rose ; couvertures inférieures d'un brun pâle, bordées de rose ; sus-caudales
brunes ; sous-caudales roses. — Chez la femelle, le dessus du corps est d’un
gris brunâtre, qui va en s’éclaircissant vers le croupion, et qui est marqué
de stries longitudinales noires; le dessous est d’ün blanc jaunâtre, strié de
noir, et les pennes alaires et caudales sont brûnes, avec des lisérés pâles,
(D’après M. Przéwalski.)
Cette espèce nouvelle a été découverte par M; Przéwalski
dans les montagnes situées au sud de la rivière Tetunga, dans le
Kan-sou. Elle diffère du Carpodacus rubicilla par sa taille plus
faible, son bec plus robuste, sa poitrine et sa tête marquées de
stries argentées plus étroites.
513 bis. — PBOPASSEE DTJBIUS
Carpodacus dübiüs, Przew. (1877), Ornith. Mise., yill, 301; pl. LUI; B. ofMong.,
sp. 158, pl. V.
Dimensions. Long, totale, Om, 165 ; queue, ,0m,075 à 0n’j082; aile;
0m,083 environ ; tarse, 0m,022 ; bec, 0m,014 à partir de la commissure.
Couleurs. Iris brun; bec noir en dessus et brun clair en dessous;.!
pattes brunes. — Plumage ressemblant à celui du Propasser thura, mais en
différant par les caractères suivants : 1° joues entièrement d’un rouge écarlate,
au lieu d’ètre brunes dans leur partie supérieure ; 2° milieu de-la poitrine
d’un blanc salé et non d’un rose-clair ; 3° sourcils passant au Blanc
pur vers la nuque, au lieu d’être roses dans toute leur étendue comme dans
le Pr. thura. — Chez la femelle, le croupion et les sourcils sont d’un jaune
d’ocre, comme dans la femellë du Pr. saturatus Blanf. (D’après M. Przë-
walski.)
Le Propasser dubius habite les districts boisés de l’Ala-ohan
et du Kan-sou, et se tient de préférence .dans- les. buissons au
bord des cours d’eau. Son chant est faible et son cri de rappel
bref et désagréable.
516 bisM- PÏRRHOSPIZA LONGIROSTRIS
P yrrhospiza longirostris, Przew. (1877), Ornith. Mise, VIII, 804, pl. E1V;
B. of Mongi, sp. 162', .pl-. VI.
Dimensions. Long, totale, 0m,215 à 0m,230 (j§),; queue, (P'bOff à 0m,10 ;
aile, 0m,115 à 0m,120 ; tarse, 0m,022; bec, 0m,019 à partir du front.
Couleurs. Iris brun foncé ; bec d’un brun foncé, avec la mandibule
inférieure jaune ; pattes d’un brun foncé. — Front, sourcils, joues-Ct -gorge
d’un rouge de sang, avec quelques taches argentées peu distinctes -; poitrine
APPENDICE 553
et croupion d’un rouge écarlate; plumes auriculaires, vertex, nuque*
épaules et dos d’un brun terne, avec quelques taches noirâtres peu marquées,
au centre des plumes; ventre d’un jaune sale; flancs d’un gris jaunâtre,
avec quelques raies noirâtres ; pennes alaires et caudales d’un brun foncé,
avec des lisérés rouges à peiné visibles et des taches blanches à la pointe
des pennes secondaires ; couvertures supérieures des ailes brunes, bordées,
les grandes dé brun pâle, les petites de roüge ; sus-caudaies brunes ; sous-
caudàles roses. — Chez la femelle, le dessus du corps est coloré comme
chez le mâle, le front et le dessous du corps sont d’un blanc sale, tacheté
de noirâtre, principalement sur là poitrine, et le croupion est jaunâtre.
(D’après M.,Przéwalski.)
Le Pyrrhospiza longirostris rappelle le Pyrrhospiza pitnicea
(Hodgs.) de l’Himalaya par les teintes de son plumage, mais est
de taille plus forte et a le beo plus développé. M. Przéwalski ne
l’a rencontré que dans la région alpine du Kan-sou, où il vit aü
milieu des rochers. Dans cette région, l’espèce semble peu répandue,
et se trouve par paires isolées qui occupent chacune un
district particulier.
■536 bis. — PODOCES HENDERSONI
P odoces H kndersoni, Hume (1871)-, Ibis,' 408. — Henderson et Hume (1873),
Lakore to Yarkcmd, 242; pl. XXII.—Gould (1875), B. ofAs., livr. XXVII, pl.—Przew.
(1877), Ornith. VII, 275; B. ofMong,, sp. 128,
Dimensions. Long, totale, 0m,294 ( ||| .et 0m,272yf9-) ; queue, 0m,l00
m Ë et b“,102 H H 0A,140^) et 0m,i35’|ç ) ; tarse, 0m,040 .(ôT'et
0mi038 |l ) ; bec, 0m,046 (ô^ét 0m,039 (9) à partir de là commissure,
(D’après M. Przéwalski.)
Couleurs. Iris brun ; bec et pieds noirs. — Vertex et nuque d’un noir
glacé de bleu, à reflets métalliquès, ët ponctué de blanc ; rémiges d’un noir
à reflets bleus, offrant toutes, à l’exception de la première, une large bande
d’un blanc roussâtre ; rectrices également d’un noir bleuâtre ; reste du corps
d’un roux isabelle, passant au brun rougeâtre sur le dos et au blanchâtre
sur là gorge, les joues et les sous-caudales. (D’après MM. Henderson et
Humé.)
Le Podoces Hendersoni, découvert en 1850 dans le Tibet
occidental, a été rencontré par M. Przéwalski vers l’est de la
même région, dans le pays des Ordos, dans l’Ala-chan, dans le
Kan-sou, dans le Tsaidam et dans le désert de Gobi. Il vit en
petites troupes dans les plaines désolées, et court sur le sol
avec une très-grande agilité. Quand il est perché, il agite la queue