
gris cendré (de même que l’angle antérieur de l’aile), niche dans
l’Europe septentrionale et dans la Sibérie orientale et passe
régulièrement sur les côtes de la Chine. Je ne l’ai jamais tuée à
Pékin ni dans le centre de l’Empire, mais on la prend aux environs
de Changhaï et dans les localités situées plus au sud. Il
parait que cette espèce est fort commune dans l’Inde pendant
l’hiver.
704. — ANSER ALBIFRONS
Anas albifrons, Gm. (1788), S. N., I, 509 (excl. syn.). — Anser albifrons, Bechst.
(1809), Nat. Deutschl., IV, 898. — Tem. (1820), Man. d'orn., 2e éd., II, 822. — Gould
(1832-37), B. of Eur., pl. 289. — Midd. (1853), Sib. Beis., II, 227. — Swinb. (1861),
Ibis, 344. — Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 358. — Jerd. (1864), B. oflncl., Il,
780. — Anser erythropus, Schleg. (1866), Mus. des P. B., Anseres, 110. — Anser albi-
frons, Degl. et Gerbe (1867), Ornith. e u r .,’JA éd., II, 483. — A. Dav. (1871), IV. Arch.
du Mus., Bull. VII, Cat. n° 441. — Swinb. (1871), P. Z. S., 416. — Severtz.. (1873),
Turk. Jevotn., 70. — Dyb. (1873), J . f. Orn., 108. — Swinb. (1875), Ibis, 456. •—
Dress. (1876), Ibis, 418. — Tacz. (1877), Bull. Soc. zool. Fr., II, 42.
L’Oie à front blanc, ou Oie rieuse, qui habite le nord de
l ’Europe, la Sibérie orientale et le Japon, et qui est représentée
dans l’Amérique du Nord par une forme très-voisine [Anser
Gambelli, Hartl.), passe en grand nombre, comme l’espèce précédente,
sur les côtes de la Chine. Elle est assez rare néanmoins
pendant l’hiver sur le marché de Pékin, tandis qu’elle abonde,
à la même saison, sur le marché de Changhaï.
705.B- ANSER ERTXHROPÜS
Anas erythropus, L. (1746), Faun. S u e c ., 116 (nec Gm.). — Anser Temminckii,
Boie (1822), Ms, S82. — Anser médius, Tem. (1840), Man. d'orn., 2e éd., IV, 519.TB
Anser minutus, Naum. (1842), Vÿg. Deutschl., III, 364, pl. 291. — Anser Temminckii)
Midd. (1853), Sib. Reis., Il, 228. — Anser erythropus, Newt. (1860),, Ann. ofN. Se.,
3e sér., VI, 453, et Ibis, 404. — Anser Temminckii, Radde (1863), Sib. Reis., II, 358.
i f Anser erythropus, Jerd. (1864), B. oflnd., II, 781. — Anser minutus, Scbleg. (1866),
Mus. des P. B., Anseres, 110. — Anser erythropus, Degl. et Gerbe- (1867), Ornith.
eur., 2e éd., II, 486.g - Swinh. (1871), P. Z. S., 416. :— Anser minutus, Dyb. (1873),
J. f. Orn., 108. — Anser erythropus/ Swinb. (1875), Ibis, 456. — Anser minutus,
Taez. (1877), Bull. Soc. zool. Fr., II, 43.
L’Oie naine d’Europe se distingue de l’Oie rieuse : 1 ° par s'a
taille notablement plus faible ; 2 ° par son bec plus court ; 3 ° par
son cercle frontal plus étendu ; 4° par ses couleurs plus foncées,
particulièrement sur le croupion. Elle se trouve également dans
la Sibérie orientale et au Japon et passe régulièrement à travers
la Chine. De grandes bandes de ces oiseaux se montrent sur les
lacs des provinces orientales, et principalement du Kiangsi, aux
mois de février et de mars, époques où la même espèce est mise
en vente sur le marché de Changhaï.
706..— ANSER CYGNOÏDES
Anas cygnoïdes, L. (1746), Faim. Suec., 108. — L’Oie de Guinée, Buff. (1770),
Pl. Ent. 347. — Anas cygnoïdes, Gm. (178% S. N., I, 502. — Anser cygnoïdes, Pal).
(1811), Zoogr., II, 218. — Less. (1831), Trait, d’orn., 628. — Blyth (1849), Cat. 300,
n° 1,754. — Anser cygnoïdes férus, Tem. et Schleg. (1S50), Faun. Jap., Aves, 125,
pl. SI. —Cygnopsis cygnoïdes, Bp. (1856), .Consp. Ans. Syst., 22. — Scbr. (1860),
VSg. d. Am. L., 457. — Anser cygnoïdes, ptwinh. (1861), Ibis, 344. — Radde (1863),
Reis. in S. O. Sib., II, 350. — Scbleg. (1866), Mus. des P. B., Anseres, 107. — A. Dav.
(.1871), N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 439. — Swinb.' (1871), P. Z. S., 416. —
Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 70. — Cygnopsis cygnoïdes, Dyb. (1873), J. f. Orn.,
108. — Anser cygnoïdes, Dress. (1876), Ibis, 418.— Cygnopsis cycnoïdes, Tacz. (1877),
Bull. Soc. zool. Fr., II, 43.
L’Oie cygnoïde, souche des oies domestiques de la Chine,
èst caractérisée par la présence chez le mâle d’un tubercule corné
sur la région frontale. Elle vient en bandes nombreuses passer
l’hiver dans le Céleste-Empire, et dans cette saison les chasseurs
indigènes approvisionnent largement de ces oiseaux les marchés
de Changhaï et de Tientsin. Cette espèce retourne de fort bonne
heure vers le nord, en faisant retentir les airs de son cri bien
plus sonore que celui de l’Oie vulgaire. Elle est également fort
commune dans la Sibérie orientale, aux Kouriles et dans le nord
du Japon.
707. H CYGNUS FERUS
Cygnus férus, Ray (1713), Aves, 136. — Briss. (1760), Orn., VI,' 292. IS: Anas
cygnus, L. (1766), S. N., I, 194. - 9 Gm., |1788), S. N., I, 501. — Cygnus musicus,
Bechst. (1803), Nat. Deutschl., VI, 830. H Cygnus melanorhynchus, Mey. et Wolf
(1810), Tasch. Deutschl., II, 498. — Cygnus.olor. Pâli. (1811), Zoogr., II, 211. — Anas
cygnus, Tem. (1820), Man. d’orn., 2e éd., II, 828. — Olor musicus, Wagl. (1832), Isis,
1,234. — Cygnus férus, Gould (1832-37), B. of Eur,, pl. 355. — Cygnus musicus, Tem.
et Scbleg. (1850), Faun. Jap., Aves, 123. H Midd. (1.853), Sib. Reis., II, 224.—■
Schrenck (1S60), VSg. d. Am. L., 455. -- Swinh. (1862), Ibis, 254. — Radde (1863),
Reis. in S. O. Sib., II, 348. — Schleg. (1866), Mus. des P. B ., Anseres, 81.— Cygnus
férus, Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eur., 2e éd., II, 473. H Cygnus musicus, Przew.
(1867-69), Voÿ., n» 189. — Dyb. (1868), J. f. Orn., 338. — A. Dav. (1871), AT. Arch.
du Mus., Bull. VII, Cat. n» 436. — Swinh. (187:1), P. Z. S., 416. — Cygnus férus,
Gould (1872), B. of Gr. Brit., livr. XXI, pl. — Cygnus musicus, Severtz. (1873), Turk.
Jevotn., 70.— Swinh. (1875), Ibis, 456. — Dress. (1876), Ibis, 416. — Tacz. .(1877),
Bull. Soc. zool. Fr.. II, 44.