
dans la plus grande partie de son étendue ; 3° par les taches
de ses parties inférieures qui sont brunes et non pas rousses.
241. — X U K D D S t tU F I C O L l l S
Turdus ruficoLlis, Pal!.'(1776-78), J im , III, 694, n° 9, et Voy. éd. franc.., M
VIII, app. 67. — (1811-31), Zoogr., I, 452, pl. 23. — Gm. (1788), S. N., 815, n» 47. —
Gould (1862), B. of As., livr. IV, pl. — Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, pl. 8,
f- , fc - Swinh- H P- 2. S., 281, et (1871), ibid., 366. B Severtz. (1873),
Turkest. Jevotn., 65 et 119. - Dresser (1875), Ibis, 334. — Tacz. (1876); Bull.'Soc.
zoo/. Fr., I, 147. — Przew. (1877), Omith. Mise., VI, 197, B. ofMong., sp. 108.
Dimensions. Long, totale, O1",26 ; queue, O1»,095 ; aile, 0m,134; tarse,
0n,,032 ; bec, 0m,018 à partir du front.
Couleurs. Bec brun, avec la base de la mandibule inférieure jaune ;
tarses gris; doigts bruns. — Parties supérieures d’une teinte olive cendrée
uniforme; raie sourcilière d’un roux ferrugineux; plumes auriculaires d’un
brun olive nuancé dé cendré ; lores noirâtres ; gorge, devant et côtés du cou
et partie supérieure de la poitrine couleur de rouille, avec quelques taches
noires simulant des moustaches ; reste des parties inférieures blanc, lavé de
cendré olivâtre sur les flancs et marqué de taches en forme de flammèches ;
sous-caudales blanches, avec la base rousse ; queue rousse, avec les rectricès
médianes entièrement ou en grande partie brunes et les rectrices latérales
offrant de dedans en dehors des marques brimes de moins en moinsètendues.
Une femelle-adulte que j’ai tuée au mois de janvier ne diffère en rien“ du
vieux mâle. Dans lés jeunes femelles au contraire la gorge est blanchâtre,
maculée de roux et de brun, la poitrine d’un brun cendré est tachetée de
brun plus foncé et la raie sourcilière est d’un blanc roüssâtre.
La Grive à col roux qui se distingue de la Grive Naumann
par la teinte cendrée de ses parties supérieures et qui n’a pas
comme cette dernière les flancs lavés d’une teinte rousse, passe
en grand nombre dans l’empire chinois, en suivant la' région
montueuse. Elle vient rarement à Pékin, mais elle abonde Æn
automne au Sichan, en Mongolie, au Chensi, à Moupin- et
dans les autres provinces du centre. M. Swinhoe ne l’a jamais
rencontrée ni dans le sud de la Chine, ni dans les grandes îles
de Formose et de Haïnan. M. Przewalski au contraire l’a observée
maintes et maintes fois dans le Kan-sou et au Kokonoor;
M. Severtzoff l’a trouvée dans l’est du Turkestan, et d’après
Pallas elle est très-commune dans les bois de mélèzes dès
régions alpestres de la Daourie. Suivant quelques auteurs, elle
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se montrerait même en Europe, d’une manière accidentelle.
Je possède un mâle adulte de cette espèce dans lequel, par
un phénomène de mélanisme analogue à ceux que l’on observe
également dans le T. Naiimanni, les teintes rousses du cou et
de la poitrine sont remplacées par du noir, la queue et le dessous
des ailes conservant la même couleur rousse que dans l’oiseau
normal.
242. — T U R D U S A U R IT U S
Tordus aoritus, J. Verr. (1870), N. Arch. du Mus., VI, 34. B (1871), ibid., VII,
31g)pt (1873), IX, pl.-15. — Tordus müsicos, Swinh. (1871), P. Z. S., 366. — Tordus
auritus, Przew. (1877), Omith. Mise., VI, 196, B. of Mong,, sp. 107.
Dimensions. Long, totale, 0m,25; queue, 0m,093; aile, 0”,125 ; tarse,
0m,036 ; bec, 0ra,017 à partir du front.
Couleurs. Iris brun; bec brunâtre, avec la base de la mandibule inférieure
blanche ; pattes grises ou couleur de chair. — Parties supérieures du
corps d’une teinte olive uniforme, avec une tache d’un blanc jaunâtre au
bout des moyennes et des grandes couvertures des ailes ; parties inférieures
d’un blanc lavé de jaunâtre, excepté sur le milieu du ventre, et marquées de
grandes taches noires, arrondies sur l’abdomen et la poitrine, triangulaires
sur le cou ; une tache noire semi-circulaire' unissant la raie noire des moustaches
à la plaque de même couleur qui marque L’extrémité des couvertures
auriculaires.
J’ai tué à Moupin, dans le Setchuan occidental, et à Pékin
quatre ou cinq individus de cette espèce que M. Swinhoe réunit
au Turdus musicus d’Europe, mais qui nous paraît s’en distinguer
facilement par les taches bien plus grandes de ses parties inférieures
et par la marque en forme de croissant qui orne la région
parotique. Tous ces spécimens offraient les mêmes caractères
distinctifs, et étaient de taille un peu plus forte que notre grive
vulgaire; aussi considérons-nous comme parfaitement légitime
cette espèce nouvelle qui ne semble pas très-répandue dans
l’empire chinois, mais que M. Przewalski a rencontrée assez
commnnément dans les parties boisées du Kan-sou. 243
243. — T U R D U S M U S IC U S
T ordus musicüs, L. (1766), S. N'., I, 292.R - La Grive, Buff. (1770), Pl. Enl.
406B-.Swinh. (1871), P. Z. S., 366. — Tac.z. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 148.