
provinces méridionales de l’empire chinois : il vit alors sur
les grands lacs, dont il fait le plus bel ornement et où on le
voit tantôt nageant avec grâce, tantôt courant sur les plantes
aquatiques à la recherche des petits mollusques, Limnées et
Paludines, qui constituent sa nourriture. Son vol est droit et
soutenu, et sa voix sonore et fort étrange, Quand il est blessé
ou seulement serré de près, il plonge et reste sous l’eau pendant
un quart d’heure peut-être. Il pond six ou sept oeufs verdâtres
dans un grand nid qui est tantôt flottant, tantôt caché au milieu
des tiges de riz.
691. — PORPHYRIO COELESTIS
P orphyrio sp., Swinh. (1866), Ibis, 298. — Porphyrio coelestis, Swinh. (1868),
Ibis, 59.'<£ (1870), P. Z. S., 428. — (1871), ibid., 414.
Couleurs. Ms rouge ; bec d’un rouge plus ou moins taché de brun ;
casque et pattes rouges. — Tête d’un gris foncé ; nuque, côtés du cou,
flancs et abdomen d’un beau bleu pourpré'; dos d’un noir à reflets tantôt
pourprés, tantôt olivâtres gorge et poitrine d’un bleu turquoise ; croupion
blanc ; une tache blanche à l’articulation scapulaire (d’après M. Swinhoe).
Le Porphyrion ou Talève céleste, qui se distingue, paraît-il,
du Porphyrion poliocéphale de l’Inde par sa taille un peu plus
faible et ses couleurs un peu différentes, n’a été encore pris
que deux fois dans le sud de la Chine, près d’Amoy et aux
environs de Canton.
692. — GALLICREX CINEREA
F uhca cinerea, Gm. (1788), S. N ., I, 702. — Gallinüla cristata, Latb. (1790),
ln d . o m . , II, 773. — Gallinüla plumbea, Vieill. (1817), N . D ie t., XII, 404® Gallinüla
lügübris et G. gularis, Horsf. (1820), 'Ira n s . L. S o c ., XIII, 195. -Ill Gallinüla n.eyia
etG. poRPHYRioiDES, Less. (1831), T r a i t, d ’o m . , 534Ä Rallus rdfescens, Jerd. (1840),
M a d r . J o u m . , XII, 205 (9). — Gallicrex cristatüs, Blyth (1849), C a t. 283, n» 1,660.
— GALLINÜLA PORPHYRIOIDES et G. N.EVIA OU GALLICREX CRISTATÜS, Puch. (1851), ReV.
e t M a g . d e z o o l., 569. — Gallicrex cristatüs, Bpj^(1856), C am p t, r e n d . A c . S c ,,
XLIII, T a b l. d e s E c h ., n° 400, — Gallicrex chistata, Swinh. (1861), I b is , 56, 257 et
411.— Gallicrex cristatüs, Jerd. (1864), B. o f l n d . , II, 716; — Gallihdla cristata,
Schleg. (1865), M m . d e s P. B., R a lli, 39. — Gr. (1871), A. F a se . B. C h in ., pl. 10. —
Gallicrex cristatüs, A. Dav. (1871), N . Arch, d u Mus., B u l l. VII, Cat. n° 424. —
Gallicrex cristata, Swinh. (1871), P. Z. S., 414. | | G allicrex cinereüs, Wald. (1874),
Ibis, 317. — Gallicrex cristata, Swinh. (1875), Ibis, 134®- Gallicrex cinerea', Wald.
(1875), Trails, zool. Soc., IX, part. 2, p. 229.
D im e n s i o n s , Long, totale, 0 m,4 f ; queue, composée de 10 rectrices
0n,084; aile, 0“,1L; tarse, 0m,07b; doigt médian, 0m,09 ; bec, 0m,03 ; plaque
charnue, s’étendant de la base du bec au sommet de la tête, 0ra,03.
Couleurs. Iris roux; bec d’un jaune verdâtre ; pattes verdâtres; plaque
frontale rouge. — Plumage noir, mélangé de brun en dessus ; cou, le
bord de l’aile blanc]; rémiges d’un brun foncé, la première ayant la tige
blanche ; rectrices noirâtres, les externes bordées de brun clair en dehors.
— Chez la femelle, qui est notablement plus petite que le mâle, le dessus
du corps est d’un brun varié de fauve, le bord de l’aile est blanc, la gorge
blanchâtre, le reste des parties inférieures d’un fauve clair, barré de brun.
Le jeune mâle porte à peu près la même livrée que la femelle.
Cette grande poule d’eau a le front orné d’une plaque cornée,
comme le Foulque ; mais pour le chasseur elle se distinguera
toujours facilement de cette dernière espèce, grâce à son plumage
dont les teintes sont assez différentes et à ses doigts qui ne
sont jamais garnis d’une membrane festonnée. Elle est répandue
dans l’Inde, à Ceylan, aux îles Andaman, aux Philippines et
dans l’Indo-Chinej et se rencontre aussi, pendant l’été, dans
la Chine méridionale, jusqu’au bassin du Yangtzé et à Moupin.
D’ordinaire elle se tient cachée dans les plantations de riz, parmi
les herbes aquatiques ou dans les buissons les plus touffus, et
ne révèle sa présence que par son cri sonore et lugubre (hou-
hou-hou), qui se fait entendre vers le soir ou même pendant la
nuit.
693. — GALLINÜLA CHLOROPUS
F dlica chloropüs, L. (1766), S. N., I, 258. — La P oüle d’ead, Buff. (4770),
Pl. Enl. 877. — Fulica füsca, F. chloropüs, F. macülata, F. flavipes et F. fistolans,
Gm. (1788), S. N., I, 697, 698, 701 et 702.— Gallinola chloropüs, Lath. (1790),
Ind. Om., II, 770®- Blyth (1819), Cat. 286, n» 1,675. — Bp; (1856), Compt. rend.
Àc, Sc.,- XLIII, Tabl. des Éch., n» 395. — Swinh. (1861); Ibis, 56.— Jerd. (1864),
B. of Ind., II, 718®^ Schleg; (1865), Mus. des P. B., Ralli, 45. — Degl. et Gerbe
(1867), Ornith. eur., 2e éd., II, 262. — Dyb. (1868), J. f. Om., 338.» A. Dav. (1871),
N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 425. — Swinh. (1871), P. Z. S., 414.— Severtz.
(1873), Turk. Jevotn., 69. — Swinh. (1875), Ibis, 134. — Wald. (1875), Tram. zool.
Soc., IX, part. 2, p. 229. — Dress. (1876), Ibis, 413.® Tàcz. (1876), Bull. Soc. zool.
Fr., I, 260.
La Poule d’eau vulgaire, aux pattes vertes, cerclées de rouge
au-dessus du talon, au bec rouge avec l’extrémité jaune, au
front garni d’une plaque charnue, au plumage d’un brun olivâtre
en dessus, d’un cendré bleuâtre en dessous, avec des raies
blanches sur les flancs, habite non-seulement l’Europe centrale