
71. — ÜÜ LA CA N EWA B.ENS IS
Btoaca hewarensis, Hodgs. (1837), As. Research., XIX, 168. —, Strhid* newa-
REH9E, Jerd. (1862), B. of. Ind., I, 122. pBüBO caligatus, Swinh. (1863), Ibis, 218,
et (1864), ibid., 429. — Btjlaca newarensis, Swinh. (1871), P■ Z. S., 344.
Dimensions. Long, totale, 0m,45 *, aile, 0m,36 *, queue, 0m,10, dépassant
l’aile de 7 centimètres. Doigts emplumés jusqu’aux ongles.
Couleurs. Iris noirâtre ; bec vert corné. — Plumage brun foncé en dessus,
avec les pennes des ailes et delà queue barrées de brun clair. Dessous du
corps d’une teinte rouillée pâle ou blanchâtre, avec de nombreuses bandes
étroites brunes (de même qu’aux scapulaires) ; partie supérieure de la poitrine
blanche ; disque entourant les yeux formé d’un double cercle, l’intérieur
noir et l’extérieur blanchâtre ou rous'Sâtre, avec-l'es soies antérieures
grises et noires; sous-caudales blanches avec de nombreuses barres brunes.
Cette espèce indienne, dont la taille paraît très-variable, a
été rencontrée dans l’île de Formose par M. Swinhoe. Elle n’a
point été prise encore sur le continent chinois, bien que je croie
l’avoir reconnue dans le Tchékiang et qu’on la dise très-abondante
sur les pentes boisées de l’Hiinalaya.
7 2 ^ P S T ' U X C A N U ID A
Strix cahdida, Tick. (1833),/. h. S.,572.—Jerdon. (1844), III., Ind. Urn., pl. 30.
— Strix pithecops, Swinh. (1866), Ibis, 396, et (1871), P. Z. S ., 344.
Dimensions. Long, totale, 0m,36; queue, 0m, 11; aile, 0nj,31 ; tarse, 0m, /O,
garni de poils épars; doigts presque nus.
Couleurs. Iris noirâtre; bec corné; pattes livides. — Plumage en
dessus jaune roux mêlé de gris de perle et vermiculé de brun, chaque plume
étant terminée d’une tache brune avec un point blanc au milieu ; dessous
blanc-jaune, avec de petites taches brunes-et des mouchetures peu marquées ;
disque facial blanc lavé de fauve, avec du brun à l'angle de l’oeil.
L’Effraie blanche, qui est, paraît-il, un oiseau commun dans
l’Inde et l’Indo-Chine et qui se trouverait même aux Philippines
et dans l’Australie septentrionale (d’après Sharpe), n’a été
rencontrée jusqu’ici en Chine qu’au S.-O. del’île de Formose.
Cette espèce vit habituellement dans les grandes herbes et fuit
également les bois et les habitations humaines ; elle diffère en
cela de l’Effraie javanaise, autre espèce indienne, qui a les
mêmes habitudes que notre Effraie d’Europe.
PICIDÉS
La famille des Pics comprend environ 350 espèces, qui sont
répandues dans le monde entier, à l’exception de l’Oeéanie.
73. — PICUS MANDARINES
Picüs mandarinüs, Malh. (18S6-57), Bull,, Soc:, d'hist.nat. Mos., et (1862) Mon.
des Pics, I, 61, pl. 17, fig. 8 et 9. — P. Gouldi, P. Cabanisi, P. Ldciani Malh
(1854), Journal f. Orn., 172, et (1862) Mon. des Pics, I, 60, 62, 63, pl. 17 f i k 1
— Swinh. (1871), P. Z. S., 391. — (1875), Ibis, 123.
Dimensions. Long, totale, O4",24'; aile, 0m,13 ; queue, 0m,085.
Couleurs. Iris rouge ; bec gris de plomb ; pattes verdâtres. — Plumage
en dessus d’un noir bleu avec les grandes Couvertures internes des ailes
blanches et le front et la région des yeux blanchâtres ; plumes auriculaires
gris fuligineux ; côtés du cou blancs ; une plaque rouge à l’occiput chez le
mâle ; dessous du corps d’un blanchâtre plus ou moins lavé de brun ou de
roux, avec une teinte rouge au milieu de la poitrine ; bas-ventre et sous-
caudales rouges,
Le Pic mandarin remplace en Chine notre Épeiche (Picus
major) et possède la taille, l’ensemble des couleurs, la voix et
les moeurs de cette espèce qui est répandue également en Asie,
jusqu’à la Sibérie orientale ; il est commun dans toute l’étendue
de l’empire, et on le voit toute l’année sur les grands arbres de
Pékin.
Suivant lâge et la localité, cet oiseau varie sensiblement
[ dans la teinte de ses parties inférieures et dans la proportion
des taches et des raies blanches de la queue et des ailes, et c’est
à tort que quatre noms différents ont été proposés par Malherbe
poui autant de variétés qui sont loin d’être constantes et localisées,.
Dans le Chensi méridional, cette espèce se fait remarquer
par les couleurs très-brunâtres de ses parties inférieures ;
plusieurs sujets tués en hiver dans le N.-O. de la Chine avaient
Itoutes les plumes du dos terminées de roux vif. Quant à la nuance
rouge de la poitrine, elle se développe également partout dans
les sujets adultes.
74. — PICUS DESMÜRS1
[vil S i 0?“ ’ J- VeiT’ (1870)’ N■ Anh- ■ 32, no l, Ot (1871), id.,