plumes sont lisérées de blanc ; dos et croupion d’un gris sale et
terreux- ventre blanchâtre, nuancé de jaune d’ocre sur les flancs et les
sous-caudales ; région parotique blanche ; rectrices etrémiges brunes, liserées
de gris sur le bord externe.
Je n’ai rencontré cette nonnette,. aux teintes enfumées, que
sur les montagnes de l’Ourato, où elle niche et paraît sédentaire.
Elle se rencontre également en Sibérie et dans la Russie septentrionale,
et se trouve mentionnée dans le Catalogue des oiseaux
de la lasse Petchora publié récemment par MM. Seebohm et
Harvie Brown. Sa voix diffère sensiblement de celle du Poecile
palustris.
417.H — POECILE AFFINIS
Parus sibiricus, Radde863), Reis. in S: O. Sib., II, 198 (nec Gmel.). — P oecilia
sibirica (Gm;)? Tacz. (1876), Bull. Soc. zool, Fr., I, 163. - r P oecile affinis, Przew.
(1877), Ornith. Mise.,NI, 188, B. of Mong., sp-. 85.
Cette espèce, dit M. Przewalski, est très-voisine du Poecile
cincta, mais en diffère par les caractères suivants . 1 elle a
le sommet de la tête non pas brun, mais noii, comme le
P. lugubris; 2° elle a les flancs et le dos d’une teinte beaucoup
plus foncée que le P. cincta; 3° chez elle, les larges bordures
des pennes tertiaires et des couvertures des ailes et les lisérés
des autres pennes alaires sont de la même teinte que le dos,
au lieu d’être gris comme dans L’espèce précédente ; 4° les côtés
du cou et la poitrine sont nuancés de brun et non d’un blanc
pur ; 8° les couvertures inférieures de l’aile sont d’un brun rougeâtre.
Le Poecile affinis paraît être commun dans les forêts de pins
de l’Ala-chan et dans les forêts de bouleaux du Kan-sou. C’est
probablement, d’après M. Taczanowski, la meme foime qui a été
rencontrée par Radde dans la Sibérie orientale et designée par
lui sous le nom de Parus sibiricus.