
extrêmement voisine, le Leucosticte Giglioli qui a, été décrit en
d8 6 8 par M. Salvadori (P. Z. S., 877 et pl. 44). Cette dernière
espèce, ou plutôt cette race, dont les principaux caractères
distinctifs consistent dans la coloration rose des plumes frontales
et dans la teinte un peu noirâtre des parties inférieures
et du croupion, n’a pas été signalée jusqu’à présent dans la Chine
proprement dite.
483. — ÆGIÔTHUS CANESCENS
Linaria canescens, Gould (1832), B. of Eur., pl. 193.— F ringilla borealis, Tem.
nec Vie ill. (1835), Man., Ill, 244, et(1840), ibid., IV, 644. — Linota canescens, Bp.
(1838), B. of Bur., 34. — Acanthis canescens, Bp. (1850), Rev. crit., 172, et Consp.
Av., I, 541. — Bp. et Schl. (1850), Mon. Lox., 47, pl. 31. — F ringilla linaria, var.
canescens, SchreDck (1860), Vog. d. Am. L., 296. — Cannabina canescens, Swinh.
(1861), Ibid, 386. — JEgiothus canescens, Swinh. (1863), P. Z. S., 299. — Dyb.
(1868), J. ƒ . 0 ., 333. — jE giothus borealis, Swinh. (1871), P. Z. S., 386. — (1874),
Ibis, 160. — Acanthis canescens, Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., 1,480.
Le Sizerin blanchâtre ou Sizerin boréal de Temminck (et non
celui de Vieillot) se reconnaît facilement à sa taille forte, à son
croupion blanc et aux teintes pâles de son dos ; il a pour patrie
le Groenland, et ne se montre qu’accidentellement dans nos contrées,
tandis qu’il visite régulièrement chaque hiver, quoique en
petit nombre, les provinces septentrionales de la Chine.. Les
naturalistes russes l’ont observé également dans la Sibérie orientale,
mais, pour la plupart, l’ont confondu avec l’espèce suivante.
484. — Æ G IO T H U S E IN A R IU S
Linaria kubra minor, Briss. (1760), Ornith., III, 138. — Fringilla linaria, L.
(1766), S. N., I, 322. — Gm. (1788), S. N., I, 917. — Passer linaria, Pali. (1811-31),
Zoogr., II, 25. — F ringilla borealis, Vicill._(1819), N. Diet,, XXXI, 341. — Linaria
minor, Sw. et Ricli. (1831), Faun. Bor., Am., II, 267. — F ringilla borealis, Vieil].
(1834), Gai. Ois:, pl. 65.— Acanthis borealis, Keys, et Bias. (1840), Wirbeltb., 41.
— Linaria minor, Aud. (1841), B. Am., III, 122, pl. 179. — Acanthis linaria, Bp. et
Schl. (1850), Mon. Lox., 48, pl. 52. — Bp. (1850), Rev. crit: 172, et Consp. Av., I,
541.— Æ giothhs linarius, Cab. (1851), Mus. ITein., 161. —Fringilla linaria, Midd.
(1853), Sib. Reis., II, 150 (part.)B-Ægiothhs püscescens, Coues (1861), Br. Philad.
Acad., 222. —Æinaria borealis, Degl. et Gerbe (1867), Ornith. Eur.,\, 293. .— Acanthis
linaria, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 64. —.Ægiothhs linaria, Swinh. (1874),
Ibis, 160. — Elliott Coues (1874), B. of the N. W. Amer., 114. p l- Linaria borealis,
Dress. (1875), Ibis, 242. tA Acanthis linaria, Taez. (1876), Bull. Soc. zool. F r ., 1,180.
Le Sizerin vulgaire ou boréal (de Vieillot) habite en été les
régions arctiques de l’Ancien et du Nouveau-Continent, et visite
en hiver l’Allemagne, le nord de la France, la Russie, la Sibérie
orientale, la Chine septentrionale, le Japon et le nord-ouest des
États-Unis. Pendant la saison froide, il n’est pas rare aux environs
de Pékin, et se trouve assez fréquemment entre les mains
des marchands d’oiseaux de la capitale.
485. — CHRYSOMITRIS SPINUS
Fringilla spinus, L. (1766), S. N., I, 322.B- Le Tarin, Bufif. (1770), Pl. Enl. 485,
f. 3. - Chrysomitris spinus, Boie (1828), Isis, 322. — Bp. (1850), Consp. Av., I, 515.
- Fringilla spinus, Midd. (1853), Sib. Reis., II, 180. — Swinh. (1861), Ibis, 335. S
Radde (1863), Reis. in. S. O. Sib., II, 187. — Chrysomitris spinus, Swinh. (1863),"
P. Z. S., 299. — Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eur., 2’ éd., I, 281.K Swinh. (1870),
P. Z. S., 433.E- (1871), ibid., 385. — (1875), Ibis, 120. — ? Chrysomitris Dybowskii,
Tacz. (18.76), /. f. O., 199, et Bull. Soc. zool. Fr., I, 180.
Le Tarin vulgaire d’Europe se retrouve avec .les mêmes
caractères, les mêmes couleurs, la même voix et les mêmes
allures dans une partie de la Chine ; il passe à Pékin régulièrement,
mais en petit nombre, et dans les provinces septentrionales
on rencontre pendant tout l’hiver de petites bandes de ces charmants
oiseaux, voletant d’arbre en arbre à la recherche des,
pépins de Biota, A’Abies, de Cünninghamia et d’Alnus sinensis.
La présence en Chine, à certaines saisons, de tarins absolument
semblables à ceux de nos contrées nous inspire quelques
doutes sur la différence spécifique des tarins de la Sibérie orien-'
taie que M. Taczanowski a distingués récemment de ceux d’Europe
sous le nom de Chrysomitris Dybowskii.
486. — CHRYSOMITRIS SPINOIDES
Carduelis B P iN Sto , Vig. (183l|p. Z. S., 4 4 .1 Gould (1832), Cent. Him. B . ,
m m M- - Chrysomitris »notons, Blyth (1844), Journ. As. Soc. B e n g . , 956 ■ 83;B % i Z u,nf «g.0'"m’n0 673> _ I i p - (1850)’ Comp- Av-’ h 81 *• -Jerd-
, Dimensions. Taille un peu plus forte que celle du Chrysomitris spinus ■
bec plus robuste. ’
Couleurs. Parties supérieures d’un vert olive foncé, avec le front, les
sourcils, la nuque et les côtés de la queue jaunes, et, sur l’aile, deux bandes
jaunâtres formées par les bouts des couvertures; parties inférieures d’un
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