
Dimensions. Long, totale, 0m,12S ; queue, 0m,047 ; aile ouverte, 0m,08 ;
fermée, 0m,06o, avec la quatrième rémige dépassant toutes les autres ; tarse,
0m,021 ; doigt postérieur, 0m,014; l’ongle seul, fortement arqué, O1",006 ; bec,
bombé et très-légèrement échancré vers le bout, 0m,006 à partir du menton ;
hauteur du bec, 0m,004.
Couleurs. OEil grand, avec l’iris noirâtre ; bec brun sur la mandibule
supérieure, verdâtre sur la mandibule inférieure et blanchâtre à l’extrémité ;
pattes et ongles gris. — Tête et nuque d’un gris cendré ; tour des yeux de
la même teinte, avec un cercle blanc autour de l’oeil, comme chez les Zos-
terops ; dos et croupion verts ; gorge et milieu du ventre gris ; poitrine fortement
lavée de gris cendré; flancs d’un vert jaunâtre; rectrices médianes^
verdâtres ; les suivantes brunes lisérées de cendré sur les barbes externes
et marquées de blanc à l’extrémité ; les deux latérales d’une teinte analogue,
avec les barbes externes entièrement blanches-; ailes brunes, avec les
rémiges fortement teintées de blanc jaunâtre, les autres pennes étant lisérées
de bleu cendré en dehors, de jaune en dedans, et offrant à l’extrémité une
tache blanche ; couvertures des rémiges noires, les autres cendrées ; angle
de l’aile blanc ; plumes axillaires jaunes ; sous-caudales d’un gris jaunâtre.
Cette description est prise sur deux oiseaux absolument
semblables, que j’ai tués en janvier et dont il ne m’a pas été
possible de constater le sexe. Elle offre avec la figure et la
description de YAllotrius xanthochloris Hodgs. des différences
qui nous paraissent suffisantes pour motiver la création d’une
espèce nouvelle.
lYAllotrius pallidus doit être fort rare dans le Setchuan
occidental; car je ne l’ai rencontré qu’une seule fois, par un
temps de neige, sur les frontières du Kokonoor. Quelques-uns
de ces oiseaux butinaient en compagnie de mésanges et d’autres
insectivores et passaient avec rapidité d’arbre en arbre, de
buisson en buisson. L’espèce paraît donc sédentaire sur les
montagnes boisées de cette contrée sauvage.
318. ~ r HÈItPORXIS TYIIANNULUS
Herpoksis tyrannulus, Swinh. (1870), I b i s , 347, pl. 10, et (1871), P. Z. S., 373.
Dimensions. Long, totale, 0m,116; queue, 0m,04o; aile fermée, 0m,014;
tarse, 0m,014 ; bec, robuste, 0m,007 à partir du front.
Couleurs. Iris châtain ; bec brunâtre, avec le rictus jaune ; pattes d’un
gris roussâtre. —- Parties supérieures d’un vert jaunâtre, plus clair sur le
dos et le croupion que sur le vertex, dont les plumes allongées et érectiles
ont le rachis marqué de noir ; côtés de la tête et du cou et tout le dessous
du corps d’un gris clair, légèrement brunâtre, passant au blanchâtre sur le
milieu de l’abdomen ; ailes et queue brunes, avec des lisérés verdâtres au
bord des pennes.
Ce petit oiseau n’a été rencontré jusqu’ici que dans l’intérieur
de Formose et de Haïnan. Il a des allures de mésange, et visite
les arbres en petites bandes, s’accrochant aux feuilles et aux
branches pour y chercher les insectes qui font sa nourriture. Il
fait entendre fréquemment un petit cri plaintif, et redresse les
plumes de sa tête en une sorte de huppe.
319. S a l c ip p e brünnea
Alcippe BRüinïEA, Gould (1862), P. Z. S., 280, et (1864), B. of As., livr. XVI, pi.
— Swinh. (1871), Ibis, 297, et (1863), P. Z. S., 374.— Ixdlüs superciliaris, A. Dav.,
(1874), Ann. des Se. nat., 5° série, XIX, art. n° 9.
Dimensions. Long, totale, 0m,155 ; queue, 0m,06, arrondie, les pennes
centrales dépassant les latérales de 0m,013 ;'aile fermée, 0m,065, avec les
sixième et septième rémiges dépassant toutes les autres ; tarse, 0m,023 ;
doigt postérieur, 0m,016, l’ongle seul mesurant 0m,007 ; bec, cannelé dans
le sens de sa longueur, et légèrement échancré vers le bout de la mandibule
supérieure, 0m,008 à partir du menton ; hauteur du bec, 0m,004a.
Couleurs. Iris châtain ; bec noir ; pattes d’un gris jaunâtre ; ongles
blanchâtres.^^Dessus de la tête et du cou, dos et croupion d’un roux
olive ; gorge, milieu de la poitrine et du ventre blanchâtres, avec de très-
légères stries noires sur la gorge ; côtés du cou, flancs et sous-caudales d’une
teinte olive cendrée ; un cercle de plumes jaunâtres autour de l’oeil; deux
raies sourcilières superposées, l’une cendrée, partant des lores et se prolongeant
jusque sur la nuque, l’autre noire, commençant au niveau des yeux et
se terminant près du dos ; plumes des joues d’une nuance jaunâtre, avec le
bout taché de noir ; des taches analogues sur le front et au-dessous de l’oeil
où elles forment une moustache mal définie ; queue roussâtre en dessus et
d’un brun olive en dessous ; pennes des ailes brunes, avec une bordure olive
sur les barbes externes et un liséré gris rosé sur les barbes internes. La
femelle porte le même plumage que le mâle, et le jeune n’en diffère que
par des nuances rousses plus accusées et par son bec dépourvu de strie longitudinale.
\ïAlcippe brunnea a été signalée pour la première fois à
Formose. Plus récemment,je l’ai prise au Kiangsi et auFokien,
où elle se trouve en toutes saisons, mais en petit nombre. C’est
un oiseau très-difficile à surprendre, qui se tient toujours caché
et qui fuit la présence de l’homme.