
M. Cassin d’après un spécimen provenant de l’Afrique orientale.
Depuis lors elle a été rencontrée, à diverses reprises dans la
Nubie, l’Abyssinie, le Kordofanet le Sennaar; mais, jusqu’à ces
derniers temps, elle n’avait jamais été signalée en dehors du
continent africain. Cependant, en 1873, M. Severtzoff a rapporté
à ce Laniuspallidirostris certaines pies-grièches du Turkestan, et
plus l’écemment encore M. Przewalski a attribué à la même
espèce une femelle qui lui a paru semblable en général au type
décrit par Cassin, tout en étant de taille un peu plus forte et en
offrant quelques particularités dans la coloration des premières
rémiges. Cet oiseau mentionné par M. Przewalski n’appartiendrait
il pas plutôt au véritable Lanius lahtora, espèce de l’Inde
et de la Chine qui n’est pas comprise dans le catalogue du voyageur
russe ?
153 b i s . — LANIUS arf.j iak iüs
Lanius arenarids, Blylli (1846), J. A. S. Beng., XV, 304. — Lanius superciliosds,
var. arenarius, Blyth (1849), Cat. 152, n° 874. Strickl. (1850), P. Z. S., 217. —
Otomela àrenaria, Bp. (1.853), liev. et May. de Zool., 437. —'L anius arenarius, Jerd.
(1862), B. oflnd., I, 407. — Wald. (1867), Ibis, 223. B Jerd. (+872), ibid., 115. —
J. Hâves- Lloyd (1873), ibid., 408.—; Henders. et IIunie (1873), Lahore to Yarhand,
183, pl. III. — Przew. (1877), Omith. Mise., VII, 274; B. ofMong., sp. 126,
Dimensions. Long, totale, 0m,184; queue,0m,088; aile, 0m,092; tarse,,
0m,021 ; bec, 0m,0I3. (D’après M. Przewalski.) (
Couleurs. Plumage en dessus d’un brun grisâtre clair, nuancé de roux
sur le croupion ; lores et sourcils d’un roux très-pâle.; plumes auriculaires
d’un brun assez foncé qui va en s’éclaircissant vers le bas ; ailes d’un brun
clair, avec des lisérés roux très-étroits aux pennes primaires, beaucoup plus
larges aux pennes secondaires et aux couvertures'; parties inférieures d’un
blanc nuancé de fauve sur la poitrine et sur les flancs ; sous-caudales blanches
; rectrices médianes brunes ; rectrices latérales roussâtres.
Le Lanius arenarius que quelques ornithologistes ont voulu
réunir au L. isabellinus (Hemp. et Ehr.) a été trouvé d’abord
dans le Sindh et dans l’Afghanistan ; de là, comme le soupçonnait
le Dr Jerdon, il s’étend dans l’Asie centrale, dans le pays des
Ordos, dans la chaîne de l’Ala-chan et dans la vallée du Iioangho,
où M. Przewalski l’a rencontré; mais il ne s’avance pas plus loin
vers l’est de la Chine proprement dite.
201 bis. — CIIEEIDON CASHMEIUENS1S
C h e l id o n CASHMERIENSI9, Gould (1858), P. Z . S ., 356. — ' A. Leitli Adams (1858),
ib id ., 494, et (1859), ib id ., 175. — C h e l id o n c a s h m ir ie n s i s , Jerd. (1862), B. o f l n d . ,
I 167. — Chelidon cashmeriensis, Przew. Mise., VI, 163 ; B. o f
. Mong., sp. 34.
Dimensions. Long, totale, 0m,13 ; queue, 0m,0o ; aile, 0m,10o. (D apres
M. Przewalski.):
Le Chelidon cashmeriensis, qui a été découvert dans le pays
de Cachemire par M. Leith Adams, ne diffère du Chelidon urbica
de nos contrées que par sa taille plus faible et ses plumes axillaires
.d’un brun noirâtre. C’est à cette espèce que M. Przewalski
croit devoir rapporter des hirondelles qu’il a trouvées en
grand nombre dans les montagnes de l’Ala-chan et du Kan-sou,
à une altitude de 1 0 à 1 2 , 0 0 0 pieds, et qui font contre des parois
de rocher des nids ressemblant pour la forme à ceux de
YHirundo gutturalis. Il paraît toutefois que ces oiseaux différaient
quelque peu de ceux qui ont été décrits par Gould, non-
seulement parleurs dimensions plus considérables (0‘°,13 au lieu
de 0m, 1 2 de longueur totale), mais par leur poitrine marquée de
quelques taches noires analogues à celles que l’on remarque
chez le Chelidon Blakistoni (Swinh.}.. d11 Japon.
22S bis. — II Y I) H 0 It A T A S OIU> III A
C in c l u s s o r d id e s , Gou'.d (1859), P. Z . S ., 494, et (i860)),;B. o f A s ., livr., XII, pl.
— Jerd. (I860), B. o f l n d . , I, 507. — O. Salv. (1867), Ibis, 118. — Przew. (1877),
On iith . Mise., VI, 202; B. o f Mong., sp. 115, :
Dimensions. Long, totale, 0m,16 ; queue, 0m,0o ; aile, 0m,079 ; tarse,
0m,03 ; bec, 0m,022.
Couleurs. Plumage d’un brun chocolat, passant au noirâtre sur le dos,
l’abdomen, la queue et les. ailes,
Cette espèce qui d’après M. O. Salvin doit occuper une place
à part dans le genre Hydrobata ou Cinclus, rappelant à la fois
le Cinclus Pallasi par son plumage sombre et le Cinclus aqua-
ticus par son fades, a été découverte à Ladakh (Tibet) par le
Dr Adams. Tout récemment M. Przewalski et son compagnon