
W Ê Ë ^m Ê 32/ - - t Gould (1832), B. ofEur., pl.
Bp. (1850), Consp. Av., I, 507. - Jlidd. (1853), Sib.Reis., II, 179. - Schrenck (1860)’
Vog. d. Am. L„ 299,-Swinh. (1861), Ibis, 335. - Radde (1863), Reis. in S. O.Sib
a j S w i n h . (1862), P. Z. S., 318. — (1863), ibid., 298. — Jerd. (1863), B. of
Ind., Il, 412. — Degl. et Gerbe (1867), Omith. Eur., 2® éd., I, 274__Dyb. (1808)
J. f. O., 335. — Swinh. (1871), P. Z. S., 385. — Sharpe et Dresser (1871), B. of
Eur., part. VII, pl. — Severtz. (1873), Turk. Jcvotn., 64 et 116. — Syrinh. (1874)
Ibis, 160. — Dress. (1875), Ibis, 241. — Tara. (1876), Bull.'Soc. zool. Fr., I, 179.
Lô Pinson d Ardennes, qui visite en hiver les régions tempérées
de l’Europe et qui apparaît régulièrement chaque année en
grandes bandes dans nos départements méridionaux, a pour
patrie les contrées septentrionales de l’Ancien-Continent. De là
il se répand dans l’Inde, la Sibérie orientale, la Chine et le
Japon. Il passe à Pékin au printemps et en automne, et est
extrêmement commun pendant la saison froide dans le centre et
le midi du Céleste-Empire.
481. — FRINGILLAUDA NEMORICOLA
F ringillauda nemoricola, Hodgs. (1836), As. Res., XIX, 158^(1844), J. A S. B
954. — Montifringilla nemoricola, Gr, (1846)7 Cat. Hodgs. Coll. 107.’ — FnoeoÀ-
latjda NEMORICOLA, Bp. et Scbl. (1850), Mon. Lox., pl. 47. — Bp. (1850), Consp. Av.
I, 538. Jerd. (1863), B. of Ind., II, 414. -MFringilla nemoricola, A. Day. (1871)’
d ^ U ^ USl l f l l n ° 3 F ringillauda nemoricola, Swinh. Ê1871K P. Z , S., 385.
Dimensions. Long, totale, 0m,l65 ; queue, échancrée, 0m,07; aile, 0m,10,
avec les trois premières rémiges presque égales^entre elles; tarse,V1,0 2 ;
doigt postérieur, 0m,015, l’ongle, arqué, mesurant seul 0m,007 ; bec,‘conique,
0m,0 1 2 ; hauteur du bec, 0m,008; largeur, 0m,007.
Couleurs. Iris d’un brun noisette clair; bec brun, avec la base d’une
teinte plus pâle et la mandibule inférieure jaunâtre; pattes et ongles bruns.
Plumage rappelant en général celui du Moineau-commun femelle. Parties
supérieures d’un brun terreux, lavé de roux, passant au cendré sur le croupion,
parsemé de quelques raies brunes et grisâtres sur le dos, la tête et le
cou" (sauf chez le vieux mâle qui a la tête et les oreilles d’un fauve pâle, sans
taches); sus-caudales brunes, largement bordées de blanc, de même que les
sous-caudales ; parties inférieures du corps d’un gris brunâtre, tournant au
blanc sur le milieu de l’abdomen, marqué de quelques flammèches brunes
sur les côtés de la poitrine et teinté de roux sur les flancs ; plumes axillaires
jaunes; rectrices et rémiges noirâtres, lisérées de gris; pennes tertiaires,
grandes et moyennes couvertures bordées et terminées de gris clair, ce qui
dessine trois bandes blanchâtres à la face supérieure de l’aile; une raie
sourcilière cendrée.
Nota. — Le bec n’a pas les bords dentés .en scie, comme l’indique
Jerdon.
Cette espèce de l’Himalaya se rencontre aussi dans les
grandes montagnes boisées de la Chine occidentale. J’en ai vu,
pendant l’hiver, des bandes nombreuses volant d’un champ à
l’autre, à la recherche de petites graines, dans la principauté de
Moupin et sur les frontières du Kokonoor. D’après ce que j ’ai pu
observer, ces oiseaux ressemblent par leurs allures, et même
par leur cri de rappel, aux pinsons d’Ardennes, avec lesquels on
les trouve souvent associés.
482. — L E Ü C O S T IC X E B R U N N E IN U C H A (PL 89)
Leucosticte brunneinucha, Brandt (1841), Bull. Ac. Saint-Pétersb., 35. — Monti-
fbingilla brunneinucha, Bp. et Schl. (1850), Mon. Lox., 36, sp. 2, pl. 42. — Leucosticte
brunneinucha, Cab. (1850-51), Mus. Hein., 154i(3®P- (1850), Consp. Av., I,
536. S F ringilla brunneinucha, A. Dav. (1871), N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat.
n» 312. 4 - Leucosticte brunneinucha, Swinh. (1871), P. Z. S., 385. — Dyb. (1873),
J. f. O., 93. — Swinh. (1875), Ibis, 450.fi Dyb. (1876), J. f. O., 200. — Tacz.
(1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 180.
Dimensions. Long, totale, 0m,165; queue, un peu fourchue, 0m,073;
aile, 0m,011 ; tarse, 0 m,021 ; bec, conique, 0m,0 1 1 .
Couleurs. Iris brun; bec jaune, avec la pointe brune; pattes et ongles
noirs. — Front, lores, joues et toute la portion antérieure du cou, jusqu’à la
poitrine, d’un brun noirâtre, avec quelques reflets d’un gris soyeux; poitrine
et abdomen de la même teinte, mais avec toutes les plumes largement terminées
de rose pourpre j sous-caudales brunes, frangées de blanc et de rose
pâle; nuque d’un roux blanchâtre, mélangé de brunâtre; plumes du dos
brunes, bordées de gris terreux ; plumes du croupion et sous-caudales noires,
terminées de rose ; couvertures des ailes et rémiges noires frangées de rose.;
dernières pennes tertiaires lisérées de gris ; rectrices noires bordées de gris.
(Vieux mâle tué en hiver.). — Les mâles moins avancés en âge ont plus de gris
et moins de rose sur les ailes, et les femelles offrent sur la nuque une teinte
rousse moins étendue;)chez elles, la couleur rose ne se montre guère que sur
les petites couvertures des ailes, sur les dernières plumes du croupion, et
sur quelques plumes des flancs et du bas-ventre,.
Ces jolis oiseaux se rencontrent pendant les plus grands
froids dans les montagnes de la Chine septentrionale ; ils se
tiennent alors sur les rochers les plus élevés, et se nourrissent
de petites graines. De temps en temps ils se réunissent en vols
serrés pour passer d’une montagne à l’autre, et se laissent très-
difficilement approcher. La même espèce a été trouvée récemment
par M. Dybowski dans la Sibérie orientale, avec une espèce