
;ÿ# Swinh. (1871), P. Z. S., 415. — Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 69. — Swinh.
(1875), Ibis, 134. — Dress. (1876), Ibis, 413. — Taoz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr.,
I, 260.
Dimensions. Long, totale, 0m,41 (9) et 0m,35' (ô). (Oiseaux tués à
Pékin.)
La Foulque noire d’Europe, que dans la France méridionale
on désigne souvent aussi sous les noms de Macroule ou de
Macreuse, est facile à reconnaître à sa plaque frontale et à son
bec blancs et à ses longs doigts garnis de membranes festonnées.
Elle se trouve également en Egypte, dans l’Inde, dans le Tur-
kestan, au Japon et dans la Sibérie orientale, et est très-
commune pendant l’été dans tout le centre et le nord de la
Chine, jusqu’en Mantchourië, se tenant de préférence au bord
des lacs et des étangs.
ANATIDÉS
Cette famille, qui compte des représentants sur toute la surface
du globe, comprend environ 200 espèces, parmi lesquelles 37 ont été
signalées dans le Céleste-Empire.
701. — A N S E R ( CHE NA LOP E X) ÆGY P T IAT I C T J S
Anser ægyptiaticus, Briss. (1760), Ornith., VI, 284. — Anas ægyptiatica, L. (1766),
S. N ., I, 197. — L’Oie d’É gypte, Buff. (1770), PI. Enl. 379. — Anas ægyptiaca, Gm.
(1788), S . N., I, 512. — Anas varia, Bechst, (1802-12), Orn. Tasch., II, 454. — Anser
ægyptiaticus, Naum. (1822-60), Vôg. Deutschl., XI, 410, pl. 294.— Chenalopex ægyp-
tiaca (Steph.), Shaw. (1824), Gen. Zool., XII, 43. — Tadorna ægyptiaca, Boie (1826),
Isis, 81. — Chenalopex ægyptiaca, Gould (1832-37), B. of Fur., pl. 353?%- Chenalopex
ægyptiaticus, Tem. (1820), Man. d’om., 28 éd., IV, 523. -MAnser ægyptiacus,
Schleg. (1866), Mus. des P. B., Anser es, 94||l- Chenalopex ægyptiacus, Degl. et Gerbe
(1867), Orn. eur., 20 éd., II, 495. — Finsch et Hartl. (1870), Deck. Reis. Vôg. Ost.
Afr., 803.
L’Oie d’Égypte, que l’on élève fréquemment dans nos basses-
cours comme oiseau d’ornement, diffère de toutes les espèces du
même groupe par son bec plus court que la tête, ses pattes
élevées, ses ailes armées d’un tubercule à l’angle antérieur. Elle
habite principalement le nord-est et le sud de l’Afrique ; mais il
paraît qu’elle s’égare parfois jusque dans l’extrême Orient,
puisque, en mai 1866, une femelle adulte de cette espèce fut tuée
aux environs de Pékin par M. Berthemy, ministre de France à
ANATIDÉS 491
Pékin. Ce spécimen, le seul qui ait été trouvé dans l’empire chinois,
est conservé dans la collection d’oiseaux de chasse de
M. Berthemy, au château de Barbey, près de Montereau.
702. — ANSER SEGETUM
? Anser sylvestris, Briss. (1760), Orn.,Vl, 265. — L’Oie sauvage, Buff. (1770),
Pl. Enl. 985. — Anas segetum, Gm. (1788), S. N., 1, 512. — Anser segetum, Mey. et
Wolf (1810), Tasch. Deutsch., II, ,554, S Tem. (1820), Man., II, 820. — Gould
(1832-37), B. of Eur., pl. 348. 4- Midd. (1853), Sib. Reis., II, 225. - Sclir. (1860),
VSg. d. Am. L., 463.— Swinh. (1860), Ibis, 67.— Anser serrirostris, Gould (1862),
ms. — Anser segetum, Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 356. Schleg. (1866),
Mus. des P. B., Anseres, 112. — Anser sylvestris, Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eur.,
2“ éd., II, 481. — Anser segetum, Dyb. (1863). I. f. Orn., 338. — A. Dav. (1871),
N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. n» 440||- Anser segetum, var. serrirostris, Swinh.
(1871), P. Z. S., 417.— Dyb. (1373), J. f. Orn., 108. — Anser segetum, Severtz. (1873),
Turk. Jevotn., 70. — Swinh. (1875), Ib&,u456. — Dress. (1876), Ibis, 418. — Anser
segetum, var. serrirostris, Taez. (1877), Bull. Soc, zool. Fr., II, 42.
L’Oie sauvage d’Europe, ou Oie des moissons, reconnaissable
à son bec noir et jaune et à son croupion d’un brun noirâtre, est
fort commune dans l’Inde, dans la Sibérie orientale et au Japon,
et vient en grand nombre passer l’hiver dans l’empire chinois.
Elle s’établit dans le voisinage des lacs et de là se répand dans
les champs pour dévorer les jeunes feuilles de blé ; souvent
même, lorsqu’elle est de passage au printemps, elle s’abat dans
l’intérieur de la ville de Pékin. Cette espèce est plus commune
à elle seule que toutes les autres réunies qui visitent la Chine.
703, — ANSER CINEREUS
Anas anser, Gm. (1788;, S. N., I, 510. — Anser cinereus, Mey. et Wolf (1810),.
Tasch. Deutschl., II, 552. — Anser yulgaris, Pall. (1811), Zoogr., II, 222. — Anas
anser FERUS, Tem. (1820), Man. d'om., 2" éd.,II, 818E- Anser férus, Gould (1832-37),
B. of Eur., pl. 347. H Anser cinereus, Blyth (1849), Cat. 300, n° 1,755. gg Schr.
(1860), Vög. d. Am. L., 465.H- Anser férus, Swinh. (1861), Ibis, 344. — Anser cinereus,
Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 358. — Jerd. (1864), B. of Ind., II, 779. ■
Schleg. (1866), Mus*.des P. B., Anseres, 109.H- Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eur.,
2® éd ., II, 479. — Dyb. (1863), J. f. Orn., 338. — Anser cinereus, var. rubrirostris,
Swinh. (1871), P. Z. S., 416.B- Dyb. (1873), J. f. Orn., 108. — Anser cinereus,
Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 70. - - Dress. (1876), Ibis, 418.B- Anser rubrirostris,
Tacz. (1877), Bull, de la Soc. zool. de Fr., II, 41.
L’Oie cendrée vulgaire, souche de l’Oie domestique d’Europe,
que les chasseurs distingueront facilement de l’Oie sauvage à
son bec rouge dans toute son étendue et à son croupion d’un