
183. — T urtüh rupicola, Bp. (1855), Coup d'oeil sur les Pigeons, 29. — (1857), Consp.
Av., II, 60. — Colümba turtur, var. gelastes, Schr. (1860), Vôg. d. Am. L., 389.—
Turtur orientalis, Swinl]. (1860), Ibis, 63. — Turtur gelastes, Swinh. (1862), Ibis,
261.-^ Colümba türtdr, var. gelastes, Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 283. —
T urtur rupicolus, Jerd. (1863), B. of Ind., II, 476. — Turtur rupicola, Swinli. (1863),
Ibis, 397. — Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eur., 2' éd., II, Dyb. (1863), J. f. 0.,
336. — Swinh. (1871), P. Z. S ., 397. — Colümba gelastes, Severtz. (1873), Turk.
Jevotn., 68. — Turtür rüpicolüs, Dress. (1876), Ibis, 321. — Turtür rupicola, Tacz.
(1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 241.
Dimensions. Long, totale, 0m,32; queue, un peu étagée, 0m,13; aile,
0m,19 ; tarse, 0m,02o ; bec, 0m,017.
Couleurs. Iris jaune; bec d’un rouge violacé, de même que la paupière
et les pattes; ongles bruns. — Partie antérieure du vertex d’un gris
bleuâtre ; nuque d’un brun terreux ; plumes du dos brunes, lisérées de rous-
sâtre; scapulaires et couvertures alaires bordées de roux vif; croupion d’un
bleu ardoisé; sus-caudales de la même teinte, avec un liséré grisâtre à l’extrémité;
gorge et ventre d’un gris clair, nuancé de roux vineux pâle; poitrine
et côtés du cou d’un gris cendré à reflets roux ; sous-caudales et partie terminale
des rectrices d’un cendré bleuâtre clair ; base de la queue brune ;
rémiges brunes, lisérées de gris roussâtre ; rectrices externes fortement
nuancées de cendré bleuâtre, les autres largement bordées de roux vif ; de
chaque côté du cou, une tache formée par des plumes noires frangées de
bleu clair.
Cette grande tourterelle habite l’Asie centrale, le Turkestan,
une partie de l’Inde, toute la Sibérie orientale, le Japon, la
Mongolie, la Chine entière, et fait quelques excursions irrégulières
dans le nord de l’Europe. On la rencontre fréquemment
dans les montagnes de Pékin, où elle niche chaque année, mais
beaucoup plus rarement dans la plaine et jamais dans le voisinage
des villes. En dépit de son nom, elle se tient plutôt sur les
arbres que sur les rochers, et fait retentir les échos des vallées
de sa voix gutturale et profonde, qui étonne celui qui l’entend
pour la première fois,
559. — TURTUR CIIIISENSIS
La Tourterelle de la Chine, Sonnerai (1782), Voy, Ind., II, 172,J h -
Colümba chinensis, Scop. (1786), Del. Fl. et Faun. Insubr., 94, n° 90<<- Turtoi
chinensis, G.-R. Gr. (1856), Cat. B. Brit. Mus., Columb. 42, n° 5. — Bp. (1857f
Consp. Av., II, 63 (part.).— Swinh. (1860), Ibis, 62. — (1863), P. Z. S., 306.
(1871), ibid., 306.
Dimensions. Long, totale, 0m,34 ; queue, étagée, 0“ ,15; aile, 0m,17;
tarse, 0m,024 ; bec, 0m,17 à partir du front.
Couleurs. Iris rouge orangé (mâle) ou jaune (femelle) ; bec brun ; pattes
roses. — Vertex d’un gris bleuâtre, passant au blanchâtre sur le front et
dans le voisinage du bec; tour du cou, poitrine et abdomen d’un rose
vineux pâle, tournant au blanc vers le menton et au grisâtre sur le bas-
ventre ; à la base de la nuque et au-dessus des épaules, un demi-collier
formé de plumes noires, terminées de blanc ou de roux clair ; parties supérieures
du corps d’un gris olivâtre, passant au bleu sur le bord de l’aile ;
queue brunâtre, avec les rectrices latérales ornées à l’extrémité de larges
taches blanches ou cendrées, plus apparentes sur la face inférieure. — Plumage
de la femelle semblable à celui du mâle.
Cette jolie tourterelle est répandue depuis l’Indo-Chine
jusqu’au Petchely ; elle se trouve communément en toutes
saisons dans le midi et le centre de la Chine, mais elle est assez
rare au nord du Hoang-ho. Les oiseaux de cette dernière région
se font remarquer d’ailleurs par la pureté de leurs couleurs. Le
Turtur chinensis se tient de préférence dans les plaines, au
milieu des terrains cultivés et dans le voisinage des habitations :
son roucoulement diffère à peine de celui du Turtur risorius,
espèce avec laquelle je l’ai vu souvent faire société dans le
Chensi.
560. — T U R T U R R I S O R IU S
Colümba risoria, L. (1766), S. N. , I, 285. — La Tourterelle a collier, Buff.
(1770||;PL Enl. 224. — Colümba risoria, Gm, '(1788), S. N. , 1, 787. - H streptopelia
risoria, Bp. (1857), Consp. Av., II, 65. — Colomba (Peristera) risoria, Schr. (1860),
VSg. d. Am. L. , 392. — Türtdr risoria, Jerd. (1§64), B. of Ind., II, 481. — Turtür
risorius, Swinh. (1863), Ibis, 54i S % olomba risoria, Alléon (1867), Rev. zool., 5. —
Tdrtür risorius, Swinh. (1871), P. Z. S., 397.—I’.-L. Sclater et E.-C. Taylor (1876),
Ibis, 63.. Türtdr risoria, Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 241.
Dimensions. Long, totale, 0m,35; queue, étagée, 0m,14o; aile, 0m,18S ;
tarse, 0m,021 ; bec, 0m,016 à partir du front.
Couleurs. Iris rouge ; bec brun ; pattes d’un rose foncé ; ongles bruns.
— Plumage en majeure partie d’une teinte isabelle, interrompue par un
demi-collier noir sur la région postérieure du cou, et passant au gris rose
tendre sur la tête, la gorge et la poitrine, et au gris lilas pâle sur le bord des
ailes, la partie inférieure de l’abdomen et les sous-caudales ; rectrices
médianes d’une teinte isabelle ; rectrices latérales d’un gris de fer â la base
et d’un blanc presque pur dans leur moitié terminale.
La Tourterelle rousse, qui est répandue dans les deux tiers de
l’Asie et qui s’avance même jusqu’en Turquie, a donné naissance
à une variété albine que l’on conserve fréquemment en captivité